WN14

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Chapitre 14 : Tu penses juste que c'est bon pour toi, alors que ça te détruit.

En rentrant dans ma salle de cours, pas prête à affronter mon magnifique professeur, j'arma mes oreilles de mes écouteurs , rabattant mes cheveux sur eux de sorte à les dissimuler.

La mélodie de pieces de Sum41 joua dans mes oreilles, inondant mes pensées, les paroles alentours, les voix, les gestes... Me plongeant dans un monde parallèle où tout va bien, où les pleurs sont rires, où la mort est la vie, une monde inexistant.

Je tapais des doigts sur mon bureau au rythme de ma musique, attendant que le cours finisse.

Zach passa dans les allés, se rapprochant de ma table en ne me quittant pas des yeux. Son regard était froid, énervé. Il s'arrêta à ma table et tapa de toutes ses forces dessus avec sa main droite me provocant un sursaut.
-"On n'écoute pas de musique dans mon cour Mademoiselle. Parker.''

Il tendit sa main, et je lui remit mon iPod et mes écouteurs au creux de celle-ci, n'oubliant pas de pousser un soupir au passage.
-"On se voit donc à la fin du cours. " Sortit-il froidement en tournant les talons pour repartir à son bureau.

Le sujet sur lequel il argumentait ne m'interrésant pas, sachant que je le connaissais déjà, je me mis à fixer le ciel, regardant les quelques rayons qui essayer de percer les nuages gris.

La cloche retentit quelques minutes plus tard m'obligeant à dévier mon regard sur Zach.

Les élèves sortirent uns à uns de la salle, laissant derrière eux une ambiance froide. Je me levais péniblement de mon siège, rassemblant mes affaires de cours dans mon sac, m'obligeant à ne penser à rien.

Je m'approchais de son bureau, où il m'attendait patiament.
-Pourquoi tu fais ça ? Demanda t-il en un souffle.

J'hochais des épaules.
-J'ai mes raisons.

Il souffla et accota ses mains de part et d'autres du bureau en s'appuyant pour calé son corps entre ses deux bras.

Ma tête me lançait des mots à lui sortir, mais ma bouche ne voulait les prononcer.
-Si tu as quelques choses à dire, parle Manon, s'il te plaît.

J'exispirai lentement, avant de me mordre la lèvre inférieure. Mon regard se plongea dans ses yeux azurs, avant de me lancer.
-C'est juste que je ne te comprends pas. Tu-tu arrives à me mettre dans un état de folie, d'hystérie alors que je ne te connais pratiquement pas. Je marqua une pause, en baissant les yeux.

Why not ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant