frontières

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France 2015

Isis Saad

Je me réveillais, dans les bras de Nabi, il était sur son téléphone quand j'ouvrais les yeux. Je ne pouvais pas vraiment bouger étant donné que Nabil avait un bras autour de les épaules, je le regardais et il baissait les yeux vers moi.

Nabil : Salut. Il souriait.

- Coucou. Je lui souriais aussi. Je t'ai pas trop écrasé ?

Nabil : Nan ça va. Il rigolait. T'es légère. Je pouffais de rire.

- Il est quelle heure ?

Nabil : Même pas neuf heures. Je haussais les sourcils.

- Sérieux ? Il hochait la tête.

Nabil restait sur son téléphone, toujours avec un bras autour de moi. Je refermais les yeux, bien décidé à continuer ma nuit. Nabil continuait ses caresses sur mon épaule, les mêmes qui m'ont endormie. Je sombrais peu à peu dans un sommeil, un peu plus léger mais quand même.

Je me réveillais toujours dans les bras de Nabil, il avait laissé son téléphone de côté et il avait resserré son emprise autour de moi. Il avait l'air de dormir, je reposais confortablement ma tête sur son torse. La porte de la chambre s'ouvrait et les voix de Lucas et Sami résonnaient.

Samy : Ils sont mignons. Il chuchotait.

Lucas : Et après Bilna il ose dire que y'a R hein. Il chuchotait aussi.

Samy : Bon viens on les laisse sinon Nabil il va taper une crise.

Intérieurement je rigolais, en les voyant, non plutôt en les entendant parler. Ils sortaient et refermaient la porte derrière eux. Je bougeais un petit peu, mais Nabil resserrais ses bras autour de mes épaules. Il grognait et il fronçait les sourcils. Nabil se réveillait petit à petit, il bougeait un peu et je me relevais aussi.

Nabil : Nan, bouge pas j'étais bien là. Je souriais.

- Ok ok. Je me replaçais correctement.

Nabil : J'peux avoir des papouilles ? Il ouvrait un œil.

Je hochais la tête et je commençais ses papouilles sur la nuque. Il plongeait sa tête dans mon cou et se bras enroulaient mon dos.

- Tu sais que Samy et Lulu sont venus toute à l'heure.

Nabil : Ah ouais ? Il avait une voix rauque et endormie.

- Hm. Je continuais de grater la nuque de Nabil. Ils sont cons quand même.

Nabil pouffait de rire dans mon cou, il commençait doucement à se rendormir grâce à mes papouilles. Nabil mettait sa tête un peu plus dans mon cou, ce qui me décrochais un sourire.

Nabil : T'as pas fais de cauchemars ? Son souffle chaud frappait ma peau.

- Nan, en fait j'ai bien dormi donc c'est cool. Je le sentais sourire.

Nabil : Tant mieux. Je souriais un peu. Au fait ils ont fait quoi les deux gros ?

- Rien, Samy a dit qu'on était « mignon », Nabil rigolait, et c'est tout.

Nabil : C'est vrai que j'suis mignon. Je tapais sa nuque. Aïe !

- C'est moi qui sauve le duo ouais.