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Ajaccio | Juillet 2018

Isis Saad

Ce matin je me réveillais de bonne humeur, je m'étais réveillée super tôt, mais j'avais plutôt bien dormi donc c'était cool.

Je descendais les escaliers après m'être habiller d'un short en jean, un t-shirt de foot et une casquette. J'allais dans la cuisine et j'ouvrais les placards pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur, mais je constatais qu'ils étaient vide. Je regardais l'heure sur mon téléphone et je remarquais qu'il n'était même pas neuf heures. Je décidais donc que j'allais sortir pour acheter deux trois trucs pour ce matin.

Nabil : Coucou. Je sursautais.

- Oh putain, tu m'as fais peur. Je rigolais.

Nabil : Ah désolé, il ricanait, tu fais quoi ? Il s'asseyait sur le plan de travail.

- J'voulais manger, mais... je grimaçais en regardant les placards vides, y a pas grand chose quoi.

Nabil : Ah ouais ? Il ouvrait un des placards à côté de moi. Bah on va pas aller loin avec ça hein.

- Du coup j'vais aller acheter des trucs.

Nabil : J'peux venir ? Je haussais un sourcil.

- Bah oui.

Il sautait de son perchoir et il allait dans la salon pour prendre son téléphone.

On sortait de la maison et il s'avançait vers une moto. Mais pourquoi y'avait une putain de moto ici ?

- Qu'est-ce que ça fou là ça ?

Nabil : C'est mon oncle qui me la prêter pour les vacances. Il me jetait un casque et je le réceptionnait juste à temps.

- Mais on va faire comment pour les trucs à manger ?

Nabil : Bah... je sais pas. Je rigolais et je m'avançais vers la moto Yamaha et Nabil.

- Bon au pire, on verra. Je haussais les épaules et je mettais le casque.

Nabil faisait la même chose et il montait en premier dessus, je venais moi aussi sur la moto et je regardais Nabil qui démarrait le bolide.

Nabil : Accroche toi à moi, les poignets de derrières elles sont claquées. Je faisais ce qu'il me disait.

Je me posais bien sur le siège de la moto et il sortait de l'allée. Je regardais les paysages de la Corse et je m'autorisais à poser ma tête sur le dos de Nabil.

Après quelques minutes de route, on arrivait devant un supermarché. On descendait de la moto et je retirais mon casque. Je tournais ma tête et je remarquais que Nabil me regardait avec sa lèvre inférieur emprisonné entre ses dents.

- Faut enlever son casque hein Nabil. Je m'approchais de lui et déclipsais le bouton qui sert à fermer le casque.

Nabil : Ouais. Il l'enlevait.

On se regardait encore, et j'étais la première à briser le lien entre nous, je marchais vers le petit supermarché et Nabil me suivait.

On entrait dans le commerce et je m'avançais vers le rayon des gâteaux. Nabil venait à côté de moi et il posait son bras sur mon épaule.

- On prend quoi ?

Nabil : Granola comme d'hab' et... oh putain des croissants !

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