France | Mai 2018
Isis Saad
Je rentrais chez moi après ma longue journée, j'avais été voir Ludivine et Mehdi pas longtemps après être revenue, et heureusement pour moi, il n'y avait eu aucun problème durant mon absence. Ça fait déjà deux semaine que j'étais de nouveau en France, et je me sentais extrêmement bien, même si je n'avais toujours pas croiser ou vu Nabil. Les seules fois où je suis allée dans le quatre vingt onze, il n'était pas.
Après m'être changée, je ressortirais de mon appartement et je fermais ma porte d'entrée. Ce soir j'allais chez Tarik et Carmen. J'allais enfin revoir Luzia, même si je l'avais vu hier, elle me manquait déjà trop.
Je me garais sur le parking et je sortais rapidement, sans oublier le plat que j'avais pris, et je fermais ma portière avant mon pied. Un voisin qui sortait de l'immeuble me tenait la porte et je le remerciais en souriant. J'appelais l'ascenseur, flemme de prendre les escaliers et de me retrouver au sol parce que je suis maladroite. J'arrivais devant la porte de Carmen et je toquais, elle l'ouvrait et elle prenait directement le plat que j'avais entre les mains. Elle le posait sur le meuble derrière elle et la vénézuélienne me prenait dans ses bras.
Carmen : Ça va ma belle ?
- Oui et toi ? Fin et vous ?
Carmen : Ouais t'inquiètes pas, rentres.
Je suivais Carmen dans la cuisine et je retirais mes chaussures au passage, je me servais un verre de jus. J'arrivais dans le salon, et je prenais dans mes bras les gars que je n'avais pas vu. Je m'asseyais à côté de Macha et j'écoutais les conversations.
Une petite tête brune apparaissait et elle courait à quatre pattes vers moi. Je souriais avant de prendre Luzia dans les bras et la recouvrir de bisous sur le visage.
Luzia : Aheuu !
- Ça va ma chérie ? Moh... tu m'as manqué toi depuis hier !
Elle venait directement s'accrocher à mon cou et j'inspirais son odeur de bébé, que j'adorais plus que tout. Je la serrais fort contre moi et la petite de bientôt un an me faisait un long bisous sur la joue.
La baie vitrée s'ouvrait et je regardais vers celle ci, Tarik venait me faire un bisous sur le front. Mais derrière lui, il y avait son frère, pas Yanis, mais Nabil. Luzia qui était encore dans mes bras sautait pour aller dans ceux de Lucas plus loin.
Mon corps entier se figeait, mes mains devenaient moites et mon cerveau surchauffait. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de courir pour le prendre dans mes bras et lui répéter qu'il m'avait affreusement manqué. Mon cœur s'emballait dans ma poitrine, il battait tellement fort que je l'entendais. Mon ventre se tordait, tout simplement parce que je ne m'attendais pas à le voir. C'est comme si le temps c'était arrêté. Je n'arrivais pas à détourner le regard de la silhouette de Nabil. Il s'avançait vers tout le monde, et il m'adressait juste un léger signe de tête.
Je mettais plusieurs minutes à reprendre mon sang froid et à me re concentrer pour ne pas vriller.
J'allais dans la cuisine pour me reprendre un verre de jus, je me servais avec les mains un peu tremblantes, tout simplement parce que j'étais toute chamboulée de le voir maintenant. Je me tournais pour sortir de la pièce mais je me retrouvais nez à nez avec mon ex copain, et ça m'arrachait la bouche de me dire que c'était mon ex.
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frontières
Fanfiction- 𝐧.𝐨.𝐬 notre pire ennemi est un bonheur de longue durée, on doit parfois se séparer, traverser les frontières pour mieux se retrouver.