France 2012
Isis Saad
La soirée se passais, étonnamment, assez bien. Les amis de Karim et Sami étaient super sympas. Connaître des gens en plus sur Paris c'était plus tôt pas mal. J'avais juste une amie ici, c'était Sana. Me faire des potes c'était pas vraiment ma priorité avant, en même temps, j'étais partie trois ans donc même si j'avais certaine affinités avec des gens, ils ne m'avaient pas forcément manqués. Seul Karim, Sami et Sana m'avaient réellement manqués.
Entre deux discutions, Nader - je crois - m'appelais pour me donner un verre. On allait donc dans la cuisine de l'appartement.Nader : Y'en a un qui a pas l'air très content de t'voir.
- Qui ?
Nader : Nabil.
- C'est qui lui ? J'le connais même pas.
Nader : Sérieux ? Il rigolais. Lui, c'est lui Nabil.
Il pointait du doigt le mec de la salle de boxe, donc c'est Nabil Andrieu. Je secouais ma tête de gauche à droite sous le regard perdu de Nader.
- Ton pote c'est un p'tit con.
Nader : Bon bah au moins vous avez un point commun, vous vous aimez pas.
- Hm, tu m'étonne.
Nader rigolait tout en prenant son matériel pour se rouler un joint.
Nader : Et sinon pourquoi vous vous kiffez pas alors que c'est la première fois que vous vous voyez ?
- C'est la deuxième fois que je le vois en faite. Je prenais une gorgée dans mon rum-coca avant de continuer ma p'tite histoire. La dernière fois j'étais dans ma salle de boxe et il est venu vers une heure du mat', enfin bref, j'lui ai demandé c'était qui et suite à ça une mini embrouille à éclaté. Perso j'm'en fou, j'vais pas m'attarder sur un mec con comme lui qui est pas capable de répondre à une simple question. Si il a la rage c'est son problème pas le miens.
Nader : C'était donc toi ! Je fronçais immédiatement les sourcils avant qu'il ne rigole. En gros j't'explique, il nous a saoulé pendant trois heures parce que je site « une p'tite petasse à parler de ma daronne. ». Bon après c'était pas très malin de parler de sa mère, elle c'est barré quand ils étaient petits. Elle a abandonné lui et son frère.
Ah merde. Ça j'mis attendais pas. Quand je vous dis que j'ai une chance inexistence vous me croyez nan ? Bon bah bravo Isis ! Tu parle de la vie d'un mec que tu connais pas et après tu t'étonne que t'ai des problèmes.
- Oh merde.
Nader : Tranquille tu savais pas. Tu pouvais pas deviné.
- Ouais mais j'ai parlé d'sa vie alors que je la connais absolument pas.
Nader : Si tu veux mon avis, j'trouve pas ça archi grave, tu savais pas et lui aussi a dis des trucs du genre « ça se voit qu'elle a pas était assez giflé par son daron. ».
- Ouais mais y'a une différence entre c'que j'ai dis et ce qu'il a dit. C'est pas pareil.
Nader : M'ouais mais je crois qu'il t'en veut pas trop, sinon il t'aurais incendié devant tout le monde.
- Hm.
Il fallait que j'aille le voir, pour m'excuser. Certes, je n'avais pas à parler de sa mère mais il n'avait pas à me manqué de respect. On sortait de la cuisine avec Nader pour retourner dans le salon. Le fameux Nabil me regardait d'un air très aimable. Il sortait pour, je pense, fumer un joint, je prenais ça comme un signe pour allez lui parler.
Je passais le bas de la porte quand il tournait son regard vers moi avant de soufflé et de se retourner.
- Nabil c'est ça ?
Nabil : Hm.
- Pour la dernière fois, j'aurais pas du parler de ta mère, désolé.
Nabil : T'as fini de faire t'as suceuse ?
- Quoi ?
Nabil : Eh j'ai compris ton p'tit jeu là. Casse toi wAllah tu fou la haine.
- Y'a aucun jeux sale con va ! Putain mais débile ce mec.
Bon j'ai voulue m'excuser, il a mal réagi, donc croyez pas que je vais être non plus une bouffonne. Je ressortais de ce balcon et je continuais la soirée comme si l'autre tocard n'étais pas là.
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frontières
Fanfic- 𝐧.𝐨.𝐬 notre pire ennemi est un bonheur de longue durée, on doit parfois se séparer, traverser les frontières pour mieux se retrouver.