frontières

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France | Mai 2017

Nabil Andrieu

Je sortais du stud', on avait déjà commencé à bosser sur un nouveau projet avec Tarik, mais il était souvent avec Carmen, donc aujourd'hui j'avais passé ma journée avec Amine et Moha. Isis bossait au club de boxe aujourd'hui, donc on ne s'était pas vu.

Depuis un peu près un mois, j'étais pas trop serein qu'elle sorte seule, et que surtout elle retourne dans son appartement. Mais elle avait décidé qu'elle n'allait pas arrêté de vivre juste à cause d'un abruti, et en soin elle n'avait pas tord, mais j'étais pas très heureux à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. Mais bon.

J'entrais dans ma voiture et je m'allumais une cigarette, je mettais de la musique et je partais en direction de la salle de Mehdi. J'arrivais une petite demi-heure plus tard et je me garais à côté de la caisse de ma meuf. Je sortais et je vermoulais la mienne avant de marcher vers la porte d'entrée. J'allais direct dans les bureaux et je trouvais Mehdi qui était à son bureau.

Mehdi : Oh salut Nab', tranquille ?

- Ouais et toi ? Il hochait de la tête.

Mehdi : Isis elle est avec Farès, salle huit.

Je hochais la tête avant de le laisser tranquille, je refermais la porte des bureaux et je marchais vers la salle où était Isis.

J'allais ouvrir la porte mais j'entendais une voix que je ne connaissais pas. C'était celle d'un homme, sûrement âgé. J'ouvrais la porte et je trouvais Isis et Farès, mais il y avait un homme qui ressemblait comme deux goutes d'eau à ma meuf, il entraînait Farès et Isis regardait, assise sur une poutre. D'ailleurs elle tournait sa tête vers moi, et elle semblait un peu stressée. Elle sautais de la poutre, elle trottinait vers moi et me poussait en dehors de la pièce. Elle refermait la porte et elle s'adossait à celle ci.

Isis : Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Bah j'viens te voir, logique.

Isis : Nabil, j'avais pas prévue que tu fasses la rencontre avec mon père maintenant.

- Ah mais je-

La porte s'ouvrait et Isis était parti en avant. L'homme qui était donc le père d'Isis me regardait et regardait sa fille.

— On a pas fini Isis.

Isis : Ouais, ouais j'arrive, deux secondes, il la regardait, s'il te plaît. Il retournait dans la salle et je regardais Isis qui pinçait l'arrête de son nez. J'aimais trop quand elle faisait ça. Bon, j'dois y aller mais bon au pire, elle me prenait le poignet et elle ouvrait la porte, autant aller plus vite pour les présentations.

Je haussais les sourcils et elle entrait dans la pièce. Farès me faisait un signe de main et je lui faisais un signe de tête. Isis s'asseyait sur la poutre et je faisais la même.

— C'est qui lui ?

Isis : Nabil.

— Ah le fameux ! Isis roulait des yeux.

Isis : Bon, allez y hein ! C'est pas parce qu'il est là que vous devez vous arrêter.

Son père secouait la tête en ricanant, et je me rendais compte qu'il avait les mêmes expédions du visage que sa fille, fin c'est plutôt l'inverse, Isis avait toutes les mimiques de son père.