Égypte | Mai 2018
Isis Saad
J'arrivais dans les bureaux de mon père, avec Ayoub mon collège entre guillemets. Je faisais un signe de tête à l'officier avec nous pour le saluer et je croisais mes bras sur ma poitrine en attendant que mon père et cet homme parlent.
— On a Milo Marino, il est dans une de nos prisons, mais il ne dit rien, il ne parle pas.
- J'm'occupe de lui.
— Non mademoiselle Saad, on-
- C'était pas une question. Cet homme pourri la vie de notre famille depuis des années, tout comme son père avant. Alors avec tout le respect que je vous dois monsieur, je m'en occupe.
— On ne peut pas vous livrez un prisoner comme ça.
- Bien sur que si, j'ai fais partie des services secrets, alors j'ai le droit de vous demandez un prisoner, surtout qu'il n'est pas égyptien. L'homme me regardait.
Papa : Il est où ?
— Dans nos locaux, demain vous pourrez l'avoir. Mon père hochait la tête.
- Bien, nous vous attendrons demain, sans faute.
Je me tournais vers Ayoub et il me faisait un léger signe de tête. Je saluais l'officier de police et je tournais les talons pour savoir du bureau.
Une fois dehors, Ayoub sortait une cigarette et se l'allumait, pendant que moi je buvais dans ma bouteille d'eau.
Ayoub : Aucune nouvelle de Nabil ?
- Nan, j'ai juste Tarik de temps en temps, les autres aussi mais moins que lui.
Ayoub : C'est bientôt fini, t'inquiètes.
- Nan, ils vont nous faire galérer pour avoir Milo, on l'aura dans trois, voir quatre mois. Je le regardais. C'est pas encore fini.
Ayoub : Ouais, c'est vrais... il soufflait la fumée vers le ciel. Mais ça va se finir, et crois moi sur parole que j'vais lui foutre une balle entre les deux yeux à cet enculé.
- Tu sais très bien qu'on peut pas. Il me regardait.
Ayoub : Crois moi que j'en ai rien a foutre de ce qu'on a le droit de faire ou pas.
Je soufflais un peu avant de pendre mon téléphone, et de regarder encore une fois mon message, il n'avait pas répondu.
Il y a de ça quelques mois, j'ai envoyé un message à Nabil, en espérant qu'il me réponde, mais non, aucun signe de vie de sa part, et je comprend totalement. Dans mon message, j'avais écris que lui aussi me manquait, que je donnerais tout ce que j'ai pour être en France avec lui, que si j'avais eu le choix j'aurais décliné la proposition de venir ici, et que je l'aimais moi aussi, du plus profond de mon âme et de mon cœur. Mais les mots ne servaient plus à grand chose maintenant.
Je re rentrais dans le bâtiment juste derrière nous, j'arrivais dans mon bureau et je me laissais tomber que ma chaise de bureau. J'inspirais longuement et je fermais les yeux quelques secondes. Ma porte s'ouvrait et mon père arrivait dans la pièce.
Papa : Ces fils de putes vont pas nous le donner maintenant.
- Je sais, c'est toujours la même chose.
Papa : On peut toujours y aller, mais je sais pas si ils nous laisserons entrer. Je craquais mes doigts.
Un collègue à mon père arrivait dans la salle et il nous disait :
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frontières
Fanfiction- 𝐧.𝐨.𝐬 notre pire ennemi est un bonheur de longue durée, on doit parfois se séparer, traverser les frontières pour mieux se retrouver.