Manga x Reader (Commandes Fermées )

𝑺𝒂𝒏𝒐 𝑬𝒎𝒎𝒂

J'ai mis la musique dont m'est venue l'idée de l'histoire ;)

TW: Homophobie

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Lorsque j'étais enfant je sortais avec une fille. J'avais 6 ans et je l'aimais. On a décidé de sortir ensemble. Innocente que j'étais je l'ai dis à mes parents. Ma mère m'a disputé et mon père me félicitait. Je ne comprenais pas pourquoi est ce qu'il ne fallait pas que je sois amoureuse d'une fille. Les mois sont passées et j'ai déménagé, n'ayant plus aucune nouvelle d'elle.

Les années sont aussi passées et ce n'est qu'à l'adolescence que j'ai compris. J'ai compris qui j'étais réellement. Je ne me suis jamais réellement bien sentis lorsqu'on m'obligeait à être hetero. Je suis... Pansexuelle. C'est à dire que je me fiche du genre des gens, je me soucis beaucoup plus de leur personnalité. Je l'ai aussi dit à mes parents. Voici la réaction de ma mère.

"et... Tu aimes les animaux aussi ? M'enfin, ce n'est qu'une période. Tu vas revenir dans le droit chemin. C'est la crise d'ados. C'est contre nature..."

Je me voyais souvent seule. Assise autour d'une table avec ma mère se moquant fortement des LGBT et moi n'osant rien dire. Juste... Me taire et manger. J'en parlais avec mes parents. Mais ça ne fonctionnait pas. Ma mère restait sur ses positons refusant tout argument venant de moi. Pour elle une fille sortait avec un garçon point et vice versa. Les autres "trucs" comme elle disait n'existaient pas. Que des choses futiles.

Et avec le temps je me suis rendu compte que beaucoup de personnes de la génération de nos parents et de nos grands parents pensaient la même chose... C'est pourquoi je gardais ma relation avec Emma cachée. Les actualités concernant les LGBT ne donnaient guère confiance. Peine de mort, condamnation, meurtres, thérapie de conversion... Je ne préférais pas m'aventurer sur ce terrain dangereux...

***

Je marchais tranquillement dans Shibuya, allant chez les Sano pour rejoindre Emma.

Je toquais et ce fut Mikey qui m'ouvrit.

« Salut Mikey, Emma est là ?
-Coucou T/P-Chou ! Emma !! T/P est là ! Rentre et fais comme chez toi.
Des bruits de pas peu gracieux se firent entendre dans les escaliers. Alors que j'enlevais mes chaussures, une enclume se jeta sur moi.
-Oï Emma ! Doucement !
-Coucou toi ! Tu vas bien ?
Elle me fit un bisous rapide, me laissant me redresser.
-Ça va et toi ? Y a du monde chez toi ?
Des voix se faisaient entendre du salon.
-Oui, ça va ! Oui il y a des gars du Toman et un autre pote à eux. Baji, Draken, Chifuyu, Mitsuya, Et Takemichou.
-Okay.
-Tu m'as manqué !! »

Elle s'accrocha à moi comme un koala. Elle m'énervait quand elle faisait ça... Voilà l'un des inconvénients de faire 1m80... Les bras ballants je partie au salon vers les autres.

« Yo tout le monde !
-Yo T/P !
Ils rigolèrent devant mon air dépité. Emma finit par se détacher de moi et je me laissai tomber sur les jambes des garçons, sur le canapé. Draken fut le premier à râler.
-Oï T/P !
- C'est bon je suis lesbienne t'inquiètes ! Les boules ça m'intéresse pas.
-T/P-chou tu peux me rapporter quelque chose à boire s'teplaît !
-T'es chiant...»

On passa notre journée à rigoler. J'aimais beaucoup ces moments où Emma et moi pouvions nous montrer sans filtres. On etait heureuse et nous-même.

« Dis, vous comptez en parler quand à tes parents T/P ?
-J'en sais rien Baji... Mon père je m'en fiche, mais ma mère est assez fermée sur ce sujet. Déjà quand j'étais petite et que je sortais avec une fille elle m'avait déglingué alors t'imagine maintenant ? Si elle apprend que je suis lesbienne je suis morte !
-Je peux parler franchement ? Takemichou me regardait dans les yeux.
-Vas-y.
-Ta mère n'a pas à te défoncer car t'es lesbienne. C'est naturel, pas un choix ni une malédiction, ni un passage c'est juste normal. Alors dis-lui, ses jugement tu t'en bas les steaks ! Tout le monde devrait avoir la réaction de ton père
-Vas-y je te laisse l'honneur de lui annoncer... Elle est fière de moi je veux pas la décevoir. Toi Baji t'es bien placé pour le savoir nan ? Tu ferais tout pour rendre heureuse ta mère je me trompe ?
-Évidement. Mais en retour elle veut que mon bonheur. Alors que pas la tienne. »