Chapitre 51

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PDV Alex

J'ai autant envie d'aller au club que de me pendre. Je vais encore avoir plein de filles qui vont me tourner autour, et franchement, j'en ai marre de ces relations qui ne mènent à rien, avec des filles toutes plus superficielles les unes que les autres.

Qu'est-ce que je disais, à peine arrivé sur la piste avec Rémi, pas moins de 5 filles se joignent à nous.

- Je vais chercher à boire, je dis à Rémi.

J'attends tranquillement que le barman vienne prendre ma commande, qu'il ne se dépêche pas, ça me va ! Mais c'est Noémie là-bas ?! Oui, et elle est dans les bras d'un mec. C'est chaud, il est entreprenant. Non mais je sais qu'on a dit que c'est un plan cul, donc liberté de voir ailleurs mais quand même, elle me regarde tout en se faisant tripoté et pas de la manière la plus class. Moi aussi je peux faire pareil si je veux, et je pense que c'est ce que je vais faire. Je vais choisir une des 5 pouffes et aller la peloter devant Noémie.

Euh elle a vraiment l'air bizarre là ... Son regard est vraiment insistant, et on dirait qu'elle essaye de repousser le mec. Je vais m'approcher un peu pour voir. Je ne voudrais pas qu'elle pense que je suis jaloux, ce n'est pas le cas en plus, mais je veux être sûr qu'elle va bien.

Non, là elle ne va pas bien. Je dégaine mon poing, je vais le tuer. Il faut deux vigiles pour m'arrêter.

Fin de la soirée au club, mais je ne veux pas la laisser, je décide de la raccompagner chez elle. Je sais qu'elle a ses colocs, mais je veux qu'elle voie que je suis là moi aussi.

- C'est bon, on ne va pas épiloguer dessus 107 ans.

Et elle part s'enfermer dans sa chambre. Je veux aller la voir, mais Ben est déjà sur le coup, puis Sophie.

- Elle revient dans 5 minutes, dit-elle en sortant de la chambre de Noémie.

Personne ne dit rien, tout le monde attend, Rémi commence à esquisser un mouvement. Sûrement pas, c'est moi qui irais.

- Je vais voir, dis-je.

- Tu es sûr d'être le mieux placé ? me dit mon pote.

- C'est moi qui ai dégagé le type, alors oui !

Et puis je ne veux pas que quelqu'un d'autre que moi y aille. Elle a pleuré. Je ne peux pas supporter de la voir comme ça. Je m'en veux de ne pas avoir réagi plus tôt. Ses regards que j'ai pris pour de la nargue étaient en fait des appels à l'aide, mais il semble que mon jugement soit toujours biaisé par notre passé. J'ai vraiment besoin d'avoir sa version.

Je la prends simplement dans mes bras, et je la réconforte. Nous discutons un peu, j'aime parler avec elle, puis je pars, elle est fatiguée. Alors nous rentrons avec Rémi.

- Elle te plaît ! me dit mon ami.

- Tu ne vas pas recommencer avec ça.

- Avoue-le et j'annule notre dîner jeudi.

- Arrête Rémi, je t'ai déjà dit qu'il ne se passera jamais plus rien entre Noémie et moi.

- Très bien ! Il s'est passé quoi dans sa chambre ? Comment tu expliques qu'alors que vous ne pouvez pas vous blairer, elle t'ait laissé rester, toi ?

- Mais rien, tu deviens vraiment lourd là ! Au passage, je te rappelle quand même une règle fondamentale : pas touche aux meufs des potes, actuelles ou ex.

- Si je devais éviter toutes tes ex, je n'aurais plus rien à me mettre sous la dent !

Je ne veux pas épiloguer. Je meurs d'envie de savoir si elle lui plait, mais je ne peux pas lui demander, car s'il me répond par l'affirmative, je devrais arrêter de la voir, et je ne peux m'y résoudre. 

Putain de BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant