J̶'m̶e̶ s̶o̶u̶v̶i̶e̶n̶s̶ d̶e̶ c̶h̶a̶q̶u̶e̶ j̶o̶u̶r̶ d̶e̶ m̶a̶ v̶i̶e̶ J̶'m̶'e̶n̶ s̶o̶u̶v̶i̶e̶n̶s̶ s̶i̶ b̶i̶e̶n̶ q̶u̶e̶ j̶'v̶e̶u̶x̶ o̶u̶b̶l̶i̶e̶r̶. F̶l̶a̶s̶h̶, L̶o̶m̶e̶p̶a̶l̶
Un peu avant - Louis.
Dimanche, on était dimanche, et c'était le jour des visites sans temps limite. Je suis parti de chez Harry vers sept du matin. Je n'avais pas dormi mais je devais le voir, alors ce n'était pas si grave.
Je n'ai pas voulu réveiller Harry, alors je lui ai laisser un mot. Un mot dans lequel je m'excuserai d'être celui que j'étais un peu. Je le fais souvent. Parce que je n'ai pas de comportements normaux, et que je sais au combien c'est insupportable.
Je lui ai aussi laissé mon numéro. Peut-être que secrètement j'ai espéré qu'il m'envoie un texto... Mais je ne l'ai jamais reçu. Pas à ce moment là.Quand je suis sorti et que je l' ai rejoins, je puais la clope a des kilomètres. Il l'a senti évidemment, et m'a fait la remarque. C'est d'ailleurs la première chose qu'il m'a dit après m'avoir salué.
Mais d'abord, j'ai du le cherché. On se retrouve toujours au même endroit, logique, mais j'ai souvent du mal à le retrouver parmis les gens qui se trouvent là-bas. Il a tellement changé en même temps...
Je l'ai cherché, j'ai fini par le trouver grâce à son regard tout noir. Je me suis approché doucement, prudemment pour n'heurter personne sur mon passage, et je me suis assis sur la chaise placée juste en face de lui.- Bonjour mon amour, m'a-t-il dit, alors que le surnom me faisait froncer les sourcils. Tu es bien matinal aujourd'hui. Tu pues la clope aussi.
- Bonjour Ryse.
- Comment ça va bébé?
Le surnom m'irritait à nouveau, mais j'ai préféré ne rien dire. Ce n'était pas le moment, ni l'heure d'ailleurs. Trop tôt.
- Bien, et toi?
- J'en ai marre. J'ai envie de dormir à tes côtés à nouveau mon coeur.
- Ryse...
- Et puis c'est injuste, on se voit de moins en moins. Tu me manques, bébé. Tous les jours, tous les jours je demande si tu m'as laissé quelque chose. Un message, une photo, une lettre. Mais rien. Et pourquoi tu réponds de moins en moins à mes appels, et pourquoi tu ne m'appelles pas non plus? Tu ne veux plus de moi mon amour?
Et ce fut le surnom de trop. J'ai explosé. Enfin, j'ai explosé doucement.
- Ryse, je t'ai déjà demandé d'arrêter avec les "mon amour" et les "bébé". S'il te plaît. Je t'ai demandé d'arrêter pleins de fois. Alors arrête. J'en ai marre de me répéter.
Il n'a pas répondu.
Je l'ai vu serrer son poing, et les dents aussi. Je lis en lui comme dans un livre ouvert, nous avons toujours les mêmes réactions pour tout. Depuis toujours. Je savais qu'il commençait déjà à se mettre en colère. Mais je n'ai pas relevé la chose.
- Et toi, comment tu vas?
- Je n'ai plus envie de te parler.
- Arrête Ryse.
- Tu gâches toujours tout.
- Arrête.
- C'est de ta faute si on est autant séparé depuis des mois! C'est toujours ta faute Louis!
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Martyre.
Romance*˖ On était comme des aimants, impossible à détacher. On était des aimants, des aimants qui s'aimaient. ˖* Et c'est parce que l'adrénaline, parce que la nostalgie, parce que l'art, parce que la vie. C'est parce que l'un en voit un partir et parce q...