A̶r̶t̶ ̶e̶t̶ ̶m̶u̶s̶é̶e̶.̶
Mars - Louis.
Finalement, c'est moi qui ai fini par m'endormir à mon tour après avoir passé plus d'une demi-heure à embrasser tous les recoins du visage d'Harry. Et après ce moment passé, je peux vraiment affirmer que son rire sonne comme le plus jolis des bruits du monde. Il n'a pas arrêté de rire sous mon "assaut", et c'était si doux, et il était si beau...
Quand Harry sourit, ça fait comme des minuscules rayons de soleil au coin de ses yeux. Et puis le mieux, c'est que quand il sourit de manière incontrôlée, on voit ses dents, et il a un très joli sourire qui n'est que plus beau lorsqu'il ne sait pas le retenir, parce qu'ils sont complètement vrais, et que c'est joli.
En fait,
C'est doux d'être avec lui.Après tout cela, à un moment où j'ai du arrêter mes baisers pour reprendre ma respiration tellement je riais moi aussi, Harry m'a proposé de rester la journée avec lui, et moi j'ai dis oui parce que je n'avais rien à faire, mais également et surtout parce que j'avais vraiment envie de rester à ses côtés. Et puis il s'est détaché de moi en me disant qu'il allait prendre une douche, et c'est là que je me suis endormi sur le canapé, d'un coup, un sourire au coin des lèvres. (La nuit blanche et mes nuits précédentes avaient eu raison de moi).
Finalement, il était presque quatorze heures quand j'ai fini par me réveiller.
Mais je ne me suis pas réveillé sur le canapé ; C'est la première chose à laquelle j'ai pensé en sortant des songes. En fait, j'étais dans un lit, avec une couette recouvrant mon corps. Et au début, j'ai cru que je n'avais fais qu'un rêve, que je n'étais pas aller voir Harry, et que j'étais juste rentré chez moi après l'hôpital, c'est tout. Et je voulais absolument retourner dans ce rêve puisque j'avais touché un peu de joie, du bout des doigts, avec lui. Puis j'ai abandonné, j'ai ouvert les yeux, et il ne m'a fallu que quelques secondes de plus pour comprendre que j'étais dans la chambre d'amis d'Harry ; pour comprendre que je n'avais pas rêvé et que tout ce qui s'était passé auparavant était bien réel.Les draps sentaient bons le propre, c'était tout doux, et je me suis dis que j'aurai pu rester dans ce lit des heures - parce qu'après ces sales nuits que j'avais passé il y a peu, j'en aurai bien eu besoin, de ce sommeil. Seulement, Harry n'était pas là, et pour une fois, j'avais l'occasion de passer la journée avec lui, alors je suis rapidement sorti des draps et je me suis levé pour aller le retrouver.
Au début, j'ai pensé qu'il serait dans sa chambre, mais en fait, en sortant de celle où il m'avait transporté, j'ai entendu un son, un son magique qui n'était rien d'autre que des notes de piano s'enchaînant assez doucement, alors je me suis rapproché de ce son, et puis je suis arrivé à la fin du couloir, et mon coeur s'est presque arrêté en voyant que tout cela ne venait pas de n'importe quelle enceinte ou de la télévision, mais bien du piano de son salon, et que c'était Harry qui en jouait.
Le morceau m'était inconnu, et Harry semblait vivre la musique comme si elle était sienne.
C'était joli, un magnifique tableau, et si j'avais pu, j'aurai sans doute capturer le moment en un dessin, en un croquis. Croquis sûrement raté, mais qu'importe. Raté, mais tellement important...Harry avait les yeux clos et de là où j'étais, je pouvais à peine voir ses bras bouger. Le piano me cachait presque tout, mais cela n'était pas si grave puisque j'avais le plus important sous mes yeux: l'expression du visage d'Harry. C'en était presque troublant de le voir comme ça, aussi transporté par son morceau. On aurait dit qu'il était ailleurs. Devant moi, mais ailleurs. Et c'était sublime de le voir comme ça. Il était sublime. Alors je n'ai pas voulu l'arrêter. Je n'aurai voulu pour rien au monde qu'il arrête de jouer. Donc c'est pour cela que je me suis addosé au mur de la fin du couloir, et que j'ai attendu, tout simplement, l'écoutant enchaîner les notes comme si.. Comme si...
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Martyre.
Dragoste*˖ On était comme des aimants, impossible à détacher. On était des aimants, des aimants qui s'aimaient. ˖* Et c'est parce que l'adrénaline, parce que la nostalgie, parce que l'art, parce que la vie. C'est parce que l'un en voit un partir et parce q...