b̶u̶t̶ ̶i̶t̶ ̶w̶a̶s̶ ̶t̶h̶e̶ ̶
w̶r̶o̶n̶g̶ ̶p̶u̶z̶z̶l̶e̶
Harry - premier mai.J'ai longtemps tenu Louis entre mes bras ce matin là. Pendant des heures je crois. Il était incapable de s'arrêter de pleurer. On s'est assis tous les deux, mon dos contre l'arrière du canapé et Louis en face de moi, ses doigts serrés sur mon tee-shirt et son front appuyé sur mon épaule gauche ; Je sentais ses larmes tomber sur le bas de mon tee-shirt et je crois qu'il n'aurait pas pu s'arrêter de pleurer même s'il l'avait voulu. C'était comme si tout venait d'exploser en lui. Comme si une avalanche lui était tombée en pleine figure. Il pleurait tellement fort et moi j'essayais de le réconforter du mieux que je le pouvais, passant ma main doucement le long de sa colonne vertebrale alors qu'il était toujours les doigts crispés sur mon tee-shirt, mais rien n'y faisait. Il était déjà parti trop loin.
Il pleurait tellement fort et moi je ne savais pas quoi faire.
C'est au moment où la pluie à commencé à tomber du ciel qu'il s'est apaisé un peu. Le soleil venait d'atteindre son point le plus haut, et la pluie venait de se mettre à tomber. On l'entendait pas mal puisque l'appartment de Louis était au dernier étage de son immeuble et donc sous les toits, mais je crois que c'est cela qui a aidé Louis à se calmer. Il a arrêté de trembler et il s'est détaché de moi tout doucement sans pour autant lever son regard. Il a attrapé la main que j'avais posé sur son torse lors de notre étreinte et s'est mis à jouer avec mes doigts distraitement. Je l'ai laissé faire, interdit et un peu paralysé à cause de tout ce qui venait d'arriver, et puis il a fait un mouvement avec son bras et une grimage est apparu sur son visage. Et c'est là que ça m'est revenu en tête. Son bras. Il avait toujours le bras abîmé et peut-être même que ça saignait toujours. Il fallait qu'on nettoie son foutu bras.
Il n'a émit aucune résistance lorsque je l'ai tiré contre moi pour le redresser. Je nous ai emmené vers le canapé puis je l'ai laissé un instant pour aller chercher un morceau de coton qui se trouvait sur son étagère de salle de bain, afin de nettoyer un minimum sa plaie. J'avais comme une douleur aiguë qui ne voulait partir dans toute la poitrine, mais ce n'était pas très important. Puis j'étais sûr qu'elle partirait si je voyais Louis sourire. Alors j'ai humidifé le morceau de coton puis j'ai éteins la lumière de la salle de bain et je suis parti le rejoindre. Quand je suis revenu vers lui, il avait les yeux baissés vers le sol, il respirait toujours un peu anormalement, et il pleurait toujours, mais le plus gros était passé.
Je me suis à coté de lui.- Je peux? j'ai dis doucement en montrant sa griffure d'un geste de main.
Et il a juste hoché la tête, sans lever son regard sur moi. Alors, j'ai posé ma main un instant sur sa joue avec un sourire triste qu'il ne verrait pas, et puis je me suis occupé de son bras. Ca ne saignait plus vraiment, mais il y en avait quand même autour de la plaie alors j'ai retiré le plus gros avec mes cotons tout en faisant attention à la moindre expression de Louis parce que j'étais terrorisé de lui faire mal, et puis Louis s'est arrêté complètement de pleurer et m'a indiqué où se trouvait la trousse de secours afin de désinfecter et bander son bras. Il a voulu aller la chercher mais j'ai insisté alors il m'a laissé y aller, puis il a préféré soigner sa plaie tout seul et je ne voulais pas le brusquer alors je l'ai juste regardé faire avec ses lèvres pincées et son regard toujours fuyant. Il ne parlait pas, moi non plus, et la seule chose qui cassait ce silence étaient les gouttes de pluies qui tombaient de plus en plus fort sur le toit et la baie vitrée. C'était un de ces silences qui me pesaient un peu trop, mais il semblait lui convenir alors je n'ai pas dis un mot. Les mains de Louis tremblaient un peu lorsqu'il a commencé à mettre essuyer le désinfectant en trop. Puis il a entouré son bras d'une bande et enfin, il a cassé le silence qui nous entourait depuis trop longtemps pour me dire, la gorge nouée:
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Martyre.
Romance*˖ On était comme des aimants, impossible à détacher. On était des aimants, des aimants qui s'aimaient. ˖* Et c'est parce que l'adrénaline, parce que la nostalgie, parce que l'art, parce que la vie. C'est parce que l'un en voit un partir et parce q...