○ Chapitre 24 - Harry.

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p̶r̶e̶t̶t̶y̶ ̶p̶a̶r̶t̶y̶?̶

Le soir du premier mai - Harry.

Louis est venu chez moi, deux heures avant qu'on parte pour chez Lucille. Je venais de rentrer de mon shooting et j'étais en train de lui envoyer un message lorsqu'il est arrivé. J'ai compris qu'il était venu chez moi à moto parce qu'il avait un casque autour du bras - ainsi que deux bouquets de tulipes entre les mains - lorsque je lui ai ouvert la porte. Et putain qu'il était beau. Il avait mis du noir sur ses yeux. Un de ces trucs qui vous donne un regard un peu mystérieux, et ça lui allait si bien. Mon coeur s'est mit à battre trop fort. Je suis resté planté comme un idiot sur le pas de la porte sans rien dire, mais il m'a sourit et m'a demandé s'il pouvait rentrer alors je l'ai laissé passé en me retennant de ne pas l'attirer contre moi directement pour l'embrasser pendant des heures.

Il a retiré son manteau en me demandant comment j'allais, et j'ai bafouillé une réponse approximative parce que je pennais à ralentir mon coeur et que ça me faisait pesque mal tellement il battait fort dans ma poitrine. Je ne pouvais pas m'arrêter de le regarder. J'en étais incapable parce que ce détail que son regard le rendait foutrement sexy et ça me retournait un peu le coeur. Putain, Louis était vraiment sublime et ça me coupait le souffle.

Il était là parce qu'il devait m'aider à préparer un gateau pour la soirée, à la base. Un gateau au chocolat que j'aurai pu faire tout seul, mais il m'avait proposé de venir l'aider "au cas où je brûlerai ma cuisine" et je n'avais pas pu refuser, alors il était là et moi je perdais tous mes moyens et je crois qu'au fond, ça me terrifiait un peu. Peut-être qu'en vrai, je ne voulais pas ressentir cela. Je crois que je ne pouvais pas? Mais je crois aussi que j'étais incapable d'y penser trop fort parce que ça me faisait trop mal à l'âme. Alors j'ai essayé d'arrêter d'y réflechir et j'ai rejoins Louis qui était déjà dans la cuisine en train de danser tout en sortant les ingrédients de mes placards. Le truc que j'avais remarqué, avec Louis, c'est que je crois qu'il ne pouvait pas vivre sans musique. Et ça aussi, ça faisait parti des trucs qui le rendait lui. Et c'était merveilleux.


Enfin. Je l'ai rejoins dans la cuisine et lorsqu'il m'a vu, il m'a entrainé dans sa danse un peu, et puis la mysique s'est terminé et il a embrassé ma joue avant de se détacher de moi pour me demander en souriant comment s'était passé ma journée.

- C'était banale, j'ai alors répondu distraitement.

- Je refuse de croire que la vie d'un mannequin est banale, Harry, il m'a répondu, et ça m'a fait sourire.

- Et bien, je suis rentré, je me suis changé et je suis parti à ma scéance photo...

- Harry.

Et le regard qu'il m'a lancé m'a fait éclaté de rire.

- Le thème de la scéance, c'était la littérature. C'est un ami à moi qui gérait le shoot. Un ami de mon école, quand j'y étais encore. Hiro.

- Il est créateur?

- Il essaie de faire ses marques dans ce monde un peu trop brusque, donc pour l'instant il n'est pas consideré comme tel, mais tu verrais comme il est doué... Moi je suis parti dans le mannequinat après l'école parce que j'avais déjà un contrat, mais lui il a continué dans la création, et c'est si beau ce qu'il fait... En ce moment, il est sur une collection qui s'inspire de la vision ésthétique qu'on donne à l'amour des lettres et il avait besoin de moi pour présenter ses tenues dans son book.

Martyre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant