« Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser. »
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Nous étions rentré de chez Lucille depuis près d'une heure. Il était tard, mais la lune était ronde et tout autour de nous était clair. On était chez moi. Il n'avait pas voulu rentrer chez lui alors on était chez moi. On avait allumé la télé qui servait plus de fond sonore à notre câlin qu'à autre chose, mais la télé tournait quand même et c'était merveilleux d'avoir Louis entre mes bras. On parlait à peine. Louis riait parfois des bétises qui sortaient de la télé et j'aimais tellement l'entendre rire. Pour rien au monde je n'aurai voulu être ailleurs. Sa peau était si douce sous mes doigts - que je laissait trainer doucement le long de ses bras - et je me sentais merveilleusement bien avec Louis si près de moi.
Mais il y a eu un moment où j'ai eu soif. Au début j'ai ignoré cela parce que je voulais rester contre Louis pour une petit eternité, mais j'ai fini pat tousser comme un abruti alors je me suis détaché de lui, ce qui m'a valu des grognements à moitié crédible de sa part, et je suis parti dans la cuisine pour me servir un verre d'eau. Mais arrivé là-bas, je me suis rendu compte que les tulipes que Louis m'avait apportés étaient toujours dans l'eau de l'évier à attendre que je les libère de leur étreinte de papier ; J'étais en train de mettre ces jolies tulipes dans un vase avec de l'eau lorsque Louis est arrivé derrière moi. Ses mains se sont enroulées autour de ma taille et il a collé son torse contre mon dos, et puis il a commencé a embrassé ma nuque tout doucement, avec des baisers papillons. Ça m'a fait rire un peu, parce que c'était comme une plume sur mon cou et que ça chatouillait un peu, mais je me suis évidemment reculé contre lui plus encore pour qu'il continue, parce qu'au delà d'être chatouillant, c'était vraiment doux. Alors je l'ai senti sourire contre ma peau, et ça m'a fait sourire par automatisme aussi.
- Déjà accro? j'ai dis.
- Et alors? Et puis tu mettais trop de temps à revenir de toute façon, il a répondu dans un souffle qui s'est échoué derrière mon oreille.
Et puis il s'est mis a m'embrasser dans le cou avec plus d'insistance, laissant trainer ses lèvres plus longtemps sur ma peau et c'était si lent, contrairement à mon coeur qui battait bien trop vite. J'avais tant envie de me retourner tout de suite, d'attraper son visage entre mes doigts et de l'embrasser pendant des heures durant, mais je ne ne l'ai pas fais parce que j'aimais bien trop avoir son corps si proche du mien et ses lèvres sur ma peau pour bouger ne serait-ce qu'un tout petit peu. Et je crois bien que je n'avais ressenti quelque chose d'aussi intense depuis bien longtemps.
Louis s'est détaché de moi un instant. J'ai commencé à émettre une plainte mais j'ai tout de suite arrêté quand il a murmuré contre ma machoire avoir la voix bien rauque un "Je peux?" tout en embrassant un peu plus franchement l'angle de ma machoire. Et j'ai dis oui. Bien sûr que j'ai dis oui. Je voulais tout ce qu'il voulait à vrai dire. Alors son visage est retombé sur ma nuque et il a attrapé de ses lèvres la peau entre mon cou et le début de mon épaule pour y laisser une marque. Et il a recommencé une fois. Puis une autre fois. Et encore une autre... Ma tête s'est penché sur le côté un peu inconsciemment pour lui laisser tout l'espace, et j'ai fermé les yeux doucement. Il ne faisait pas grand chose en vérité, mais ça me rendait déjà fou. Je respirais trop fort et le souffle de son nez qui s'échouait sur ma peau humide mêlée à la douce torture de ses lèvres n'arrangeait rien. Et merde, j'étais déjà tellement fichu... Et il a continué d'embrasser mon cou jusqu'à arriver à la base de ma machoire, juste en dessous de mon oreille. Là, il s'est arrêté encore une fois, juste pour me demander si ça allait et peut-être aussi pour canaliser son souffle, parce que lui aussi respirait fort et ça m'a rassuré, d'entendre que je n'étais pas le seul de nous deux à en avoir le souffle coupé.
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Martyre.
Romance*˖ On était comme des aimants, impossible à détacher. On était des aimants, des aimants qui s'aimaient. ˖* Et c'est parce que l'adrénaline, parce que la nostalgie, parce que l'art, parce que la vie. C'est parce que l'un en voit un partir et parce q...