̶D̶é̶c̶i̶s̶i̶o̶n̶.̶
Février - Louis.
Il est de ces personnes qui ont les plus doux Rires du monde. Je crois que son sourire est l'un des plus beau cadeau de l'univers. Il rayonne. Harry est l'une de ces personnes qui vous fait vous sentir heureux rien que par sa présence, dégageant une aura terriblement apaisante et solaire, et je crois que j'apprécie un peu trop sa présence pour qu'elle me soit dispensable. C'est simple, avec lui je me sens bien, presque toujours bien. Même quand j'ai l'impression que le monde me roule dessus, et que je me fais engloutir trop profondément dans les abîmes du mal-être de mon âme, Harry est comme cette lumière qui viendra toujours me rattraper du bout des doigts. Un rayon de soleil.
Il m'a amené chez lui, après notre fuite du parc. Il m'a amené chez lui, et m'a demandé si j'étais fatigué, et bizarrement, je crois que je ne l'étais pas, alors il m'a proposé que l'on regarde une série tous les deux. Alors j'ai dis oui, pensant qu'il allait mettre une de ces séries anglaises super connues, du genre de Friends, ou alors The Office, mais non, il a été dans le replay d'une de ces chaînes dites pour enfants, et il a mit We bare bears, un cartoon un peu (très) drôle et surtout affreusement adorable (et un peu stupide aussi, mais cela fait son charmes) qui met en scène des ours (un polaire, un brun et un panda) qui essayent de s'intégrer tous les trois dans la société humaine. Et je crois que c'était la meilleure chose à mettre pour terminer cette soirée (nuit en fait) de douceur. On a regardé deux saisons, avec lui qui passait son temps à commenter tous les faits et gestes des personnages et moi, mort de rire, qui lui répétais en boucle de la fermer, avant qu'il ne finisse par s'endormir, vers sept heures du matin.
Mais moi je n'ai pas réussi, surtout après avoir reçu un mail de la prison, m'informant que Ryse souhaitait me voir dans l'après-midi. En fin d'après-midi. Un mois que lui et moi ne nous étions pas vu, ni adressé la parole, et ce malgré ses innombrables appels, resté sans réponse parce que j'allais trop mal pour décrocher. Je suis retourné à la fenêtre de la chambre d'ami d'Harry, pour m'asseoir au bord, pour essayer de penser à autre chose, mais je n'ai pas réussi. Parce que quelque chose était rentrée dans mon esprit, et que ce quelque chose n'en sortirai probablement jamais avant qu'il se produise. Et je crois que j'avais bien trop peur que ça se produise vraiment. Même si je crois que c'était inévitable. Parce que ça voulait dire faire face à la réalité pour de bon, et que je crois que j'avais bien trop peur de cette réalité que j'avais pourtant bien trop imaginée. J'avais trop mal, trop peur, trop tout. Alors comme toujours, parce qu'il est celui qui m'est le plus précieux, et celui qui me connait le mieux, j'ai appelé Zayn. J'ai appelé Zayn, et il a tout de suite décroché, la voix endormie. J'étais sûr de l'avoir réveillé, et je m'en voulait déjà de l'avoir fait, mais je n'ai pas eu loisir à trop y réfléchir, parce qu'il m'a tout de suite dit:
- Louis? Tout vas bien?
Mais moi je ne savais déjà plus quoi dire, les mots bloqués dans la gorge, sans réelle raison, je crois. Alors il a répété mon prénom, et je pense que j'ai eu peur qu'il raccroche, et que je retrouve tout seul, car après sa quatrième répétition de mon prénom, j'ai précipitamment dit:
- J'ai besoin de parler Zayn. Je suis déso-
- Tu veux venir à la maison? m'a-t-il alors directement proposé, mais je me refusais à laisser Harry en plan encore une fois, alors j'ai décliné l'offre, et je lui ai dis de lancer un facetime. Je devais le voir, même si ce n'était qu'à travers un écran. Alors il m'a dit d'attendre un peu, et je l'ai entendu bouger, une porte s'ouvrir, se fermer, ses escaliers craquer, puis il a lancé la facetime, et quand sa tête m'est apparue, mon hypothèse s'est confirmé, il venait de se réveiller. Je n'ai rien dit, attendant qu'il parle d'abord. Alors j'ai attendu, et puis je l'ai vu froncer les sourcils, juste avant d'entendre un:
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Martyre.
Romans*˖ On était comme des aimants, impossible à détacher. On était des aimants, des aimants qui s'aimaient. ˖* Et c'est parce que l'adrénaline, parce que la nostalgie, parce que l'art, parce que la vie. C'est parce que l'un en voit un partir et parce q...