DJEFA: dilemme ?

19 - ... n'est pas morte

Moi: si mais il a même pas donné un pourcentage exacte, il a juste dit ces chances sont minimes, ça se trouve c'est tellement bas qu'il ose pas me le dire.

Lui: tout se passera bien crois moi

Moi: qu'es-ce que t'en sais ?

Lui: j'ai fois en Dieu, il fera ce qu'il y a de mieux

Partie 19 _________________

Moi: ce qu'il y de mieux serait qu'il me laisse ma mère, je n'ai plus qu'elle. Je suis pas prête à être séparé d'elle.

Lui: tu ne le sera jamais, et je pense que personne dans ce monde n'est jamais près pour ça même si c'est inévitable, prions juste que ça arrive le plus tardivement possible. Bon tient ça, je te ferais un autre virement, et surtout si tu a besoin de quoi que ce sois tu m'appelles

Moi: mais tu fais déjà tellement pour moi, tu sais pas a quel point le seul fait d'être là, de m'écouter me remonter le moral m'aide.

Lui: tient ça, c'est normal ce que je fais, tu aurais fait pareil a ma place.

Il m'a donné 3 billet de 10 milles, je sais même pas ce que j'en ferais vu que le docteur dit que mes oncles s'occupent de tout. Mais bon autant le garder de côté parce que on ne sais jamais avec eux

[...]

Tonton Oumar: tu étais censé finir à 15h, il est 17h Djefa, ou était tu ?

Moi: donc tu a pris mon emploi du temps ?

Lui: ou était tu ?

Moi: je suis allé voir ma mère a l'hôpital, comme personne dans cette maison n'a assez de cran pour me dire ce qui se passe, je suis parti chercher les informations moi même

Lui: reviens ici, DJEFA JE TE PARLE

Je ne lui réponds pas et me dirige vers ma chambre. Je sais pas ils se prennent pour qui a vouloir me mettre a l'écart comme ça, alors que c'est ma mère qui est malade bon sang. Ça aurai été Fama je comprendrais mais moi je suis tout à fait capable de comprendre ce qui se passe, j'ai le droit de savoir.

[...]

Issa: je lui parle aujourd'hui tu passe vers 12h

Moi: je pense que je vais aller voir ma mère a l'hôpital et y rester si possible, ça peut attendre.

Lui: okey

Moi: bon on y va Fama.

Je lui ai prise la main et on a traversé la, on avait croisé Issa en chemin, il allait au lycée, moi je n'ai cours les vendredis.

J'ai déposé Fama puis je suis allé l'hôpital voir ma mère, cette fois ci elle était réveillé, il allait lui faire sa mastectomie ( ablation du sein ) le samedi.

[...]

?!: La bagarreuse.

Moi: iow deh digua bayi, cas ken douko topé ni bamou seuss ( tu vas me laisser tranquille toi, y'a pas a rester bloquer sur ça comme ça )

Il rigole et s'assoit à côté de moi

Khalifa: sérieusement pourquoi tu l'a attaqué comme ça, dans les escaliers en plus, ça part de ma chérie jusqu'à se tirer les cheveux, vous êtes hypocrites hein.

Moi: elle l'a bien cherché.

Lui: mais rare gua WhatsApp deh ( mais je ne te vois plus sur WhatsApp toi )

Moi: j'ai vendu mon téléphone, et j'ai retéléchargé hier sur mon ancien téléphone, j'ai pas encore répondu à tout mes messages.

Finalement l'opération de ma mère a coûté plus de 200 000 et ensuite il lui fallait un traitement des métastases et aussi une chimiothérapie, en tout ça devrait coûter 900 000. Je savais que mes oncles allait pas pouvoir tout couvrir, j'ai donc vendu mon nouveau téléphone, vu qu'il était neuf j'ai pu le vendre au même prix que je l'ai acheté.

Ça s'est fait très vite grace a mes réseaux sociaux du coup j'ai repris mon ancien téléphone, que je n'avais pas eux le temps de vendre vu ce qu'il s'est passé.

J'ai donné l'argent a mon oncle et ils ont complété les 1/3 qui restait pour payer le traitement.

Depuis lundi elle a l'air d'aller de mieux en mieux, j'ai repris espoir, et hier malgré que mes oncles me l'ont interdit, je suis parti chercher Fama a l'école et je suis parti avec elle a l'hôpital, elle a beaucoup pleuré mais bon elle était contente de voir que maman allait mieux.

Khalifa: lolou kay, mais sinon naka la ( c'est ça alors, mais sinon comment tu vas ).

Moi: oui ça va, du moin ça peut aller, et toi ?

Lui: je suis toujours en forme moi.

Je rigole tout en lui tapant l'épaule : t'es débile abusé.

Lui: bon je vais y aller avant que le prof ne revienne, tu finis à quel heure ?

Moi: 16 mais y'a moyen que je parte avant

Lui: pourquoi ?

Moi: pour sécher les cours

Lui: et pour aller ou ?

Moi: ce ne sont pas tes affaires dégage

Il rigole: khamon na né fi guay moudié ( je savais que ça allait se finir comme ça)

Moi: fallait pas demander alors.

Il est parti, j'ai sorti mon cahier de svt et j'ai relu ma leçon en attendant l'arrivée du prof.

Elle est arrivé et on a commencé, je suis comme a mon habitude dans ce cours en particulier quand j'ai vu mon oncle Lahat arriver.

De la je pouvais voir ce qu'il de passait dans le couloir donc je l'ai vu. Il est venu toquer a la porte et la prof est sorti lui parler. Ils s'était éloigné un peu je pouvais les voir mais pas les entendre.

A un moment la prof s'est retourné m'a regardé puis a continué sa conversation. Puis elle est revenue et m'a demander de ranger mes cahiers et rejoindre mon oncle.

Ce que j'ai fais vu que je voulais absolument savoir ce qu'il faisait la.

Moi: qu'es-ce que tu fais la, je n'ai rien fait moi.

Lui: je sais, suis moi

Moi: qu'es-ce qui se passe ?

Lui: je t'expliquerai une fois dehors.

Je l'ai suivi, il m'a demandé de l'attendre devant la surveillante mais je l'ai quand même suivis. Il a demandé une autorisation d'absence pour moi jusqu'à lundi, je comprenais vraiment pas ce qui se passait, on est jeudi pourquoi il veut me faire rater des cours comme ça.

J'allais bien le savoir vu que la surveillante lui a demandé le motif, il m'a regardé et m'a dit de sortir

Moi: je ne sors pas, je veux savoir pourquoi alors que j'ai rien fait de mal

Lui: mettez décès, sa mère est décédé.

Moi: quoi tu mens, elle allait très bien hier

J'ai commencé a le frapper en lui criant de dire la vérité, ma mère n'est pas morte, elle est a l'hôpital mais elle va bien.

Il m'a prise les bras pour me calmer, je pleurais déjà, c'était pas possible.

Lui: je suis désolé, mais elle a rechuté ce matin son état s'est empiré et elle est décédé

Moi: *pleure* non dit moi que c'est faux, c'est juste blague, dit moi qu'elle va bien...

Il ne répond pas et prend le billet que la surveillante venais de finir de remplir.

Lui: on y vas

Moi: non dit moi d'abord la vérité, elle est pas morte n'est ce pas ?

Lui: si Djefa, ma sœur est bien décédé, vient.

Il me prend la main et on quitte la surveillante.

Dans le cours je marchais derrière lui la tête baissée, mes yeux étaient débordé de larmes.

Y'avais quelques élèves dans la cours et quand j'ai relevé la tête, j'ai croisé le regard de Khalil, il était avec Djamila et Issa.

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