18 - votre mère a contracté un...

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Bref on est sorti, dite vous que le fait qu'il m'ai défendu ne voulais strictement rien dire, dès qu'on a quitté le bureau, je me suis mangé une gifle.

J'ai direct reculé en me tenant les deux joues, sinon j'allais en recevoir une deuxième...

Partie 18 _________________

Lui: depuis quand tu te bats toi hein ? Dans les escaliers en plus, si t'étais tombé il allait se passer quoi ?

J'ai pas répondu hein, je l'ai laissé gueuler. Il fini par s'arrêter en me disant.

Lui: on en reparlera à la maison, retourne en classe.

Il est parti et moi je suis remonté, le cours était déjà terminé. J'ai pris mes affaires et je suis parti, il me restait encore une heure d'anglais mais bon c'était pas important.

Je suis allé à l'hôpital voir ma mère, peut-être que le docteur acceptera de me dire ce qu'elle a même si au font de moi je pense que je le sais déjà.

Il l'avait amené dans une clinique privée et heureusement parce que l'hôpital public y'avais plusieurs pavillon, genre plusieurs bâtiments pour chaque domaine ( pédiatre etc ...) j'allais me perdre.

Je suis arrivé, et j'ai demandé son nom à la réception, elle m'a donné le numéro de sa chambre et l'étage, bien-sûr après m'avoir demandé qui j'étais ect..

Bref je suis allé à sa chambre, elle dormait ou était inconsciente je sais pas trop, je me suis assise sur la chaise a côté du lit et lui est tenue la main, elle était toute froide et pâle.

Moi: yaye *doucement*

Je me suis répété plus fois mais elle n'a pas réagit, j'en ai conclu qu'elle était sûrement inconsciente, elle était sous respiration artificielle et était relié à plusieurs machines par des fils conducteurs mais ça je ne savais pas a quoi ça servait.

Je suis quand même resté, j'ai posé ma tête à côté d'elle puis ai mis sa main sur mes cheveux.

Je suis resté plusieurs minutes comme ça avant que la porte s'ouvre sur le docteur.

Je lui ai demandé ce qu'elle avait exactement mais il était un peu hésitant.

Moi: c'est ma mère, s'il vous plaît j'ai le droit de savoir.

Lui: écoutez mademoiselle, je pense qu'il serait préférable d'at...

Moi: non, je veux savoir ce qu'elle a, vous ne pouvez pas me laisser dans l'ignorance comme ça.

Lui: d'accord suivez moi dans mon bureau.

Je l'ai suivi jusqu'à son bureau, on est entré puis on s'est installé.

Lui: bon il y a un mois votre mère est venu faire une visite parce qu'elle ressentait des douleur sur la poitrine, particulièrement au seins mais aussi au niveau du fois et des poumons.

Moi: comment ça il y un mois, ça fait peine 2 semaines qu'elle a commencé a avoir des douleurs, c'est moi qui lui ai dit d'aller à l'hôpital.

Lui: je pense qu'elle n'a pas voulu vous inquiéter en vous informant de son état, mais ça fais bien un mois. Par la suite elle est revenue pour des examens plus approfondis et on a détecté des cellules cancéreuses au niveau de ses seins et de son foie. Votre mère a contracté un cancer du sein, mais vu que ça n'a pas été détecté plutôt, les cellules cancéreuses se sont détaché de la tumeur primitive et ont migrés vers le fois et les poumons. Les métastases se sont très vite proliféré et elles perturbent progressivement le bon fonctionnement de son foie privant l'organisme du rôle  détoxifiant de cette organe, au niveau des poumons le tumeur n'est pas encore très développé mais en grossissant les métastases peuvent empêcher les poumons de capter l'air. Vous l'aurez compris son état est très critique. La maladie a été découvert tardivement, précéder a une ablation du seins, n'arrangeait pas grand chose vu que les métastases ont eu le temps de se disséminer dans l'organisme.

Du peu que j'en sais du langage anatomique grâce aux cours d'Svt, j'avais a peu près pu comprendre ses explications

Moi: elle est a quel state, et pourquoi n'a t'elle rien remarqué plutôt, je veux dire dans le cas du cancer du sein, ça gonfle non ?

Lui: elle en est a la fin du stade II, la tumeur à dépassé les 4 cm, ce n'est pas si visible, sauf si elle s'était fait dépisté ou fait une palpation mammaire.

Moi: mais il y a 4 stade donc il est au stade 2, elle a des chances de s'en sortir.

Lui: oui mais ses chances sont comment dire assez restreinte, car sa tumeur est de grade 3, donc même si elle est de 4 centimètres elle est beaucoup plus agressive, ce qui fait que les métastases se sont propagé et ont atteint des organes vitaux. Pour le moment on lui administre un traitement contre les métastases, et on va aussi procéder une ablation du seins pour stopper la prolifération des cellules cancéreuses.

Moi: ça coûte combien l'opération ?

Lui: vos oncles vont s'en occuper, je leur ai déjà parlé.

Moi: est-ce qu'elle va s'en sortir.

Lui: honnêtement nous ne pouvons qu'espérer son état au niveaux du fois et très critique. Toute fois gardez espoir, elle a quand même des chances de s'en sortir aussi minimes soit elles

Moi: je peux retourner la voir ?

Lui: oui mais ne rester pas longtemps, même si elle est inconsciente elle peut vous entendre, il est préférable dans ce cas que les visites soit de courtes durées.

Moi: d'accord merci.

Je suis retourné dans sa chambre, et y suis resté quelques minutes avant de partir comme me l'a recommandé le médecin. Ablaye était venu me chercher à la fin des cours mais comme j'étais déjà parti je lui ai dit d'attendre donc je l'ai rejoint devant le lycée.

On est allé à un resto à côté du lycée. A vrai dire ici c'était un peu le repère des élèves, pas mal venais ici après les cours ou même en pause, ça ne m'étonnerait pas de voir Khalil débarquer mais honnêtement en ce moment c'est le cadet de mes soucis.

On s'est installé puis on a juste commandé des boissons

Lui: tu vas mieux toi *me caresse la joue*

J'enlève son bras et le dépose sur la table, il est bien aimable, mais je préfère qu'il ne me touche pas.

Moi: je vais bien.

Lui: et ta mère, qu'as dit le docteur

Je lui explique tout en détail tout en retenant le plus possible mes larmes, ça aurai été au téléphone j'aurai pu pleurer et me lâcher au calme, mais en face j'ai vraiment du mal avec ça.

Lui: soyons optimistes, elle s'en sortira

Moi: non mais le pire c'est que, elle le savait enfaite et elle ne m'a rien dit, il a fallut que je remarque de moi même et ... et même la encore elle m'a menti... j'aurai pu comprendre, je suis plus une petite, je comprends pas pourquoi me le cacher et ...

Lui: *me prend la main* calme toi, si elle ne t'a rien dis ce n'est sûrement pas pour te faire du mal, regarde comment ça t'affecte maintenant, c'est tout ce qu'elle voulait éviter.

Moi: j'ai peur Ablaye, j'ai peur... imagine elle s'en sors pas, si elle meurt je...

Lui: arrête de dire ça, faut pas commencer à perdre espoir maintenant, elle s'en sortira, si dès la tu commences à imaginer le pire ça ne vas que te faire du mal bébé, crois en Dieu, et prie le de l'aider, faut rester optimiste le docteur dis qu'elle a des chances de s'en sortir non ?

Moi: si mais il a même pas donné un pourcentage exacte, il a juste dit ces chances sont minimes, ça se trouve c'est tellement bas qu'il ose pas me le dire.

Lui: tout se passera bien crois moi

Moi: qu'es-ce que t'en sais ?

Lui: j'ai foi en Dieu, il fera ce qu'il y a de mieux.

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DJEFA: dilemme ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant