DJEFA: dilemme ?

29 - embarras

Partie 29 _________________

Embarras ! Au sens figuré, ce mot peut être interprété comme une confusion de plusieurs choses difficiles à débrouiller. Précédé de l'auxiliaire avoir et un petit complément du genre *du choix*, c'est une incertitude une hésitation face à plusieurs possibilité.

Mais avec l'auxiliaire être, et au participe passé, c'est autre chose. Souvent un malaise face à une situation donné dans laquelle on ne sais que dire ni que faire.

Et bien moi, j'ai une capacité à me monter la tête toute seule et m'imaginer des scénarios aussi improbables que farfelus, en me demandant que ferais je si ça arrivait.

La toute suite je préfère me dire que c'est j'ai trop d'imagination, après tout elle est à Dakar, comment pourrait-elle nous surprendre. Oui j'étais en train de m'imaginer Djamila débarquer et nous surprendre.

Khalil: qu'es-ce qu'il y a ?

Moi: dara, da am louma don khalat rk. Mais iow do agn, ma togu ba sonn gua nara tangualat sama thieb bi, dou amati ben gou. Beuguon nala sekhal sakh, wayé comme daguay diay nekh ya kham ( rien, je pensais à un truc. Mais tu ne veux toujours pas manger ? Je me suis pas démené en cuisine pour que mon plat finisse réchauffé et perdre toute sa saveur. Je voulais même te faire manger moi même mais comme tu veux faire ton désiré, c'est toi qui perds )

Il souris: si c'est toi qui me sers, je veux bien

Moi: fallait le dire avant ça, je fais plus

Lui: s'il te plaît

Moi: et j'y gagne quoi ? Je devais même plus te parler toi, regarde comment je me suis apprêté pour toi et tu me dis seulement t'es belle

Lui: j'aurai dis t'es belle aujourd'hui t'en aurais fait toute une histoire Djefa

Moi: fallait dire t'es magnifique alors

Lui: t'aurai protesté que tu l'es tout les jours

Moi: en tout cas, ton t'es belle la, c'était pas assez

Il rigole: wahhh, t'es sublime, ça te vas

Moi: oui *sourire* je vais te servir maintenant. J'arrive

Je suis allé dans la cuisine lui servir une assiette, il en reste encore il le finira plus tard.

A mon retour il avait zappé de chaîne, et avait mis un match de foot, il était presque 16 heures

Moi: du football a cette heure, Khalil toi aussi, t'abuses.

Je me suis assise à côté de lui et si déposé le plat sur la table. J'ai pris la télécommande pour changer, y'avais une chaîne sénégalaise qui mettait de la bonne musique alors j'ai laissé la.

Moi: t'a intérêt a pas rechanger, tourne toi vers moi

Bref je lui ai donné à manger comme un bébé, puis après ça j'ai fait du thé. Il a finalement remis son match, je l'ai laissé faire, ces musique qui disait toutes la même chose (mbeuguel) commençait à me souler.

Il avait la tête posé sur ma poitrine et je lui caressait les cheveux.

Le match s'est fini alors il s'est allongé la tête sur mes cuisses le sourire au lèvres

Moi: loy reh ni kou guiss ouroul aynni ni ( pourquoi tu souris on dirait tu a vu une ouroul aynni la ? )

Lui: bah j'en ai une en face de moi

Moi: ohh t'es trop mignon, je t'aime *je lui fais un bisous*

Lui: moi encore plus. Et j'ai hâte qu'on soit mari et femme