DJEFA: dilemme ?

13 - rechute

Partie 13 _________________

La rechute, c'est facile de juger quelqu'un qui pour la justifier dit: « j'étais encore trop attaché, je n'ai pas pu dire non », ou « j'étais trop attaché pour partir »

En vérité il faut la vivre cette rechute pour comprendre. Quand l'amour est encore là, même avec une volonté monstre, parfois on craque. Et j'ai bien dit parfois pas toujours.

Mais disons que aujourd'hui pour moi c'était ce parfois la, et j'ai rechuté, malgré tout les sermons que je m'étais fait a moi même de rester loin de lui.

Il a fallut que lui il s'approche pour que je ne contrôle plus rien.

Lui: c'est regrettable que tu sois partie. Dans le cas contraire ce ne serait plus des souvenirs mais un présent, sûrement très tumultueux mais quand même un présent.

Moi: tu sais que tu n'a qu'un seul mot à dire pour que ça soit ce présent dont tu parles.

Lui: tu sais très bien que c'est impossible.

Moi: oui, tu a une très bonne femme, alors ça serait mieux que tu reste loin de moi.

Lui: dit moi comment ? J'essaie de te haïr oui mais tout me ramène à toi

Moi: c'est pas toi qui disait: « le temps m'a réparé » ?

Il rigole: j'ai menti le temps ne m'a pas réparé

Il s'est rapproché et a posé ses deux mains sur ma taille et s'est penché pour m'embrasser.

J'étais toujours assise sur la table du bureau au lieu de le repousser, j'ai mis mes bras autour de son cou, et j'ai fermé les yeux. Mon cœur et mon corps ne demandait plus que lui.

J'ai raté un battement au contact de ses lèvres sur les miennes. J'étais consciente que ce qu'on faisait était mal mais je ne voyais que l'instant présent, on s'est embrassé comme si c'était la dernière fois, et ... ça aurait dû être là dernière.

Moi: on devrait pas tu sais ?

Il m'ignore et me fait un suçon, je frémis tout en restant mes bras autour de son cou.

Moi: arrête s'il te plaît

Lui: commence par desserrer tes bras de mon cou et ouvre les yeux.

Moi: j'ai pas envie, tu vas partir sinon ?

Lui: alors tait toi et laisse toi faire.

Il m'a embrassé a nouveau, ce petit manège à duré plusieurs minute, puis je me suis finalement résigné a le lâcher, mais lui il tenait toujours fermement ma taille. Tardivement certe mais j'avais réussi à reprendre mes esprits.

Lui: je n'ai jamais cessé de t'aimer tu sais.

Moi: je sais, et moi aussi... mais alors pourquoi tu ne m'épouse pas tout simplement. Je déteste la polygamie mais pour toi oui je l'accepterai.

Lui: je ne peux pas être polygame.

Moi: pourquoi ?

Lui: Djamila, elle a tout quitté pour moi, elle vient du Liban tu sais, et je ne pourrais être juste avec personne face a toi. Je ne peut pas lui faire ça, elle mérite pas ça.

Moi: tu as raison, alors ça serait mieux que tu parte maintenant.

J'ai enlevé ses bras de ma taille puis j'ai posé la paume de mes mains sur la table en baisant la tête, je comptais pas la relever tant qu'il serait pas parti, et puis de toute façon je pleurais déjà fallait pas qu'il s'en rende compte.