17 - convocation parentale

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Moi: ah oui je me souviens de toi, c'est comment le nom ?

Lui: Khalifa Aboubacar

Partie 17 _________________

Moi: ah yok si Sy rek mou nekh nak ( ajoute Sy seulement ça sera parfait )

Il rigole: c'est Gueye pour moi.

Moi: t'a tout gâché toi, ton nom de famille aurai du être Sy, ça rime tellement bien avec ton joli nom.

Lui: khana Tydiane gua ? ( tu est de la confrérie des Tydiane ? )

Moi: talibé Cheikh pire gua diakarlol ( tu a face a toi un vrai disciple des Tydiane ) je ne rate jamais mawloud

Lui: comme moi alors

Moi: ça se vois vu ton nom. Voilà toi j'ai faillit oublié yorel guama diourom ( tu me dois 25f ) *dis-je pour rigoler*

Il rigole: iow osé gua deh, déjà gua yoni ma madem, guay am loy wakh ( t'es culotté toi, déjà que tu m'envoie, j'y vais tu ose parler )

Moi: truand bi fayma sama diourom la wakh ( truand que t'es, rends moi mes 25 j'ai dis )

Lui: mougnal ma ba werr bi dé ( attend la fin du mois )

Moi: justement, on est le premier aujourd'hui.

Finalement je suis resté avec lui jusqu'à 10h. On parlé de tout et de rien franchement il était bon délire, j'avais même plus envie d'aller faire une heure de philo où on allait me parler de Hegel, le gars qui ne considérait même pas les noirs comme des être humain, ça se dit grand penseur ça ? ouverture d'esprit 0, il avait même pas l'intelligence de comprendre que la seule différence c'était la mélanine dans la peau.

Moi: bon je vais en cours, je veux pas rater une deuxième heure moi

Khalifa: tu ne vas pas prendre un billet d'absence ?

Moi: non, je vais aller barrer mon nom sur le cahier de texte, ou mettre du blanco dessus

Lui: si votre responsable le veux bien

Moi: da sagna bagn, kokou di tapette ( elle n'osera pas refuser, c'est une tapette )

On est entré dans le bâtiment, lui non plus il ne prenais pas de billet, mais c'est parce que sa classe n'avais pas cours a 8h, mais comme lui il se croît "assez important" il s'est retiré du groupe WhatsApp de sa classe donc personne l'a informé, et c'est bien fait pour lui.

Lui: vazi passe ton num, histoire de ...

Moi: d'accord mais bouma wo deh, yemal si WhatsApp ( ne m'appelle pas hein, limite toi a WhatsApp )

Il a sorti son tel

Lui: t'inquiètes tient

Moi: yallah nagn ko nangou rek ( inshallah on confisque le téléphone ).

La surveillance était juste à côté de nous, on s'était arrêté devant les escaliers, lui adossé au rebord de l'escalier et moi face a lui.

J'ai mis mon numéro et lui est rendu

Moi: tient, tu me fais signe sur WhatsApp.

Il a hoché la tête puis a rangé son téléphone. On a pris les escaliers, face a nous y'avais Khalil et Djamila qui descendaient.

On s'est regardé un moment, puis je suis passé à côté de Djamila en la bousculant

Djamila: eh mais fais attention

Moi: désolé dama la guagn ( je t'ai blessé ? )

J'ai mis ma main sur son épaule tout en lui murmurant a l'oreille

Moi: pas désolé enfaite, et que je ne te revois plus avec Khalil, sinon tu verras

Je souris en lui tapotant l'épaule.

Moi: balma degua, man mom dama eupal bouma ko diapé ( pardonne moi d'accord, je suis trop maladroite moi faut pas m'en vouloir pour ça )

Elle s'approche de moi a son tour

Elle: *chuchote* mani bateau dem, bateau costé ( j'ai dis lorsqu'un bateau quitte le port un autre prend place ) et puis à ce que je vois tu ne reste pas en mer longtemps, occupe toi de ton nouveau port, et laisse moi gérer celui que t'a laissé.

Elle rigole tout à me tenant le bras

Elle: moh grawoul ( c'est pas grave t'inquiètes ) ce n'est pas la peine de t'excuser autant ma chérie *s'approche de mon oreille, et me chuchote* en plus est tellement beau et souriant lorsqu'il est loin de ton emprise, tu vois comment je lui fais de l'effet

J'allais la pousser dans les escaliers mais Khalil a le réflexe de la retenir, elle m'a regardé choqué.

J'en avais pas fini avec elle, j'ai tiré ses braids pour l'attirer vers moi et l'ai giflé, j'ai pas pu continuer à cause Khalifa qui m'a très vite retenu, et aussi à cause de ses cris qui ont altéré les surveillantes.

Je ne me suis pas arrêté la, j'ai continué a me débattre pour l'attaquer de nouveau mais vu que je n'y arrivais pas je lui mettais des coups de pieds.

Les surveillantes sont venues nous séparer ensuite elles nous on amené toute les deux.

Djamila s'en ai très vite sorti en balançant que c'était moi qui l'ai attaqué, elles l'ont laissé partir, quand a moi après plusieurs minutes à me réprimander, l'une d'elle a décidé de me donner une convocation parentale.

C'est à dire que tant que j'aurai pas ramené un parents pour qu'elles me poucave, j'allais pas pouvoir faire cours, mais bon j'allais faire comme tout le monde hein, aller chercher un mécanicien dehors et le présenter comme mon oncle ou l'une des vendeuses devant l'école comme ma mère ou tante, ou même un inconnu dans la rue

Une des surveillantes (elle me connaissait): kay demaguo, sa tonton Oumar lay wo sou wathé diarfi, primaire bi soriwoul, andil billet bi gua dem diangui bou niowé dina la wo ( reviens, je vais appeler ton oncle Oumar, il va passer après ses cours, l'école primaire n'est pas loin, donne moi le billet et retourne en classe, je vais t'appeler quand il sera la )

Je lui ai rendu le billet tout en l'insultant dans mon coeur, cette sorcière je savais qu'elle allait me créer des problèmes juste parce que on habite dans le même quartier.

Je suis allé en cours, apparement les cries de Djamila n'avait pas seulement alerté les surveillantes, certain élèves aussi, même s'ils n'avaient pas vraiment vu grand chose, ils sont quand même parti inventer.

En arrivant en classe la fille avec qui je m'assois parfois m'a expliqué ce qu'il ont dit, que du pipo genre ils ont dit qu'on a même fallait tomber toutes les deux des escaliers, que c'est les deux garçon qui nous on retenue, bref du n'importe quoi.

[...]

13h 40 |

Prof d'Svt: Djefa, on vous demande a la surveillance.

J'ai déposé la craie sur la table vu que j'étais en train de corriger un exercice au tableau et je suis parti. Il a fallut qu'elle me dérange a mon cours préféré celle là.

Je suis arrivé a la surveillance, mon oncle Oumar était la, elles avaient déjà commencé a lui raconter les faits avec amplification bien-sûr, il les a écouté jusqu'à la fin puis il m'a défendu.

Lui: je vais lui parler, elle va s'excuser. Je pense qu'elle est un peu perturbé en ce moment parce que sa mère est a l'hôpital, sinon ce n'est pas une fille violente, ça ne se reproduira pas.

Une surveillante: on l'espère, sinon ça sera marqué dans son livret de bac.

Bref on est sorti, dite vous que le fait qu'il m'ai défendu ne voulais strictement rien dire, dès qu'on a quitté le bureau, je me suis mangé une gifle.

J'ai direct reculé en me tenant les deux joues, sinon j'allais en recevoir une deuxième...

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DJEFA: dilemme ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant