Another book (Erwin Smith x OC)

Chapitre 41 - Repas de mariage

Assis tous ensemble autour d'une table, les nouveaux mariés et leurs invités savouraient un succulent repas dans un restaurant gastronomique réservé à la dernière minute.

Ayant privatisé une salle, ils pouvaient en profiter pour parler fort sans déranger les autres clients.

Assise à côté de son époux, Elisa sentait la main de ce dernier se poser sur sa cuisse et faire des gestes circulaires tout en entretenant une discussion avec les autres personnes présentes.

C'était agréable d'être ensemble et même le Dilan qu'elle connaissait semblait serein malgré la situation. Lui avec son nouveau binôme Eren expliquait à Nanaba, Petra, Livaï et Mike comment ils s'étaient battus dans la rue. C'était hilarant alors qu'ils se tapotaient l'épaule en faisant de grands gestes ; le saké y était pour beaucoup.

— Tu es très belle.

La jeune femme se tournait vers Erwin en rougissant. Il avait chuchotait ces paroles dans son oreille créant des frissons tout le long de son échine et la faisant trembler sans arriver à se retenir.

— La couleur crème te va à merveille.

Il passait une main sur le kimono de la jeune femme sans pour autant quitter des yeux ceux de la brune.

Elisa posait sa main sur celle du blond bien trop entreprenante et lui lançait un regard assassin en montrant du menton leurs amis.

— Je suis bien heureuse d'être ton épouse, disait-elle en souriant.

Bien sûr qu'elle avait remarqué les coups d'œil de Petra et avait donc détourné le sujet pour ne pas être attrapé la main dans le sac.

Alors que le groupe mangeait et buvait, la fatigue commençait à gagner les traits de chacun.

C'est Petra qui signalait qu'elle désirait rentrer après avoir lancé un coup d'œil sur sa montre. Leurs enfants étaient sûrement endormis après les bons soins de sa propre mère, mais elle désirait rentrer et saluait donc ses camarades ainsi que félicitait encore une fois les jeunes époux avant de partir au bras de Livaï.

Mike et Nanaba devaient aussi partir puisque c'était bientôt l'heure d'ouvrir le Sunflower et ils invitaient tout le monde à continuer leur soirée là-bas. Eren comme Dilan acceptaient l'invitation alors qu'Elisa feintait être fatiguée.

Après avoir reçu les regards en coin de Nanaba et celui d'un faux semblant dégoûté d'Eren, les jeunes mariés se rendaient vers la voiture après avoir payé le dîner de tous leurs invités.

Dans la voiture, ils étaient silencieux comme si tout cela était nouveau pour eux ; et c'était le cas. C'était leur première sortie en tant que mariés, ils allaient aussi rentrer chez eux.

Bien sûr, Elisa n'avait pas eu le temps dans ce laps de temps à rendre son appartement et surtout de le vider. Il avait été décidé d'un point de vue logique qu'elle allait vivre dans la maison du blond puisque lui était propriétaire.

En vrai, ce n'était plus la maison du blond, mais la leur. Et alors qu'elle se trouvait devant la porte pour entrer le code, Elisa s'arrêtait net.

— Tu ne m'as jamais dit pourquoi tu avais choisi le 20/03 comme code.

Erwin qui jouait avec une de ses mèches de cheveux s'étant enfuie de sa coupe maintenue à la laque finissait par se concentrer sur son épouse.

— Date de sortie de mon premier livre. Tout pile le premier jour du printemps.

Elisa souriait avant de caresser les boutons du boîtier du digicode.

— C'est une excellente date alors.

Erwin la décalait en douceur et trafiquait quelque chose avec le boîtier électronique.

— Maintenant, mets le code.

Elisa fronçait des sourcils n'ayant pas compris ou vu les différentes manipulations et finissait par appuyer sur le 20/03 ; sans succès.

— Mets la date du jour.

Elle finissait par sourire en sortant son téléphone du petit sac et là, le sourire du blond fanait.

— Tu ne te souviens plus de la date du jour ?

— Si bien sûr, comment oublier cette date. Mais je préfère m'assurer que je ne rêve pas. Il est prouvé qu'on ne peut utiliser ou rêver de téléphone en dormant.

Elle déverouillait l'écran en souriant et appuyait sur les touches 29/04 pour ouvrir la porte d'entrée.

Avant même de pouvoir abaisser la poignée de porte, elle se sentait soulevée et entraînée dans la maison.

— Bienvenue chez nous.

C'est tout ce que le blond disait alors qu'il se penchait pour faire se rencontrer le bout de leur nez.

La nuit leur appartenait désormais alors que le kimono fleuri gisait à côté de la chemise d'Erwin sur le sol de leur chambre.