Les derniers instants

Pour qui ?

17 décembre 1975

L'homme inconnu : «  Je sais que tu as peur, je sais que tu sais qui tu es, que je connais absolument tout de toi. Tu pensais sérieusement que tu avais tout compris que tu connaissais toutes les fins possibles ! Haha ! Ça te fait frissonner à chaque fois qu'une nouvelle carte s'abat, dans un schéma familier, une histoire familière. L'histoire d'un étranger qui peut voir le bien en chacun de nous, une histoire où l'on peut tous se battre pour ce qui est juste, une histoire où nous pouvons tous surmonter nos moments les plus sombres. Mais cette histoire n'est pas celle que tu connais, il n'y a rien de plus terrifiant que d'avoir toutes les cartes posées devant toi et que soudain une autre carte arrive et change le destin de ta main entière ! Et qu'il n'y aucun moyen de savoir ce qui va se passer »

L'homme inconnu qui a été évoqué dans le chapitre, « l'homme qui rit » est sans grande surprise Verga, le petit frère de Michael Satory.

Cette scène prend tout son sens, ici et maintenant.

Pendant ce temps, Beyond passa ses nerfs sur Grâce, l'accusant d'avoir tardé à lui révéler le secret de Michael. Beyond est un homme prévoyant, il anticipe avec son savoir tous les futurs possibles et imaginables pour s'y préparer. Il le fit, à l'aide de sa connaissance mais il sait aussi que sa connaissance n'est pas parfaite et qu'il y a toujours une possibilité inconnue, un facteur X. Ce facteur X, Beyond cherche à l'éviter, à réduire sa portée, son impact en quelque sorte. Le fait que Grâce, lui a jamais dit le secret de Michael, l'a empêché de bien se préparer.

Grâce a rigolé puis lui dit « Fais moi confiance, j'ai un plan. » d'un air très sérieux.

25 décembre 1975

« Joyeux Noël ! » s'exclame Verga, à Penny toujours ligoter.

De plus, il était autour d'une table ronde et lorsqu'il ouvrit les yeux.

Penny a vu, Grâce, Maya, David Pig, Edward Black, eux tous ligotés, avec des bandages sur  leurs visages qui semblaient être ensanglantés.

Et sur la table, ils avaient tous devant eux, des couverts et surtout un couvercle bombé qui cache ce que contient leurs assiettes.

Puis Verga retira le couvercle, de manière simultanée pour que chacun voit ce que contenait l'assiette.

En physique quantique, il est dit que tant qu'une boîte est fermée, elle peut contenir tout et n'importe quoi, à n'importe quelle stade d'existence.
Celui qui regarde à l'intérieur, altère le contenu, chaque étape créant de nouveaux univers. De nouvelles possibilités.

Qu'est-ce qu'il y a dans la boîte ?

Tous les individus présents sur cette table ne se demandaient qu'une chose, qu'est-ce qu'il y a sous le couvercle ?

La peur les rongeait et Verga se comportait tel un majordome en retirant les couvercles.

Dans d'autres univers quantiques, le couvercle aurait pu contenir un plat, un objet, une feuille mais dans cet univers quantique là, voici ce qui était sous le couvercle : leurs visages.

Les assiettes contenaient la peau des visages qui semblaient être découpés de manière chirurgicale. Tous avaient le visage arrachés sauf Penny.

Verga les as tous drogués puis ensuite kidnappé, il avait anticipé ce plan depuis 4 mois. Tout était comme il l'avait imaginé, alors il ne pouvait que se sentir bien.

Pendant que les séquestrés se terrent, rien qu'en imaginant le fait d'avoir le visage arraché. Enfin, seul Grâce garda une expression très sérieuse, son regard montra qu'elle acceptait la mort. Elle maîtrise toutes ses émotions malgré que la peur se comporte plutôt comme étant un instinct donc beaucoup plus difficile à contrôler. Son courage c'était sa confiance, peu importe le scénario elle ne voyait pas échouer.