Ils sont trois.

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"C'est mon imagination qui a causé ma perte. "

L'année 2017, commençait mal pour Rayan car lorsqu'il a quasiment tout perdu selon lui en mars-avril.
Il avait pour exutoire, l'imagination.
Ce qu'on appelle exutoire, c'est ce qui permet à un indivu de se soulager en faisant une activité ou autre, lui permettant d'échapper à la réalité.

Dans notre cas, il imaginait un Rayan-idéal, beau, intelligent et digne.
Tout ce qu'il pensait ne pas être...

Ce " Rayan" avait tout et il sortait avec une fille, inventée, bien évidemment.

Son imagination, ce vivait comme une histoire dont le protagoniste réfléchissait vraiment différemment de lui-même. Il avait un bon état d'esprit au lieu de se lamenter lorsqu'un malheur arrive.

Il se galvanisait en disant : " Comment vais-je me sortir de là ?"
Un état d'esprit d'un homme pragmatique, ne se laissant que très peu avoir par la fatalité.

Rayan-idéal était heureux, il avait tout ce dont désirait le véritable Rayan.

" À l'époque, c'était vraiment le seul moyen que j'avais pour aller mieux. En 3ème, je prétendais d'aller bien, mais je voulais me tirer une balle dans la tête à chaque seconde. C'était drôle, j'écrivais dans mes notes à quel point je souffrais, à quel point j'étais une merde, à l'époque je m'étais comparé à un cafard mais j'y reviendrais plus tard. Puis, au bout d'un moment, j'étais vraiment jaloux de la personne que j'ai idéalisé."

Cette jalousie, l'a forcé de cesser d'imaginer cette idéal. L'idée officielle était de se confronter à ses blessures mais la réalité était tout autre : la jalousie le bouffait.

Alors début juin, Rayan a décidé de mettre fin à cette "masquerade", dans une ultime imagination avec son idéal. Il détruisit tout, tout ce que son idéal avait et lorsque d'une scène dans un parc alors que le monde était entrain de se briser...

Rayan-idéal : Pourquoi dit-il d'une voix tremblante c'était censé être ton échappatoire, tu étais censé être heureux comme ça, alors pourquoi ?

Rayan : Je ne voulais plus... Je ne voulais plus me mentir à moi-même encore.

Rayan-idéal : Menteur ! Crie-t-il, tu ne fais que mentir depuis le début ! Depuis le début tu n'as fait que te mentir à toi-même et tu vas continuer parce que tu n'es qu'un être faible voulant plaire aux gens. C'est ce que tu veux n'est-ce pas ? Être aimer, c'est ça que tu veux, non !

Rayan : Je..

Rayan-idéal : Je vais détruire la petite p*te que t'es ! Tu m'as absolument tout pris, tu m'as vidé, espèce de... Je te poursuivrais, je continuerais à vivre en toi jusqu'à la fin de tes jours et crois moi Rayan, je serais là dernière chose que tu vois !

Il s'est effondré en larme et alors qu'il avait cessé d'imaginer cette scène, ce Rayan-idéal ne s'est pas effacé. Il a continué à vivre et cette fois-ci, dans la réalité.

" C'est délicat à expliquer mais disons que le fait que je me sentais vraiment coupable d'avoir detruit le paradis de ce-derniers. Par soucis de culpabilité, j'ai continué de l'imaginer puis il a pris de plus en plus de place dans mon esprit et peu à peu je commençais à vriller mais ce n'était que le début, de ma descente en enfer."

Voix d'inconnu : "Hahahahaha" un rire bien aiguë, voire glaçant, un rire avec une tonalité sombre.

C'était de nouveau Rayan mais encore un qui était dans sa tête, celui-ci on peut l'appeler " Evil-Rayan" : il représente tout ce qui est de plus mauvais chez lui. Et il se présente comme étant le véritable Rayan, selon lui.

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant