Memento Mori

66 5 18
                                    

" En réalité, je n'ai jamais existé."

Mon nom est Penny Satory, mon histoire est aussi complexe que mon identité, j'ai été élevé par mon père, Michael Satory un ancien détective qui s'avère être un tueur en série. Il fut arrêté à mes 15 ans et il fut tué à mes 15 ans par un homme dont je n'oublierai jamais le visage, un clown se prénommant Verga, il aurait eu une relation avec ma mère et serait soi-disant mon vrai père. J'ai combattu cette antagoniste avec mon grand-père et ma belle-mère que je n'oublierai jamais grâce . Cependant, j'ai été victime d'une manipulation à très haut niveau, MK Ultra, mes souvenirs ont été manipulés. Je suis incapable de discerner le vrai du faux, tout cela à été mis en œuvre par un docteur se nommant Adler. Ce dernier, à même réussi à tromper la mort et il est réapparu sous un nouveau corps, sous un nouveau nom Gael. Un homme voulant asservir l'humanité pour soi-disant un projet de paix où les hommes seraient dépourvu de libre arbitre. Mon dernier souvenir, c'est d'avoir appuyé sur un détonateur pour tout exploser chez lui, je ne sais pas si ça a marché. Si cela a marché, cela signifie que je suis mort.

Maintenant, je me trouve dans un endroit où il n' y a que du vide, à observer les souvenirs de mon dernier patient : Rayan Tape.

Qu'est-ce qui pourrait le mieux le résumer, je dirais : c'est un menteur.

Il n'a fait que mentir durant les années qui vont suivre même ses blessures, ses peines elles ne sont créé que par lui même, pour lui même, pour avoir des arguments pour sa faiblesse, il feint sa folie et son trouble de personnalité. Gouter au spleen est un moyen d'accuser quelqu'un ou quelque chose d'autre de notre condition que soi-même. C'est ce qu'il fait à l'occurrence en jouant le personnage de tragédie en disant que tout est de sa faute mais en étant frustré du manque d'intérêt des autres à son égard. De là, à évoluer un désir puissant qui lui poursuivra longtemps : la volonté d'être aimer.

Lorsqu'il fut en seconde au lycée, il jouait le rôle du souriant et il était ce classique homme qui cherchait à mourir à chaque fois qu'il rentrait chez lui, même en faisant des activités, il se sentait toujours triste, il arrivait encore à ressentir à cette époque. Il recherchait l'attention de n'importe qui, il pouvait presque mourir pour cela et il ne pouvait que constater sa solitude ambiante et à ceux qui prétendait l'aimer, il prétendait aussi les aimer jusqu'à la séparation. Lorsqu'une personne l'abandonne, il n'est pas triste parce que la personne était partie mais parce qu'il devait encore être accompagné par la solitude et ces deux monstres qui surviennent à chaque moment de faiblesses lui torturer l'esprit.

Ce que j'ai pu remarqué c'est que ces souvenirs correspondait exactement à la récente patiente que j'ai eu Fades Rosa, le déclic fut lorsque j'ai vu la même scène où le jour de son anniversaire, il vu une personne qui est parti voir une autre cinq minutes après, ce fut la même scène avec Rayan sauf que c'était une femme qui lui a fait ça. Il était pendant 4 mois très énervé, il avait la rage contre ce monde et il était prêt à devenir le méchant ? Mais le méchant de quoi ? Il était bien trop faible pour être méchant alors pour répondre à sa haine afin de se calmer, ce n'est pas la haine qui est apparu, mais plutôt l'indifférence.

Son cœur ne ressentait définitivement rien, ni de tristesse, ni de joie, ni de haine, ce fut le vide absolu. C'est à ce moment qu'il est devenu un menteur.

Je me devais de réagir si je ne fais pas trop semblant je n'allais plus pouvoir être acceptée et j'avais peur, oui la peur j'ai continué à la garder en moi. J'avais peur d'être seul alors je devais continuer de faire semblant que les autres m'intéressaient que j'étais content quand ils étaient là que j'étais triste lorsqu'il partait il fallait que je continue à faire semblant !

Tu te rapprochais juste de ton idéal, Rayan. Tu te rapprochais juste de moi.

Ce fut, justement le début de la fin pour lui, il était plus ou moins relativement attirant en fin de deuxième année de lycée alors pour éviter d'être seul, il parlait à d'innombrable fils pour fuir et dont il espérait un amour sincère. Il ne pouvait pas en parler à une seule car il savait que cette dernière allait partir alors il anticipait la fin en commençant à chaque fois une nouvelle histoire en cours de route.

Toutes ces histoires prennent fin plus ou moins rapidement car elles vont vite et ce qui impactent mentalement c'est de la manière de voir à quel point il était remplaçable, à quel point il n'était rien pour autrui à quel point : Je n'existe pas. Il faisait semblant mais il n'était pas le seul à le faire, son problème c'est qu'il mentant en espérant créer un lien sincère et il à répéter ce cheminement tellement de fois qu'il s'est demandé lui même s'il était fou.

( Je t'ai déjà donné la définition que j'ai du mot folie ? )

Tous ces échecs à obtenir l'amour, son saint Graal, l'avait épuisé, vidé, exténué. Il en a logiquement jugé que son combat était peine perdue. En dernière année de lycée alors qu'il avait presque renoncé, il recommence encore en se concentrant sur une personne et en prenant son temps. Il a de nouveau échoué, encore et encore.

C'est son soi idéal, qu'il lui parlait pour encore plus le détruire psychologiquement pendant que l'autre riait.

Il était seul et il étouffait ces problèmes car personne ne le prendrait au sérieux, Rayan voulait mourir mais il l'était déjà mort. Son existence ne valait rien, il n'existait absolument pas pour les autres, lui qui à tant vécu pour être reconnu, à abandonner l'idée de l'être parce qu'il était mort tout en étant en vie. En plus d'être totalement mort à l'intérieur.

C'est totalement ce qu'il a voulu être le personnage tragique qu'il rêve tant afin de plutôt accuser les autres, plutôt que lui dans son malheur le pire dans tout cela.

Rayan tape au bout du compte, tu n'as été qu'un paresseux.

Je suis désolé, à vrai dire, de comprendre que je n'existais plus ou moins. J'ai cru que l'amour était un droit et que n'importe qui pouvait disposer de ce droit mais je me suis trompée et de ces erreurs sont venues toutes mes échecs dont je n'ai eu le courage et la force nécessaire pour apprendre de cela. J'avais mal mais je ne pouvait pas abandonner j'avais de l'espoir mais je suis un être humain terriblement horrible et mauvais. J'ai compris plus tard que je ne voulais ni être aimé ni fuir la solitude. J'ai mal, tellement mal d'avoir menti pour un but aussi puéril tout ce que je voulais c'était échapper à l'*****

Je confirme tu es bien le pire être humain, Rayan Tape.

Note :

Les écriture en italiques sont des dialogues entre Rayan et son idéal, ils se démarque par l'écriture en gras/italique qui désignent les interventions de son idéal .

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant