Son nom est Rayan Tape

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Autre titre : Les méandres de la folie.

Un monstre qui dévore un autre monstre pour survivre : est-ce du cannibalisme ?

Tadam ! exulte Verga en lui montrant tous les spectateurs dans la salle. Penny Satory sonné, il ne comprend rien, il remarque à peine qu'il était sur une pièce de théâtre. Lorsque Penny appuie son regard au fond de la salle, une minuscule tâche noir se mit à grandir.

Doucement mais sûrement.

Verga pousse de la scène Penny en lui disant d'aller s'asseoir. Le spectacle commence.

Daniel O'Bryan monte sur scène et des marionnettes représentant les parents de ce dernier, bougent derrière en répétant l'action de la mort de ses parents.  Ensuite, O'Bryan est sur le toit d'un immeuble, le décor à l'air si réaliste...

O'Bryan : Vous savez, avant de mourir, j'ai demandé à un docteur de me sauver. Personne en ce monde veut se suicider délibérément et pourtant cette personne m'a laissé mourir. Tout ce que cette personne m'a dit pour faire simple, c'est que la vie est dur et qu'il faut faire avec. Laissez moi rire, la vie m'a littéralement détruite et le dernier souhait que je voulais c'était être aimé et même ça je n'ai pas pu l'avoir. J'aurai probablement pas sauté si ce docteur m'avait dit qu'il m'aimait. J'aurai probablement pas sauté, si je savais qu'il n'allait jamais m'oublier.

Penny Satory monte sur scène, il a même sa blouse de médecin.

Satory : Non O'Bryan, tu te trompes je t'ai jamais oublié et je t'ai toujours apprécié...

Voix inconnue : Tu mens Penny, tu as juste été touché par son histoire rien de plus, mais au fond tu savais qu'il allait mourir. Tu n'en avais rien à faire, qu'il mourrait aujourd'hui ou demain. Tu voulais l'empêcher de se suicider juste pour ta conscience morale.

Satory : Non...

O'Bryan : Je me suis un jour demandé, c'est à partir de quand, que le monde a-t-il été aussi froid ? Pourquoi l'indifférence, le manque d'empathie, règne en maître dans ce monde. Je suis certain que si juste une personne ce serait mis à place, j'aurai pu retarder l'inévitable. Mais maintenant, c'est trop tard. Je suis...

O'Bryan se jette du bâtiment une nouvelle fois, sans que Penny tente de l'aider cette-fois ci.

Daniel O'Bryan disparaît en étant totalement recouvert d'une entité noir.

Pendant plus d'une heure des personnes montaient sur scène et disparaissaient de la même manière : recouvert par une entité noir.
Ces personnes en question démontrent le manque d'amour de Penny.

Ase Nold : Vous vous rappelez de moi, Docteur ?

Ase Nold, l'homme qui avait peur de la mort et qui a fini par mourir en même temps que sa bien aimée.

"Vous m'avez humilié, rabaissé, juste pour soi-disant me faire accepter ma mort. Combien de fois êtes- vous fier de me rappeler que je n'étais qu'un parmi tant d'autres. Que ma condition, mon comportement, mes actions n'étaient que le résultat d'une idéologie implicite ( la société ). Votre regard docteur, il ne transmettait rien, c'est a se demander si vous avez déjà aimé une personne ?"

Penny, indigné du scénario qu'il était en train de subir, s'agenouille au milieu de la pièce de théâtre. Ase Nold disparaît, aspiré par une entité d'énergie noir.

Cette entité se montrait de plus en plus présente dans la salle. Certains specteurs ont été aspiré par celle-ci.

La pièce change de nouveau de décor, celle fois-ci, c'est un manoir, celui d'Amina Street. Une ancienne patiente de Penny Satory.

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant