Chapitre 4

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La haine de Satory envers sa belle-mère c'était amplifié après leur conversation car il lui fallait bien une raison de la détester. Un mois sans que les deux s'adressent la parole, dû au fait qu'il l'évitait. Dans le couloir de la maison, leurs regards ont fini par se croiser. Ils se regardèrent droit dans les yeux, Satory l'identifiait pour la première fois et prit le temps de figer l'image de son ennemi. Il vit qu'elle était rousse aux yeux verts portant quelques tache de rousseurs au bout du nez, il fit la comparaison avec un renard roux. Grâce qui fait très attention aux détails, à remarqué que la pupille de Satory s'était dilatée à environ 45% lorsqu'il la vît. Signe que le cerveau envoie aux yeux, lorsqu'il voit une personne importante, afin de mieux la voir. Ils se dilatent simplement pour être en mesure de prendre cette personne plus clairement, ainsi voir cette-dernière nettement mieux, même si elle est entourée d'une foule. Que ça soit une personne que l'on aime ou que l'on déteste on la voit mieux que les autres.

Grâce l'avait très bien compris puis en elle naquit l'espoir qu'il la regardait avec amour, dans tous les cas c'était une bonne chose pour elle. Elle considère qu'il est clair que l'amour et la haine sont deux face d'une même pièce et on donne autant d'importance à quelqu'un que l'on aime aussi qu'une personne que l'on déteste.

À noter, une personne qu'on abhorre°¹ provient d'une frustration ou d'une déception envers la
personne.

Elle avait clairement envisagé que Penny pourrait la détester mais pour cette-dernière, la haine est une branche de l'Amour. Satory rentra dans sa chambre et ferma la porte en guise de rejet. Cependant sa volonté de lui parler n'était pas ébranlée et elle se mit à monologuer derrière la porte:

- Penny... d'une voix douce, je peux vaguement imaginer la situation que tu traverses. Ton professeur m'a appelé disant que même eux tu refuses de les écouter, tu suscites les moqueries de tes camarades et tu t'es isolé de la classe depuis un certain temps. Laisse moi te dire que tu n'es pas seul Penny, je m'inquiète sincèrement pour toi. J'aimerai que tu te confies à moi, pour cela je vais d'abord me confier à toi. Moi aussi à ton âge, j'avais une belle-mère néanmoins j'étais son souffre-douleur, elle me disait des choses horribles sur ma couleur de cheveu comme les autres. Selon elle j'avais pas d'âme, cela me faissait rire car sa n'avait aucun sens. Je vivais dans une famille de quatre enfants, je fus tout le temps la dernière à manger. De ce fait j'avais appris à faire des plats seule et j'ai travaillé pour gagner de l'argent car elle ne me donnait rien. Mon père lui ne me prêtait plus aussi d'attention, j'ai donc travaillé discrètement en tant que Baby-sitter mais des personnes malveillantes de mon collège l'ont appris et tu sais j'étais harcelée.. Un jour j'ai été agressé physiquement au début par un groupe de ma classe, ça me faissait rire un peu car ils y avaient aucune raisons à cela. Les humains sont si misérables, ils rejettent leur rage sur des proies et moi en tant que proie j'absorbais leur haine mais ça me faissait rire un peu car personne ne défendait les proies. Au fond de moi j'espérais qu'une lumière apparaisse, en outre que quelqu'un m'aide. Je criais au secours mais personne ne venait, j'ai donc eu l'impression de faire un cri sans son. Ahh oui ma solitude, j'avais du mal à la supporter.

Je me vois pas si moche pourtant mais les autres en ont décidé ainsi. Oui, l'enfer c'est les autres°² et durant un autre jour une autre agression par les même personnes. Ma belle-mère était passée par-là, on s'est regardé droit dans les yeux pendant que je me faisais frapper puis elle a continué sa route en m'ignorant. Je ne m'attendais à rien avec elle car elle est bête et les idiots sont si pathétiques. Une personne a eu l'idée de me violer et d'un coup moi qui me laissa gentiment me faire frapper car le monde avait beau me détester je savais qu'il était faux et toutes leurs tentatives pour me faire mal m'étaient bien insignifiantes. Néanmoins, ma mère ma toujours dis de ne pas perdre ce qui fait de moi une femme avant d'être adulte et j'y tenais beaucoup à ces mots. Je fus tétanisée par la peur, tout s'accélèrait autour de moi et leur visage se déformait sous forme de monstre souriant de m'infliger un châtiment.

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant