Le comédien

74 16 5
                                    

L'ampleur de l'affaire Michael Satory était de niveau nationale. La rentrée des classes approchait et Penny s'attendait à ce qu'il ne soit pas bien reçu.

Effectivement, malgré lui il est le fils d'un assassin et les gens n'ont pas tendance à faire la part des choses.
C'est-à-dire, accepter l'idée que le fils soit différent du père.

Surtout que l'absence de communication du père de Satory, l'a fait grandir sans réellement se sentir aimé par son paternel.

Accepter dans un lycée à Londres, il savait qu'il allait être mal reçu. Grâce lui a sollicité l'idée de pas y aller et il a catégoriquement refusé.
Il voulait voir quelle bêtise, l'humain allait encore lui montrer.

Alors tout en souriant et en imposant une image sûr de lui. Prenant l'air fier de lieu et positive comme son grand-père lui a appris. Il partit à l'école et lorsqu'il mit un pied dans l'établissement.

Les regards se multiplièrent vers lui et un garçon nommé David Pig commença à se moquer de Penny. David humiliant Penny devant les autres, il lui a ordonné de rentrer chez lui.
"Ici les fils de meurtriers, ne sont pas les bienvenus. " dit-il en ricanant et les autres riaient avec lui.

Un autre garçon nommé Edward Blake avait de l'empathie pour la victime cependant il a joint le troupeau.

Penny ne vit plus sereinement avec la solitude, il l'endure.

Pendant deux semaines c'était toujours l'harcèlement, devenu une routine pour lui cependant son mental n'était pas brisé.
Il trouvait sa force mental car il savait qu'il était au dessus de ceux qui s'amusaient à le tirailler. Cela peut paraître narcissique mais c'est un fait, il ne tombera pas à cause des autres.
De plus, Grâce avait réussi à avoir l'attachement de Penny. Le fait qu'il lui racontait ses journées, enleva aussi un poids psychologique en lui.
Il était certes parfois triste d'être persécuter mais une fois a la maison avec sa belle-mère, il en riait.

Lorsque les gens lui parlaient mal, il ne retenait pas leur mots et se répétait toujours des mots positifs pour être bien. Il avait conscience de son subconscient et de son pouvoir sur sa personne. Maitrisant son subconscient, il était l'image de ce qu'il pensait être. Une personne qui maîtrise son subconscient, ne peut pas tomber.

Une pensée que Grâce lui avait dit pour qu'il réalise d'autant plus l'importance d'être positif : " Penny tu sais, en physique quantique il est prouvé que les bonnes ondes, attirent les bons résultats. En outre, augmente les chances d'avoir ce que l'on souhaite. " Rajouté d'un sourire chaleureux.

En fin septembre, dans les couloirs à midi. Penny entendit des pleurs, par curiosité il décida de se rapprocher des bruits des larmes.

Il s'approcha et découvrit que l'origine des larmes fût ceux d'Edward Blake

Son profil vis-à-vis de Penny était simple, Edward est la personne qui sourit tout le temps, se montre disponible pour ses proches tout en suivant d'ailleurs leurs directions sans faire de choix par lui-même.

Penny : Alors comme ça tu pleures ?

Edward : Laisse moi, dans sa voix sortait une rage, tout en essuyant ses larmes.

Penny : Veux-tu que je te remonte le moral, petit garçon ?

Edward : ...

Penny : Mon père, m'a raconté une blague un jour. Je vais te la raconter tu verras c'est plutôt marrant.
" Un homme va chez le docteur. Il se dit déprimé, la vie lui semble dure et cruelle. Il dit se sentir seul dans un monde rempli de menace.
Le docteur lui dit "le traitement est simple, le grand clown Verga est en ville. Allez le voir, ça vous remontera le moral. "
L'homme éclate en sanglot et lui dit mais docteur ce grand clown Verga, c'est moi..."
Marrant n'est-ce pas ?

Edward : Qu'est-ce que tu me racontes ! Laisse moi juste tranquille et ne dit à personne que tu m'as vu comme ça !

Penny : Je le dirais à ma belle-mère Edward, je lui dirais que tu n'es qu'un comédien.
À vrai dire je l'ai toujours su, ton sourire n'était juste qu'un appel à l'aide, ça me faisait toujours rire de le voir.

Frustré Edward attrapa violemment Penny qui sourit. Tout en se rappelant de la fois où c'était lui qui avait agi de la sorte. Il ne pouvait s'empêcher de rire, car cette situation marqua son évolution. Edward se ressaisit et tout en baissant la tête il reprit la parole :
- Tu sais Penny, d'une voix basse au fond je comprends ton père. Il a compris tout comme moi que l'être humain a une nature sauvage. J'ai vu le vrai visage de l'homme et c'est cette nature bestiale qui est l'une des origines du mal. Je ne suis qu'une blague, une mauvaise blague...
Par mon sourire constant j'envoyais un message et ce qui est malheureux c'est que mes proches n'ont pas cherché à comprendre ce message. C'est toi que je ne connais que de nom, qui l'a compris.

Edward Blake s'en alla, tête baissée néanmoins lorsqu'il a vu une autre personne sur son chemin. Il recommença à être souriant.

Le lendemain, David Pig partit de nouveau attaquer verbalement Penny. Étonnamment, Edward Blake prit sa défense devant tout le monde et pour la première fois il a été lui-même. Il ne se souciait pas du regard des autres ni même des conséquences de cette action. En faisant ça, d'autres ont eu le courage de défendre Penny contre David et ses suiveurs. Parce qu'Edward est devenu un leader, entreprenant ses propres actions, fidèles à ses valeurs, sans se soucier de ce que pensent les autres. Vu que peu importe les réflexions que vous avez, il y aura toujours des gens pour être d'accord ou contredire.

Penny dixit :
" Edward Blake le comédien, devenu artiste."

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant