Introspection

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C'est assez incroyable et effrayant de se dire qu'une personne peut radicalement changer en une journée, à cause d'un seul événement.

De passer d'être une bonne à une mauvaise personne, en une seule journée.

Mais bien que le chaos puisse être merveilleux, il n'est pas éternel.

Nous sommes le 17 août 2021

Rosa a lu la lettre de Satory et Adler tapait sur l'ordinateur ce qui allait être les archives du projet Valkorion.

« J'ai bientôt fini » dit Adler en toussant légèrement.

Penny Satory arrive chez Adler, dans sa clinique qui ressemblait plutôt à un Manoir, près de Londres.

Son manoir, sa clinique, ses patients, mais uniquement Fades Rosa l'intéressait.

Une fois entrée dans la pièce où l'attendais Adler après les salutations, Il lui pose de suite une question.

Adler : Avez-vous déjà entendu parler de l'équation anti-vie ?

Satory : Non.

Adler : Ah d'accord. Alors vous verrez.

Satory : Mais de quoi vous parlez ? Qu'est-ce c'est ?

Son assistant Aloïs ramène Rosa pour la séance et Adler commence : « Rosa, c'est la dernière séance, raconte nous maintenant comment tu te sens. On doit apprendre à te connaître. »

Penny se mit à côté d'elle, tenant son carnet habituelle pour écrire et elle commença à parler : « Avant j'avais constamment froid, maintenant c'est l'indifférence le plus total dans mon cœur et à l'intérieur de moi-même. C'est-à-dire que peu importe ce qui peut m'arriver, que ça soit une bonne ou une mauvaise nouvelle, mon coeur battra de la même façon, je ne ressentais aucune euphorie, aucune peine. Concrètement, il y a une dissociation entre mon cœur et mes désirs. M'obligeant à me mentir à moi-même, pour réaliser mes désirs car si je laissais uniquement mon coeur me dicter ma conduite ça serait l'inactivité totale. La seule souffrance que je peux avoir c'est dans ma tête et c'est souvent lié à de la frustration. Mais je ne la ressens pas, parfois, même je fais semblant d'avoir de la peine pour paraître humain, alors qu'au fond ça m'est égal. Le mal et le bien sont des concepts qui me paraissent superflues, à ce jour. Là où avant je me déshumanisais complètement pour autrui, aujourd'hui, c'est tout l'inverse. Je sers mes propres intérêts et les nouvelles personnes que je rencontre sont pour moi uniquement des outils à prendre et à jeter une fois obsolète. Des outils comblant parfois la solitude, le savoir ou autres, tant que j'y trouve toujours une utilité. N'empêche, il n'a qu'avec ceux que j'ai connues depuis petit que j'agis par amour pur. Rationnel et calculateur, voilà, ce que je suis devenue. Je suis contente de cette évolution et parfois j'y repense. Je me dis que si je n'avais jamais monté dans le car avec Naz en avril, je ne serais jamais devenu cet personne. Froide et inhumaine, jouant juste un personnage. Et ça me va, parce que comme ça je ne souffre pas. Avant j'avais tellement froid, peur et seule que c'était comme si j'étais dans une forêt enneigée. »

Puis Rosa s'arrêta brusquement de parler car Penny lâcha son stylo et attrapa sa tête en criant de souffrance.

Adler : « Et ça commence. » dit-il en esquissant un sourire. Il prit avec lui Rosa qui commença à faire une crise. Adler part en demandant à Satory de le suivre.

Complètement déboussolé, Penny le suit, son esprit tombe en morceau et malgré ça, il s'enfonce avec difficulté dans le dédale de couloir tout en entendant des voix dans sa tête.

« Souviens toi, Penny » « Tu savais déjà, ta mère, ton père. Tu savais déjà tout ! » - voix inconnue dans l'esprit de Penny.

« Arghhhhhhhhh ! Grâce où es-tu ! » - Satory

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant