Après qu'Alder, enfin je veux dire Gaël a fini par transcender la mort.
Il pris plusieurs semaines pour comprendre les circonstances de sa "mort". Enfin, dans le fond, il savait déjà tout.
Il fait une dernière réunion avec son équipe, qui lui permet de peaufiner son plan.
Gouverner l'humanité, grâce à la formule de l'équation Anti-vie qui permet de maîtriser toutes formes de vie à son plein gré. Cela a pris plus d'un an pour qu'il comprenne son utilisation, sa portée et comment utiliser son pouvoir. Dorénavant, il est enfin prêt à devenir le Dieu du nouveau monde qu'il compte créé à son effigie.
Dans son manoir, à la salle de réunion, se trouvaient Penny Satory, Fades Rosa et Aloïs son assistant.
D'un coup, la porte s'ouvrit et des personnes armées de fusil d'assaut rentrèrent et se placèrent de manière à faire une haie d'honneur, tout en mettant un genou au sol, en guise de soumission à la personne qui arriva.
Gaël rentra dans la pièce, chacun de ses pas était appuyé d'une délicatesse, sa prestance avait tout de similaire avec celle d'un être divin.
Ces associés étaient impressionnés, Aloïs était fasciné, un sentiment d'excitation lui parcourt tout le corps. Les soldats de Gaël prirent position aux côtés de la pièce, sans dire un mot, ils agissaient comme de parfaits robots.
Gaël se mit devant eux et commença enfin à parler :" Vous savez ce que je trouve malheureux ? C'est la traîtrise. Admettre qu'au fond de nous, se cache un traître, c'est une idée que je n'ai jamais ignorée et pourtant, j'ai bien été trahie."
Satory intervient brusquement : " Je ne peux pas croire que tu sois vraiment Adler, c'est impossible. Aucun humain ne peut être immortel ! "
Satory jouait la comédie.
Il réplique immédiatement, d'un sourire narquois : " "Aucun humain", comme tu l'as dit."
Penny : Dis nous comment est-ce possible, Adler !
Gaël soupire, ce fut léger mais assez pour se faire ressentir :" Cesses de jouer la comédie, Penny. Ça me paraissait flou dans mon ancien corps, j'ai récemment relu la lettre que tu avais envoyé a Rosa. Je me suis aperçu que cette lettre caché un code, ce code c'était : " Ne fais pas confiance à Adler." . Tu as dû te douter de quelque chose, mais j'avais pas le souvenir d'avoir fait une erreur. J'ai trouvé ça étrange, sauf qu'en réalité, si, j'avais fait une erreur. Les souvenirs de Rosa ne collent plus et ça se voyait, certes j'étais heureux du produit que j'ai construit mais j'ai fait une très grosse faute. " Lettre secrète ", cette lettre à dû confirmer les soupçons que tu avais concernant les souvenirs de Rosa. Disons que tu n'étais pas vraiment censé la lire, c'est tout de même l'aveu de dire que ce n'était pas ces souvenirs. En effet, ces souvenirs que je lui ai implantés étaient à l'origine ceux d'un homme. Avec le contenu de cette lettre plus aucun doute possible, vu que Rosa parlait comme si c'était un garçon. Puis tu t'es sûrement mis dans la tête de me tuer quand tu as retrouver ta mémoire. Tu aurais pu me tuer de n'importe quelle façon, mais tu as choisi une manière implicite, l'empoisonnement indolore. Ce qui m'a questionné c'était comment ? J'ai fini par déduire que tu le savais, tu savais que j'allais potentiellement revenir à la vie alors tu as dû probablement opter pour une manière implicite. Il aurait été aisé pour toi de me tuer instannement, j'avais plus de 90 ans, rien ne t'en empêchait, bien entendu à moins que tu le savais. La manière dont tu l'as fait était très simple. Tu as utilisé Aloïs comme un pion et dans le cas où je devais revenir à la vie, c'était lui qui allait être le suspect numéro 1. Parce que c'était le seul qui me donnait chaque matin, mon verre d'eau accompagné de mon médicament. C'était ton seul moyen de m'empoisonner. Aloïs m'a dit que tu venais très souvent le voir, pendant qu'il préparait mon médicament, tu as sûrement dû en profiter pour y mettre ton poison, n'est-ce-pas Penny Satory ?
Au fond, je savais que tu allais finir par passer à l'acte, tu n'es pas du genre à pardonner ceux qui t'ont menti."
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Les derniers instants
Misterio / SuspensoUn être humain est lié au sentiment, la raison et à la survie. Cependant, il est confronté au mal, qui est devenu une caractéristique chez lui. Vivant sans se soucier, qu'un jour son âme goûtera à la mort.