Durant l'année où Penny Satory apprit le décès de sa mère, des idées de plus en plus sombre lui apparaissaient. De plus, ces notes avaient totalement chuté en cours d'année or qu'il était très bon élève souvent premier de la classe et c'était sa dernière année de collège. Que le premier finis dernier, suscita chaque jour les moqueries de ses camarades mais Satory ne s'en préoccupait point et montra un air marqué d'une indifférence tranchante comme s'il ne les voyait pas. Un examen l'attendait en fin d'année mais ce n'était guère un souci pour lui, qui s'enfonçait de plus en plus dans l'abysse. Par ailleurs, ses camarades de classe le dégoûtait car ils se fréquentent sans même s'aimer, se maquillent de mensonges pour plaire aux autres et rejette ceux qui sont differents au lieu de l'accepter, ils ne se connaissent pas et pourtant prétendent connaitre l'autre, ils sont si stupides. En revanche, les personnes les plus crédules sont ceux qui savent que ce qui vont dire est totalement idiot et pourtant le diront quand même.
C'est ainsi qu'il choisi la solitude et uniquement une camarade de classe semblait se soucier de lui sans qu'il le remarque. Les profs le reprimendaient, en faisant comme à leur habitude des discours accentués sur la peur de ne pas pouvoir être quelqu'un sans diplôme, mais Satory frôlait presque le nihilisme°¹ depuis l'annonce de sa belle-mère. Rien n'avait plus de sens, rien n'était important et son monde était disloqué°².
C'est l'hypocrisie, le fléau de la terre et ça Satory l'avait bien compris, lui qui a vécu tant d'années dans le mensonge. En rentrant chez lui, Grâce voulu avoir une discussion avec ce-dernier puisqu'elle l'a vu, son beau-fils était en train de tomber. Elle fût néanmoins totalement ignorée et cela chaque jour, mais elle persistait et finis par être répondu:
-Que veux-tu ? Satory était limite au bord des larmes, en répondant à ce qu'il doit considérer comme étant sa belle-mère.
-Je.. je souhaitais savoir avant tout comment tu allais, puis tes notes aux examens blancs étaient très insuffisantes, je sais que tu es capable de mieux et je vais tout faire pour que tu reprennes ton niveau. Je veux t'aider Satory...
-LAISSE MOI!!! Reprenant son calme il reprit parole avec l'indifférence qui prit le dessus.
Un diplôme ne m'intéresse pas ça n'a presque aucune valeur dans le monde du travail en plus les employeurs sélectionnent selon le profils peu importe notre qualification si on ne correspond pas on ne deviendra pas quelqu'un c'est ainsi qu'est le système.- Je vois elle paru étonné du raisonnement de Penny et de sa rage envers elle mais rajouta, c'est pour au moins avoir la chance d'être parmis les élus que tu dois avoir ces diplômes Penny.
Il ne prenait plus cette peine de répondre et Grâce partie naturellement avec un goût amère de tristesse.
Note du patient Daniel O'Bryan
Jour 3 Date 03/03/1990 Heure 20:52Le patient O'Bryan durant notre rencontre était sous tranquillisant, il se disait planer. Il prit ses doses de médicaments habituels et n'avait point fait de crise avant notre rencontre.
Je lui ai donc demandé à propos d'hier ce qu'il l'a fait paniqué, il me répondit en baissant la tête que c'était les monstres. Prenant une feuille blanche et un crayon à papier je lui ai demander, s'il était capable de les dessiner. Il était d'accord et après cinq minutes, il réalisa son croquis qui était magnifiquement dessiné. Chaque traits étaient facilement identifiables, il avait réalisé du noir sur la feuille en appuyant suffisamment la pointe du crayon de manière répétée. Ce mouvement nécessitait, une certaine technique professionnelle, j'avais compris qu'O'Bryan avait un talent. Il y avait trois monstres et en regardant attentivement celui du milieu lui ressemblait, l'autre à sa gauche faissait la taille d'un enfant mais était tout de même effrayant. Enfin le derniers était une femme assez enrobé au visage très aigris et possédait des griffes. Je lui ai demander comment ces monstres agissent envers lui et il me répondit par la parole et qu'il se sentait tirailler par eux. Il me raconta ce qu'ils disaient hier:
" Tu es une erreur de la nature" " Tu n'aurais jamais dû naître" "Personne te sauvera" Dixit le monstre au trait féminin"Tu veux savoir pourquoi tu souffres ? Parce que tu es faible et tes souffrances se sont crées à cause de ta propre faiblesse"
" Pourquoi est-ce que tu as si peur de nous, alors que le véritable monstre est à l'intérieur de toi" "Cesse de te débattre, car après tout tu es déjà mort" Évoquait le monstre qui lui ressemblait."Tu n'as pas su me protéger et tu m'a abandonné alors que je comptais sur toi" "Soi maudit !" S'exclamait le monstre de petite taille.
Cependant il s'est pris en larme après avoir dis cela, je lui ai proposé qu'on arrête.
J'avais ce qui me fallait pour aujourd'hui et dans les prochains jours je ferais en sorte qu'il soit heureux. Il n'y croyait pas tant que ça mais me remercia tout de même.Sauf qu'un incident se passa à dix-neuf heure sept, une autre crise de Daniel O'Bryan. Selon les infirmières il aurait agit de manière excessive, il était recroquevillé et mordait son drap en couvrant ses oreilles, il sanglotait comme s'il avait un reproche à se faire. De plus après avoir eu sa dose tranquillisant, il parlait d'hallucinations et il paraît que ce n'était pas le seul patient à être victime de ce phénomène.
Mon constat du soir, il y a trois démons. J'émets donc mon hypothèse, le démon de petite taille représente sûrement son petit frère qui est mort d'une maladie. Le deuxième ressemble à une femme assez enrobé, il s'agirait sûrement de sa mère qui est morte, qui après le décès O'Bryan serait parti en orphelinat d'après nos informations. Ensuite vient le demon qui était au centre des deux, qui laisse à penser que c'est le plus important des trois. La ressemblance accentue le fait, surtout qu'il a dit "après tout tu es déjà mort", cette phrase me laisse hypothétique. Néanmoins, la théorie la plus probable que je puisses faire, c'est qu'après la mort de son petit frère il refusa lui-même de vivre et s'est imaginé comme étant mort. Donc les trois monstres imaginaires sont des êtres qui sont morts. En outre, cela serait comme des fantômes qui hantent son esprit et à présent il faut le libérer de ses mauvais esprits.
P.S: Le plus lourd fardeau de l'homme c'est d'exister sans vivre°³. Telle est la nuance dans la frontière de la vie, il y a ceux qui avancent avec un but précis et il y a ceux qui avancent parce que la vie l'oblige mais ces gens se perdent dans leur route. Ils finissent par devenir des êtres abjectes.
Définition&Référence:
Nihilisme°¹: Doctrine qui est née en Allemagne au milieu 19ème siècle, elle s'est propagée en Russie au même moment.
Elle consiste à la négation des valeurs morales et sociales ainsi que leur hiérarchie. En outre c'est la volonté du néant. Doctrine selon laquelle rien n'existe que ça soit croyance ou même ce qu'on appelle la réalité. Même s'il apparu au 19ème siècle, il y avait des traces de nihilisme dans le passé comme dans la Grèce Antique avec le philosophe Socrate qui disait même:"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien." Portant aspect sur la négation du savoir qu'il est censé maîtriser.
Pour faire simple, c'est une idée dans laquelle tout ce que nous croyons connaître n'existe pas.Le monde est disloqué°²: C'est une variante de la célèbre phrase du prince de Danemark Hamlet personnage créé par Shakespeare dans la pièce de théâtre "Hamlet". Ce-dernier disait "Le temps est disloqué" et il s'avère pour Satoty que même le monde l'est aussi.
Le plus lourd fardeau de l'homme c'est d'exister sans vivre°³: Exister et vivre sont deux notions très différentes. En effet, exister consiste à être vivant sans apprécier la vie et le monde peut nous paraître fade. Tandis que, vivre c'est apprécier ce que l'on a et avoir goût à la vie. En guise de comparaison, on pourrait dire que exister c'est voir la vie en noir et blanc et vivre c'est voir la vie de toute les couleurs.
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Les derniers instants
Mystery / ThrillerUn être humain est lié au sentiment, la raison et à la survie. Cependant, il est confronté au mal, qui est devenu une caractéristique chez lui. Vivant sans se soucier, qu'un jour son âme goûtera à la mort.