Penny pieds et mains liés sur une chaise, une du scotchs était poser sur sa bouche. Devant lui se dressait une personne tenant des cartes, une table les sépare tout deux. L'individu riait.
L'homme inconnu : « Je sais que tu as peur, tu ne sais pas pourquoi je t'es amené ici et tu sais que ta réponse ne peux pas être bonne et tu as raison. Tu pensais sérieusement que tu avais tout compris que tu connaissais toutes les fins possibles ! Haha ! Ça te fait frissonner à chaque fois qu'une nouvelle carte s'abat, dans un schéma familier, une histoire familière. L'histoire d'un étranger qui peut voir le bien en chacun de nous, une histoire où l'on peut tous se battre pour ce qui est juste, une histoire où nous pouvons tous surmonter nos moments les plus sombres. Mais cette histoire n'est pas celle que tu connais, il n'y a rien de plus terrifiant que d'avoir toutes les cartes posées devant toi et que soudains une autre carte arrive et change le destin de ta main entière ! Et qu'il n'y aucun moyen de savoir ce qui va se passer. »
Deux mois plutôt...
Après l'agression subi par David, Edward rendu visite à Penny. Beyond étant aussi chez lui, il a eu tout le temps de l'interroger.
Néanmoins, il sentait une gêne chez Edward, comme s'il cachait quelque chose. Lorsqu'il insista, Grâce intervint afin de libérer Edward pour qu'il puisse rejoindre Penny. Préparant dans ce même temps du thé, elle les rejoignit pour les servir.Sauf qu'elle resta à écouter derrière leur conversation car elle a entendu Edward Blake raconter ce qui c'était passé :
- Tu sais Penny, d'une voix hésitante depuis le jour où l'on s'est fait frapper, ce ne sont pas les coups qui m'ont fait perdre connaissance mais, la... la peur.
- Tu en trembles encore, t'inquiète ils le referont plus. Je vais m'occuper d'eux.
- Ce n'était pas d'eux dont j'ai eu peur Penny. ( Il fut pris d'un énorme frisson )
- Comment ça ?
- Lorsqu'il me frappait, j'ai désespérément chercher de l'aide et j'ai trouvé la silhouette d'une personne. Et lorsque je l'ai regardé, il a sourit, un sourire transperçant mon être entier. J'ai cru voir un démon ...
Au même moment, le plateau que Grâce tenait, était tombé derrière la porte.
Se fut le bruit qui alerta Penny qui n'a pas prêter attention à ce que son ami lui dit. Lorsqu'il ouvrit la porte, il vu pour la toute première fois, de la peur sur le visage de Grâce.En réalité, Edward l'avait compris lorsque tu regardes dans l'abîme, l'abîme aussi regarde en toi. ( C'est une citation de Nietzsche. )
Michael Satory reçu la visite d'un individu, il pensa que c'était encore Beyond. Mais lorsqu'il vu la personne, son état passa de nonchalance à animosité. Une montée d'adrénaline lui fit perdre la tête et tenta de se jeter sur l'homme malgré les barreaux qui les séparèrent. Pourtant, l'hostilité de Michael n'inquiéta pas cet homme, au contraire ça le faisait rire.
Michael avait perdu la tête, ce n'était plus lui mais uniquement une bête sauvage.
Il fut calmer par les gardes et l'homme lui laissa uniquement des chrysanthèmes.Les mêmes chrysanthèmes que l'on laisse à l'enterrement de nos proches.
Note du patient Amina street
Jour 2 Date 28/12/1999 heure 21 : 00
Le patient se porte bien, se marquant d'une humeur joviale. Elle semble accepter son destin car elle a bien vécu grâce au mal.
Lui demandant de s'expliquer, elle me répondit :
« Tout simplement, parce que j'ai pu m'exercer à la musique grâce à mon frère. Quand j'étais jeune, ma famille était en situation précaire en Angleterre. Mon père est venu ici dans l'espoir de trouver un meilleur travail et bâtir une belle vie. Malheureusement, cela a été difficile pour lui et pour ses frères de trouver un emploi. Donc nous étions pauvre et à l'époque où j'ai eu mon premier instrument j'avais 7 ans. Mon frère en avait 13 il me l'avait acheté lui-même, en fait c'est lui qui ramenait l'argent à la maison. Mon père ne cherchait plus à travailler, après de nombreux refus. Mon frère s'appelait Mehdi et pour nous aider à survivre il vendait de la drogue et faisait d'autres trucs. Il économisait toujours beaucoup d'argent au cas où, la police l'attraperait. En grandissant, j'ai compris que nous nourrissons, habillons, et vivons « convenablement » grâce à de l'argent sale. En outre le mal faisait notre bien mais le mal finit toujours par être puni c'est à mon adolescence que j'ai compris ça. Mon frère ayant grandis il visait encore plus haut, jusqu'à faire un braquage pour nous mettre définitivement à l'abris. C'est à mes 14 ans, qu'il l'a fait et c'est à mes 14 ans qu'il est mort. Il a été assassiner par des policiers, son corps a été troué par 21 balles. Mais soi disant la police sont les « gens bien » donc personne n'a rien dit.
Pour l'honneur de mon frère j'ai décidé de me lancer à la musique, c'est lui qui m'avait tant encouragé à le faire. »Elle s'arrêta, trop parler commença à lui faire des vertiges, surtout qu'elle avait les larmes aux yeux. Je n'ai pu que la réconforter avant de partir.
Comprenant dans ce qu'elle m'a dit, la méthode de criminalisation contre la misère.
Le désir dans notre société c'est d'avoir de l'argent. Nous vivons pour la richesse car cela nous permet de survivre. Privée quelqu'un de richesse c'est comme l'assoiffé. Il en deviendra encore plus avides, même s'il doit faire le mal pour y arriver.
Les aides sociales de notre époque sont à peine suffisant pour aider les personnes dans le besoin. De plus, la monté des immigrés qui sont ceux implicitement victime de xénophobie et sont ciblés par les autorités. Rendent leur situation délicate, pour survivre.
Dans nombreux faits divers, on peut retrouver des cas comme celui de ma patiente malheureusement.
« J'aspire au jour où les êtres humains comprendront que le véritable ennemi de l'homme, c'est la misère » - Victor Hugo
Cependant, tous les humains ne comprendront jamais.
Penny Satory.
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Les derniers instants
Mystery / ThrillerUn être humain est lié au sentiment, la raison et à la survie. Cependant, il est confronté au mal, qui est devenu une caractéristique chez lui. Vivant sans se soucier, qu'un jour son âme goûtera à la mort.