Arrestation

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Dans l'après-midi du 12 août 1975, un homme toqua à la porte des Satory. C'était l'inspecteur Davies qui il y a maintenant 30 ans, collaborait dans certaines enquêtes avec Michael Satory. Ce-dernier l'accueillit chaleureusement et lui servit un verre au souvenir du bon vieux temps. Davies avait discuté très longtemps avec lui, au moins deux heures.

En réalité, Davies était venu pour un but précis. Lorsqu'il a suivi Michael Satory et l'a vu tuer un homme. Il aperçut un cahier noir sûrement de taille 26×29.

Donc, il a décidé d'envoyer un agent doué dans le vol, pour récupérer ce cahier ainsi il obtenait sa preuve irréfutable. L'agent a trouvé le cahier dans un tiroir à double fond, qu'il fallait regarder avec précision pour remarquer ceci. Déjouant le stratagème, il récupéra la preuve.
Tout cela se passa comme prévu car lorsque Davies partit, Michael Satory avait remarqué qu'une personne était entrée dans son bureau. Il craigna donc le pire, d'une vivacité sans pareil il tira dans son tiroir, là où était ce fameux cahier. Et il ne trouva rien.

Il avait donc compris que c'était la fin, il téléphona à Grâce lui expliquant que la police avait trouvé son cahier ou plutôt son journal comme il l'appelle.
Les deux au téléphone étaient calmes, rien d'étrange lorsqu'on sait qu'ils sont préparés à toutes sortes d'événements.

" Prends soin de Penny, Grâce "

Ce fût ces derniers mots, avant de raccrocher car il savait qu'il passait son dernier jour chez-lui. Michael n'a pas cherché à fuir car il attendait cet événement pour faire une action précise.

Le 13 août 1975, dans l'après-midi une brigade d'intervention menée par l'inspecteur Davies prit d'assaut la maison de Satory. Michael sirotant un verre tout en fumant sa pipe, dans son bureau les attendait la porte ouverte.
L'unité d'intervention arrivant devant lui tout en l'encerclant, tout en pointant leurs armes sur lui. L'inspecteur cria :
- LES MAINS EN L'AIR ET AUCUN GESTE BRUSQUE

- Ne crie pas, tu vas le réveiller... murmura Michael

Les quelques policiers qui ont entendus cela ont frissonné de peur, devant la froideur sans précédent de son timbre de voix.

Il se leva très lentement, tout en sirotant son verre. Il tendait lui-même ses mains pour être menotté, il était rempli d'un foutisme royal et se tenait droit, la tête haute. Un journaliste du nom de Bruno, le prit en photo et cette image fit la une des journaux. Avec pour titre :

" Le célèbre romancier Satory, un tueur en série !!? "

Pendant ce temps Penny Satory était toujours inconscient. Il se réveillera deux jour plus tard. Grâce se fit violence pour ne pas pleurer et gérer cette situation. Beyond et sa femme ont compris que leur fille a aimé un meurtrier. Cependant, ils ont beaucoup réfléchi et ce qui les dérangeaient fut d'imaginer la réaction de Penny.

Au bout de deux jours Beyond avait tout compris.

Note du patient Ase Nold
Jour 4 Date 12/02/95 Heure 20:42

" Docteur j'ai fais un rêve, aujourd'hui. "

Voici ce qu'il a dit, lorsque j'ouvris la porte. Le poussant à me raconter son rêve, Ase me disait qu'il y avait des vagues souvenir. Sa description était que l'environnement fût sombre et qu'il aperçut des flammes s'éteindre. D'un coup, il fut transporté dans un lit, là où il était câliné. Le feu éteint se rallumant en étincelle, dans un lieu pourtant enneigée.

Je lui ai demandé, pourquoi a-t-il blessé autant de gens ?

Il me répondit :
" Si je ne le faisais pas, c'est moi qui aurait été blessé. C'est ainsi, c'est soi on est les blessés soi on est les blessants. C'est la vie, pour y survivre il faut être un monstre.

Vous savez docteur, maintenant je comprends. J'ai compris qu'au final qu'être le blessant c'est être le faible et le blessé le fort car les plus forts sont ceux qui endurent.
Pendant tout ce temps, je commence à me comprendre. À réaliser mes erreurs et je les regrette et j'aurais aimé pouvoir me faire pardonner.

Cependant, je tiens à vous dire Docteur, je n'ai pas fais uniquement que du mal. J'ai aussi fait du bien et donné de l'amour à mes proches. Au final je me suis demandé, qu'est-ce une bonne personne et qu'est-ce une mauvaise personne ?

Nous ne sommes ni des anges, ni des diables nous sommes juste des humains. C'est pour cela que je pense que le bien et le mal, construisent un être humain. "

Ce fût un pique de réflexion qu'il me dit à la fin, pensée qui lui est arrivée soudainement en se posant toutes ces questions.

En tant que docteur, je n'ai pas de réponse à ces questions mais en tant que Penny satory oui.

Ce qui défini la valeur d'un Homme, c'est son esprit.
Quelqu'un avec un faible esprit aura plus tendance à se détruire lui-même et détruire les autres car il tombe dans la facilité. Tandis qu'un fort esprit luttera, il résistera et ne tombera pas dans la facilité liée au mal. Même s'il tombe, il se relèvera.

Fin de séance.

Le rêve d'Ase Nold m'a beaucoup intrigué et je me vois en faire une propre interprétation.

L'environnement sombre pourrait désigner son état juste avant de mourir, en outre sa peur. Les flammes qui s'éteignent son état de santé.
Le lit est probablement celui de la clinique et il a sûrement l'espoir d'avoir un câlin ? ( aspect plutôt très vaste )
L'étincelle qui survient dans une chute de neige est peut-être synonyme d'une volonté d'un miracle.

P.S : Je confirme l'idée que c'est lorsque l'être humain est sur le point de mourir, qu'il découvre qui il est vraiment.
Un fait qui peut porter à réflexion, mais un proche m'a dit :
" Les gens ont tous un bon fond, ils font juste les mauvais choix. "

Penny Satory.

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