Pour toi

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29 décembre 1975

«  Félicitations Penny ! Pour ton premier meurtre, haha ! » dit Verga à Penny qui venait tout juste de se réveiller.

« Qu'est-ce que tu me veux encore ? C'est bon j'ai fait ce que tu voulais, j'ai tué quelqu'un. Tu veux quoi de plus ? » les paroles de Penny, s'accompagnait d'un regard résigné.

Alors que la pupille de Verga brillait avec la lumière du soleil, « Tu vas m'accompagner ce soir, je vais te montrer quelque chose. »

22h00, sur le toit d'un bâtiment abandonné.

« Dis moi, pourquoi fais-tu tout ça ? Ou pour qui ? »

Verga décide donc de lui raconter.

Été Février 1959.

Il y a 3 ans Micheal Satory su que le tueur en série était son frère, et durant cet période il s'est aussi rapproché d'une jeune femme.

Madame White avec qui il s'est marié en 1959, elle était policière et ils ont souvent travaillé ensemble. Elle a adoucit les pulsions meurtrières de Michael et elle sentait comme un pouvoir chez elle. Celui de pouvoir changé les gens.

Ainsi en 1959, début janvier elle rechercha activement, l'homme fou qui a tenté de tous les tués.

Elle s'appuya sur les recherches de Micheal et fit sa propre déduction.

Pour retrouver Verga, elle se promenait la nuit à tous les endroits d'enlèvement des victimes du frère de Michael.

Au bout, du dernier lieu, elle le trouva parce qu'il était venu à lui. Souriant, la tête largement tourné vers la droite, armé d'un pistolet.

Alors qu'il s'apprêtait à l'a tué, ici et maintenant. Elle se jeta sur lui, tout en le prenant dans ses bras, en rajoutant : « Si c'est bien ça, le final acte de ma vie, alors je l'accepte. »

Il ne s'y attendais pas, déstabilisé, il l'a repoussé, pensant qu'elle le piégeait. Il pointa son arme vers elle, tout en le remuant partout, en répétant « Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » d'un ton fort.

« Parce que je viens te sauver. » accompagné et en le reprenant dans ses bras.

Verga s'est mis à pleurer, il n'était pas fou, juste incompris et seul à avancer vers un objectif superflue.

Il s'est lâché, pendant qu'il recevait le peu d'affection qu'il n'a jamais reçu.

Cependant, Verga ne voulait pas qu'elle reste avec lui car il se dit convaincu qu'il ne changera pas. Alors qu'en vrai, il a juste peur de s'attacher.

Jolyne par ses mots rassurera Verga : « Se lier à une autre personne s'est s'assurer de la perdre, mais est-ce que pour autant ça ne vaut pas le coup ? ».

Ils se sont souvent revus par la suite, jusqu'au jour où elle tomba enceinte.

Elle lui laissa une lettre écrite, rédiger le 1er Novembre 1959.

« Cher Verga,

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi. Te connaissant, tu voudrais sûrement savoir la mauvaise en premiers mais je dois d'abord commencer par la bonne sinon ce n'est pas drôle, n'est-ce pas ? La bonne, c'est que tu es père. La mauvaise, c'est le fait que j'ai un cancer du sein en phase terminal. Je pensais juste être malade et c'était bien plus grave que je le pensais. Ton fils naîtra et je mourrais un mois après. C'était un plaisir d'avoir fait de toi, quelqu'un de meilleur et d'avoir partagé tous ces moments avec toi.

Cordialement

Jolyne White »

Verga n'y croyait pas, son paradis qu'il avait réussi à créer durant ces quelques mois effondré. Sans qu'il puisse changer quoique ce soit, il ne pouvait pas la laisser ainsi.

Les derniers instants Où les histoires vivent. Découvrez maintenant