Charlotte, bouge toi sinon, on part sans toi !

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Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu'à inventer !

- Charlotte, lève toi ! !

- Hein, quoi !

Mes yeux ont du mal à s'ouvrir, mais je vois les deux chiffres rouges du réveil. 4H30. Oh putain. Je ré enfouis ma tête dans mon oreillet, mais Inès n'est absolument pas de cet avis. Elle commence à tirer ma couette et me dit, les mains sur les hanches :

Bon, madame la princesse, tu bouges ton cul parce qu'on part dans une heure, avec ou sans toi. Et comme c'est pas toi qui conduit, on te laisse sur l'autoroute. Alors bouge-toi !


Et je la vois partir, gueulant dans le couloir :

Je l'ai réveillé, et je vous jure que si elle se lève pas dans les dix minutes, j'inonde le lit !


Péniblement, je me lève, cherche à tâton la lumière, et chute contre la valise de Clara je crois. J'étouffe un « merde », allume la lumière, et commence à aller dans la salle de bain pour me préparer. Un short en jean, un top rouge et ma veste en jean que j'emporte partout, je la mettrais avant de partir.


Dans la cuisine, Anouck, Clara, Mathilde et Inès sont toutes dans la cuisine,assises autour de la table, à moitié habillées mais j'ai l'impression qu'elles sont là depuis des heures. Je m'affale sur la première chaise venue, et Anouck me tend une tasse de café en souriant.

-Bien dormie ?

-Pff ... Avec Clara qui a pris toute la couverture, j'ai dû dormir trois heures cette nuit.


L'interressée, complètement dans les vappes, lève la tête et me regarde, sourire narquois :

- Arrête, toi tu baves et tu t'étales en plus !

Mathilde, à moitié endormie, nous dit en râlant :

- Ca fait même pas deux minutes que vous êtes debout, et vous commencez déjà à vous battre. Z'êtes des gamines.

Inès en rajoute, la bouche pleine, mordant dans une tartine :

- J'avoue, elle a pas tort quand même !

- Rooh, laissez les tranquille ! Nous défend Anouck. Elle se lève et claque dans ses mains :

- Bon maitenant, on arrête de se chamailler, on se bouge parce que l'avion partira, avec ou sans nous ! Il nous reste 20 minutes si on veut respecter le timing, donc, on se sort les doigts d'oùje pense.

C'était le tonus qui nous fallait pour nous lever. Comme un seul homme, Mathilde et Clara se ruèrent dans la salle de bain. J'ai bien fait de me préparer avant. Inès se lève, s'étire et nous dit, à Anouck et à moi :

-  Bon les grosses, je prend le bureau pour m'habiller. Tchao

Et nous la vîmes, traînant sa peluche Licorne, Rainbow, que nous lui avons offerte quand on avait 15 ans. Depuis, elle l'emmène partout.

Anouck commence à débarrasser, alors qu'elle n'est même pas prête. Je me sens un peu coupable là, parce que moi j'ai rien foutu et elle, elle n'est même pas prête ! Je lui arrache les assiettes des mains, et lui dit en souriant :

- Laisse je vais le faire. Va te préparer moi chui déjà prête moi .

Elle me regarde, pleine de gratitude.

- Merci, c'est gentil tu me sauves la vie !

Et puis, elle me claque un bisou sur la joue et court se préparer.




Une part de moi-mêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant