(en multimédia : grand cadre : Mathilde
dans l'ordre, du premier cadre en haut à droite, en descendant : Baekyung, Chanyeol, Myungsoo, Sehun et Kaï en noir et blanc)
Elleétait la fragilité, il était la force. Elle était les larmes, ilétait les rires. Elle avait les promesses, il avait la confiance.Elle avait la peur, il avait les bras. Il avait la colère, elleavait la douceur. Mais à deux ils avaient l'amour, le vrai, parcequ'il avait le coeur et elle ses battements.
Ca y est. Nous avons quittés Portland. On s'est même arrêtés à Medford une nuit (ville dortoir). Ca m'a fait un truc quand on a quitté la chambre d'hôtel de Portland. Douglas Kennedy a décrit,dans un de ses bouquins, Cinq Jours (que je conseille vivement d'ailleurs, sans faire de pub évidemment) la vie dans la Maine. Il a décrit Portland et ses environs. C'était magique, j'adore ce livre.Lisez-le, il en vaut la peine !
Maisje m'égare. Là, nous sommes dans un café, en face de notre hôtel,à San Francisco. On y reste 6 jours! Le temps de faire pleeeeeinsde musées ^^ je suis odieuse, je sais ;)
Mathilden'arrête pas de se ronger les ongles, parce que son copain et toutesa bande vont pas tarder à arriver.
Pourquoivous me regardez avec ces yeux là ? Hein ?! Comment ça, vouscomprenez pas ? Aaaaah, j'ai du louper un épisode !
Medford,la veille, 16h57
- Ils arrivent demain à San Francisco, je leur ai donné rdv devant le café en face de l'hôtel. C'est bien non? Et s'il ne me reconnaissait pas, hein, j'aurai l'air de quoi moi ? Et s'il veut plus me voir, et si, et si...
C'est toujours la même histoire. A chaque fois qu'elle revoit Baekhyun, elle est encore plus insupportable. Ca fait une demi-heure que Mathilde n'arrête pas de faire des suppositions sur ses retrouvailles avec son petit copain, Baekhyung, qu'elle a rencontré en Corée, il y a maintenant, si je me souviens bien, trois ans. Il fait aussi un road trip (surprenant hein!) avec ses quatre meilleurs potes aux States et le hasard (entendez l'ironie) a voulu qu'on les rencontre à San Franciscoo ! Whouaaaah ... Si on a accepté qu'ils continuent le voyage avec nous, comme pour Inès d'ailleurs, c'était seulement pour faire plaisir à Mathilde. Elle ne le voit qu'une fois par an, quand elle revient en Corée pdt les vacances d'été. Une fois, il est même venu la voir à Paris, pendant la période de Noël! Je l'ai jamais vu aussi heureuse, à part quand elle a apprit qu'on allait à Disneyland pour son anniversaire. Je l'ai déjà rencontré, Baekhyung, une seule fois. C'était l'année dernière, quand j'ai accompagné Mathilde en Corée. Il est venu nous chercher à l'aéroport, et nous attendait avec une pancarte qu'il n'arrêtait pas de gigoter de tous les côtés. Il filait des coups à tout le monde, mais il s'en foutait royalement. Il y avait marqué des trucs en coréen, avec des smileys et des cœurs. Je parle un peu coréen, mais j'ai encore du mal à m'exprimer clairement. Par contre, je me débrouille plutôt bien pour le lire, et ce qu'il y avait sur la pancarte aurait fait pleurer n'importe quelle fille célibataire. Dont moi.
KimJi-Yeon (son nom coréen),
Enfinde retour, tu m'as tellement manqué ! Ne repars pas aussi longtemps... ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Bref.Si ça n 'avait pas été Mathilde, j'en aurai été verte dejalousie. Bon d'accord... J'étais jalouse, et alors ? J'ai le droitnon ? ... Il faut savoir qu'en Corée ou dans n'importe quel paysasiatique, ça ne se fait pas de s'embrasser en public ou d'avoir desgestes d'affection un peu trop ... affectueux ! Du coup, ils se sontenlacés pendant, allez, cinq secondes à tout casser et moi, il m'asalué en s'inclinant, comme il est de coutume dans ses pays là.J'ai souris, et je suis avancée pour lui faire la bise. Il a eu ungeste de recul et quand Mathilde lui a expliqué que c'était pardéformation traditionnelle, il a rit et m'a finalement fait la bisecomme un automate... On aurait dit qu'il avait un balait dans le cultellement il état raide. Même s'ils ne se sont pas roulés despelles (grâce à Dieu, j'aurai été tellement gênée ! Et puis, çane ressemble PAS DU TOUT à Mathilde), il y avait dans leurs yeuxassez d'explications pour comprendre qu'ils n'ont pas besoin de selêcher le visage (excusez les termes crus, mais c'est ce que jepense du "frenchkiss")pour montrer leurs senitments qu'ils ont envers l'autre.
VOUS LISEZ
Une part de moi-même
Teen FictionQuand elles ont organisé ce fameux road-trip aux Etats-Unis, à l'âge de 15 ans, jamais Charlotte et ses quatre meilleures potes n'auraient imaginé le faire réellement un jour. Elles ont maintenant 21 ans, des rêves pleins la tête, et ont vraiment pr...