~ Chapitre XXVII ~

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Le lendemain matin, Litha se réveilla en sursaut à cinq heures et demi. Sa nuit avait été particulièrement courte étant donné qu'elle avait fini ses devoirs et sa punition aux alentours d'une heure trente... 

Durant ses quatre petites heures de sommeil, la jeune fille n'avait fait que de se réveiller en sursaut tout transpirante puis de se rendormir. Malheureusement au bout de la sixième fois ce ne fut plus le cas et impossible pour elle de repartir dans les bras de Morphée....

Elle se leva donc précautionneusement de son lit pour ne pas réveiller Narcissa qui dormait dans le même dortoir qu'elle et se rendit dans la salle de bain en prenant soin de bien prendre ses affaires de sport dans sa malle, elle avait besoin de se défouler. 

Elle regarda la douche avec envie, mais s'habilla directement, elle prendrait une bonne douche chaude quand elle sera revenue... 

 Fin prête, vêtue d'un short, t-shirt et d'un sweat, elle enfila ses baskets et fit une chignon à la va-vite puis sortit du dortoir.

Que ce soit dans la salle commune ou dans les couloirs, elle ne croisa personne, elle était seule alors que le monde était encore endormit. Cette image avait un côté très poétique qui lui plaisait bien.

Une fois à l'extérieur, une légère brise vint directement le fouetté le visage et un sourire apparut sur ses lèvres, elle marcha jusqu'au bord du lac ou elle s'étira un petit peu avant de se mettre réellement à courir.

Et comme si la liberté venait lui prendre la main pour l'emmener le plus loin de ses problèmes, comme si tous les poids qui la retenaient depuis toutes ces années s'envolaient même ce n'était que l'histoire d'une minute ou deux heures... Elle courait de plus en plus vite, sa respiration devait plus haletante, mais elle allait bien. Ses poumons lui brulaient, mais elle n'avait pas mal. Ses jambes lui hurlaient de s'arrêter, mais elle n'en fut rien, elle enchaîna plusieurs tours du lac, elle ne savait pas vraiment combien et elle s'en fichait de toute manière. 

Malheureusement, toutes bonnes choses ont une fin et celle-là n'échappa pas à la règle... La jeune fille s'arrêta de courir et alla sur le même rocher où elle s'était assise la veille.

Les yeux fixés sur le lac, Litha semblait et était perdue dans ses pensées, toutes traces de fatigues s'étaient envolées mais ce n'est pas pour autant qu'aujourd'hui elle n'allait pas faire son petit manège pour couvrir tout ce qui pourrait la faire paraître faible, une malheureuse habitude prise au sein des femmes Black...

Après une dizaine de minutes à reprendre son souffle et de réflexion, Elisabeth retourna au château alors que le jour était déjà là et le soleil n'allait plus tarder à pointer le bout de son nez.

Dans les couloirs elle ne croisa personne ce qui paraissait plutôt évident étant donné que la Grande Salle ouvrait ses portes sur un petit déjeuner copieux seulement dans une demi-heure sachant qu'il était six heures trente quatre.

Elle se dépêcha de rejoindre son dortoir pour prendre une bonne douche et se préparer pour les cours. En arrivant dans sa chambre, elle fut heureuse de constater que Narcissa dormait encore, et tant mieux, elle aussi s'était couchée tard hier ou plutôt ce matin... Elle prit son uniforme et s'enferma dans la salle de bain. En sentant l'eau chaude lui bruler la peau et détendre, Litha se permis un soupir de bien-être. Elle ressorti assez rapidement, se sécha et s'habilla. 

Elle se mit ensuite devant le miroir et prit dans sa trousse de toilette une potion pour espérer tenir la journée puis se maquilla très légèrement cet à dire anti-cerne, une révolution moldue et mascara, pas besoin de plus de chichi selon elle.

Elisabeth sortit de la salle de bain quinze minutes plus tard et vit avec une certaine joie que sa tante, même si ce n'est pas le cas ici... Dormait toujours... Dommage pour elle, Litha était rancunière et ne perdit pas une seconde de plus pour sautiller jusqu'à la tête de lit de l'endormie un grand sourire peint sur les lèvres. Elle s'arrêta a l'endroit exacte où était sensée être la tête de Narcissa. Malgré les rideaux qui étaient tirés et entouraient tout le lit, on pouvait entendre la respiration régulière de la jeune fille. Litha réfléchit un instant  de quelle façon elle allait se donner a coeur joie de sortir des bras de Morphée sa colocataire de chambre...

~ Elisabeth Black ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant