~ Chapitre XXXIII ~

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J'ai toujours aimé croire que le bonheur s'offrait à ceux qui ont souffert sans jamais se plaindre, ceux qui ont encaissé dans le silence... J'ai toujours cru en cette fable qu'est la vie, mais avec le temps, j'ai finis par comprendre que les belles fins heureuses et les morales ou le gentil gagne n'est qu'une utopie, aussi belle soit-elle je vous l'accorde. Mais malheureusement, ce n'est pas moi qui vais prétendre que cela est vrai...

Je pense pas non plus que la vie soit un monstre sans coeur, car jamais je n'ai connu dans ce bas monde une personne malheureuse de sa naissance à sa mort...

Voilà une pensée qui avait traversé l'esprit de Litha alors qu'elle était plongée dans un profond sommeil, peut-être qu'elle aurait dû en prendre note, on sait jamais...

Il ne devait pas être plus de deux heures du matin en Écosses, quand toujours profondément endormie, une jeune fille prénommée Elisabeth mais plus connue sous le surnom d'Ella commença a légèrement s'agiter dans son lit d'infirmerie... En regardant de plus près, on pourrait croire qu'elle était en train de se débattre avec ses draps, mais ses yeux toujours fermés commençaient à se baigner de larmes et son front était couvert de sueur. Pourtant malgré son état, aucun son ne sortait de la bouche de la jeune fille, elle souffrait seule dans un monde qu'aucun autre être sur cette terre ne puisse rejoindre afin de l'aider. Elle était seule dans son monde...

Dans la tête de la jeune fille s'y trouvait véritablement une tempête, des souvenirs et des images en tout genre se mélangeaient et se confrontaient donnant un mal de tête infernal à Ella qui ne parvenait pas à ouvrir les yeux pour ce libérer des chaînes invisibles qui la retenaient dans sa tête. Les visages de ses proches, de ses amis, des souvenirs aussi récents que lointains, des rêves mais également des cauchemars tout cela donnait selon la jeune fille l'image parfaite de ce que serait les punitions des enfers... Soudainement, une douleur trois fois plus puissante lui transperça le crâne la faisant tomber encore plus profondément dans le sommeil ou peut-être même qu'elle venait de s'évanouir...

"Au bout de quelques instants, Elisabeth ouvrit tout doucement les yeux s'attendant certainement à apercevoir les rideaux qui entourait le lit qui était le sien depuis bientôt trois jours de ne pas reconnaître le fameux endroit dont elle était faite prisonnière depuis vendredi soir... Mais ce ne fut pas le cas, non, ce n'était pas l'infirmerie mais bel et bien l'un des sombres et lugubres couloirs du Manoir Black...Merlin, mais que faisait-elle ici ? Comment avait-elle atterrit dans cet endroit qu'elle détestait le plus sur cette terre ?! Enfin non, le pire endroit sur terre est le manoir Malfoy cela en fait quand même de la maison Black le deuxième pire endroit ce qui honnêtement n'est pas folichon... La première chose qui la frappa fut l'atmosphère beaucoup moins angoissante qui régnait dans la maison alors qu'elle n'avait même pas fait un pas, comme si elle était devenue quelque peu chaleureuse ou du moins autant que peut l'être cet endroit... Elle le voyait venir gros comme un château le truc qui clochait avec cette situation.... Était-elle en train de rêver ? Ou cauchemarder ? Ou alors peut-être qu'elle était morte de façon stupide dans son sommeil et que son âme allait reposer pour l'éternité dans le hall du manoir Black... "Elisabeth Black morte, condamnée à vivre en compagnie des mites et de la moquette qui pu jusqu'à la fin de temps ..." Ça pourrait bien faire le titre de la gazette du sorcier...

Elisabeth fut sortie de ses pensées par des rires fusant d'une porte tout au bout du long couloir dans lequel elle se trouvait. En regardant plus franchement, elle remarqua enfin la porte ouverte dont une lumière vive en sortait. Elle n'eu aucun mal a savoir qu'elle était la pièce de l'autre côté, la salle à manger, elle la connaissait par coeur pour y avoir passer des milliers de repas assise a la table en bois qui se trouvait à l'intérieur.

La jeune fille commença à s'avancer vers les bruits avec une étrange sensation dans la poitrine, elle avait un sentiment de déjà vu, comme si ce n'était pas la première fois qu'elle vivait cette scène... Plus elle avançait vers la pièce, plus cette sensation se concrétisait, elle avait déjà vécu cette scène. Mais quand elle passa le pas de la porte, elle se reçu la vérité en pleine tête, comme une gifle de raison.

~ Elisabeth Black ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant