Chapitre 20

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Une heure passe enfin, mais au total, je peux n'effacer que trois heures sur huit.

Je me réconforte en me disant que si personne n'est venu me voir, c'est que jusqu'à maintenant, tout ce passe bien.

J'ai passé presque une demi-heure à essayer de réconforter ma belle-mère à travers le combiné, maintenant je suis dans la même situation avec ma mère, pendant que Emily essaye de dormir.

«Tu as des nouvelles? Me demande pour la quarantième fois ma mère dans la même minute.

-Non maman, mais si ils ne sont pas venu nous voir, c'est parce que tout va bien.»

J'essaye de me dire qu'il survivra, mais au fond de moi, je sais que quarante pour-cent, c'est dur d'y croire.

«Maman, il est une heure du matin, tu devrais aller te coucher. Conseillais-je.

-Harry...sachant que mon petit-fils est entre la vie et la mort, jamais je ne pourrai fermer l'œil.

-Fais-moi plaisir maman, essaye au moins.»

Elle soupire à travers le combiné.

«Très bien, mais peut importe l'heure qu'il sera quand Logan sera sorti du bloc opératoire, appelle-moi compris?

-Je te le promet. Bonne nuit maman.

-Bonne nuit mon grand. Harry?

-Quoi? Soupirais-je.

-Je veux juste te dire à quel point je suis fière de toi. D'être la pour ton fils, peu d'adolescents de dix-huit ans prendrais ces responsabilités. En plus de tout se qui se passe avec ta carrière professionnelle, tu trouves le temps d'être un papa. Un jour, il te remerciera Harry.»

Je peux m'empêcher de sourire. Ma mère n'a jamais été une personne super expressive, mais là, elle venait de me dire ce que j'avais besoin d'entendre.

«Merci beaucoup maman. Bonne nuit.

-Bonne nuit mon fils.»

Après avoir raccroché, je me lève tranquillement du lit, en essayant de déranger le moins possible le sommeil léger d'Emily. Il faut que je fasse charger mon portable, qui m'affiche sept pour-cent.

Maintenant, je n'ai plus rien à faire. Alors je tourne en rond dans la petite pièce donc j'observe les couleurs des murs.

Ce qui est sensé être un jaune joyeux, est un jaune qui me donne un affreux mal de cœur. Il faut que je sorte, je vais suffoquer ici.

J'aime pas les hôpitaux. Qui aime ça? Sérieusement, je compatisse avec ceux qui travaillent dans ces établissements.

Sa me rappelle trop de mauvais souvenirs. Quand ma cousine est morte, c'était au même palier, donc je fais actuellement les cents pas. Elle n'a pas survécu, quand les médecins on essayés de lui enlever une tumeur.

Et là, c'est presque le même scénario qui se produit. Un être cher est sous le bistouri, et risque de ne plus jamais se réveiller.

Mes yeux menacent de fermer, mais je m'y oppose. Il est hors de question que je dorme dans cette fichue hôpital, ce qui me pousse à descendre à la cafétéria pour me prendre un café. Le café de l'hôpital est le plus dégeulasse que j'ai bu dans ma vie, mais en ce moment, sa m'importe peu.

Malgré l'heure tardive, il ne reste qu'une seule table, et c'est la même donc j'ai bu mon café, il y a neuf mois de cela.

Il y a neuf mois, j'attendais patiemment, la tête remplie de questions, l'arrivée du plus beau cadeau que la vie m'a offerte. L'arrivée de ma descendance, l'arrivée de mon petit garçon, l'arrivée de Logan.

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