𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆

10 - July

Hey, j'espère que vous allez bien.

Désolée d'avoir répondu aux commentaires que ce soir, et pour le chapitre que j'aurais aimé poster plutôt cette aprèm. Pour celles et ceux qui me suivent sur insta (la meuf qui se croit influenceuse alors qu'elle galère avec les stories), je vous ai vaguement mis au courant que le début de la semaine était assez difficile.

Je tiens pas tellement à m'étaler sur ma vie privée sur internet, mais je veux juste que vous sachiez que c'était pas non plus grave, dans le sens où c'était "que" une rupture. C'est loin d'être fun, mais c'est le genre de truc qui arrive, et je suis assez bien entourée pour pas me laisser tomber non plus (Mad_Dreamer_, merci encore pour tes appels et tes messages <3).

Je voulais aussi vous dire que vos commentaires m'ont fait beaucoup de bien au moral aussi, donc vraiment merci énormément. On se connaît pas forcément très bien, vous et moi, mais je suis heureuse de pouvoir échanger avec vous à travers les commentaires et messages privés.

Du fond du cœur : merci d'être aussi chouettes <3

Passez une très bonne soirée, un bon week-end, et puis je vous souhaite aussi une bonne lecture pour ce chapitre moins lourd que les autres (mais vous inquiétez pas, mon sadisme reprendra vite le dessus x))

July - Noah Cyrus

Je suis apparu un 31 octobre. Je dis "apparu" et non pas "né", car je sais que j'étais quelque part dans la conscience de Math bien avant que je me matérialise. 

J'ai jamais compris comment fonctionne ce mécanisme d'apparition, d'ailleurs, malgré que les trois autres se soient matérialisés après moi. 

Un jour on n'existe pas, et le lendemain on est là. C'est tout ce que je sais. Mais pour ma part, j'aurais préféré rester à l'état de néant.

Bref. 

Je suis apparu quand il était encore tout gamin, pendant une soirée d'Halloween qui était apparemment trop effrayante pour lui, à l'époque. 

Tout ce que je sais, c'est que quand j'ai vu ce petit gars en train de trembler comme s'il nous faisait une putain de crise d'épilepsie, j'ai eu envie d'exploser celui qui l'avait foutu dans un état pareil.

Manque de bol : mon apparition l'a encore plus fait flipper. Il a fallu que je prenne sur moi pour rester calme, avant de pouvoir tirer une réponse de ce petit gars.

Le coupable était derrière moi.

Un putain de mort-vivant animé, qui ricanait tellement fort qu'on pouvait l'entendre dans tout le voisinage. Je reconnais qu'il était assez impressionnant. Les types qui l'avaient construit avaient du talent, ou étaient sacrément dérangés. Peut être les deux.

Toujours est-il que j'ai décidé d'éclater la gueule de ce robot qui terrorisait le petit gars planqué derrière moi. J'ai pas réussi du premier coup. 

J'avais six ans, et ma force était très loin d'être celle que j'ai maintenant. Mais à force de m'acharner, la ferraille a commencé à se cabosser, tandis que le rire du mort-vivant se faisait plus faible.

"Attention !"

Le cri suraigu du petit gars m'a fait lever la tête. Visiblement, les proprios de cet engin n'avaient pas super envie qu'on déglingue leur machine.