𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆

18 - What A Life

Hey, j'espère que vous allez bien !

Désolée de poster aussi tard, cette semaine était assez mouvementée pour moi, entre le manque de sommeil, les examens et l'envie de passer du temps avec une personne qui m'est chère, d'où le fait que je ne publie que maintenant.

Je répondrai aux commentaires demain, lorsque je serai un peu moins crevée ^^"

Bonne lecture, merci encore de suivre cette histoire, passez un très bon week-end <3

/!\ TRIGGER WARNING : mutilation, sang /!\

What a life - Scarlet Pleasure

On arrive à notre baraque vers dix heures, encore crevés de cette nuit à la plage. 

Hippie n'a pas voulu dormir dans la voiture. Je sais pas vraiment si c'était pour échapper à d'éventuels cauchemars, ou pour ne pas me laisser seul pendant les kilomètres qu'il nous restait à faire. 

Sûrement un mélange des deux.

Je suis tellement claqué que j'ai même pas l'énergie de gueuler contre le scooter de la peluche encore dans l'allée, ni contre ses pompes qui traînent dans l'entrée comme s'il avait décidé de se réinstaller chez nous.

Malgré l'heure tardive, le salon est désert. Ça ne m'étonne pas vraiment.

Math est au boulot, le môme doit dormir ou jouer, et Wifi... Dormir, j'imagine. Y a que la peluche dont l'activité en cours m'échappe, mais je me fous pas mal de savoir ce qu'il fait de sa matinée. J'espère juste que ce con a emmené Math à ma place, pour son boulot.

Dans le cas contraire, je pourrai toujours crever ses pneus.

Je vois que les éclats de tasse de thé ont été débarrassés du sol. Tant mieux. J'aurais pas aimé que le môme ou Wifi se blessent à cause des provocations de la peluche.

Je mets les fringues d'Hippie dans le lave-linge, avant de l'accompagner à l'étage pour qu'on puisse se changer.

Au moment de passer devant sa porte, il s'arrête soudainement, haussant les sourcils. Je m'approche de lui, afin de regarder dans l'encadrement ce qui semble le surprendre.

J'esquisse un rictus.

Au milieu des amas de plaids et de couvertures qui recouvrent le matelas, je vois les silhouettes du môme et du chat blottis l'un contre l'autre, ronflant et ronronnant de concert dans leur sommeil. Il me faut un effort surhumain pour ne pas pouffer de rire.

Hippie pose alors sa main sur la poignée pour refermer la porte, histoire de les laisser roupiller tranquilles, mais celle-ci a le mauvais goût de se mettre à grincer.

Merde.

Wifi se réveille aussitôt, les pupilles dilatées par le sommeil, et fonce vers Hippie pour se frotter contre lui en râlant. Le môme, lui, se redresse avec peine, balayant d'un regard perdu l'ensemble de la pièce. Ses yeux s'écarquillent en nous voyant.

Je grimace.

"Salut, gamin. Désolé pour le réveil..."

Mais au lieu de nous engueuler pour la forme, le gosse fond en larmes.

On échange un regard avec Hippie, confus, avant de le rejoindre avec le chat pour comprendre la raison de ses sanglots. A peine je m'assois près de lui, le môme se met à pleurer contre moi, ses bras autour de mon cou.