15 - Enemy

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Hey, j'espère que vous allez bien !

Pour une raison qui m'échappe, les chapitres tournent maintenant tous autour des 3000 mots (parfois plus, parfois moins), et je voulais savoir si niveau longueur ça vous allait, ou si ça faisait trop à lire ?

Si ça vous paraît trop long, je pourrai toujours voir pour couper en deux les futurs chapitres. Sinon, bah écoutez on reste comme ça x)

Bref, passez un très bon week-end, et merci encore de suivre cette histoire <3


/!\ TRIGGER WARNING : violence, sang /!\

Enemy - Imagine Dragons ft JID




Je me réveille en sursaut.

L'alarme qui résonne dans la chambre se coupe brutalement, tandis que je regarde autour de moi sans comprendre où je suis.

Je vois des tonnes de posters sur les murs, des photos en vrac, tandis qu'une guirlande colorée éclaire le reste du chaos qui m'entoure.


"Hmf... Gros ?"


Je me retourne. Hippie est allongé à côté de moi, l'air épuisé, sans ses lunettes pour masquer la balafre sur son œil aveugle.


"C'est l'heure, gros. Va falloir que t'emmènes Mathieu. Ou alors je lui appelle un taxi, si tu préfères ?

-Euh... Non, je... Non, j'y vais. Merci pour le réveil."


Je me redresse dans le lit, passant une main sur mon visage. J'ai pas mes lunettes. Je remarque qu'elles sont posées sur la table de chevet, à côté d'un verre d'eau qu'il a rempli sans que j'en ai souvenir.

Putain. Je me suis donc endormi en pleurant.

Je ramasse mes lunettes noires, et je sors du lit après avoir remercié Hippie de m'avoir accueilli pour la nuit.

Il marmonne que c'est rien, mais je devine à sa voix qu'il a dû veiller sur moi jusque tard dans la nuit. Je replace la couette sur ses épaules, et il se rendort presque aussitôt.

Je réprime un soupir.

Une fois hors de sa chambre, j'évite de justesse un Wifi grognon qui souhaite rejoindre mon pote pour finir sa nuit.


"Couillon de chat... Bon. Je te laisse entrer si tu fais pas de bruit. Pigé ?"


Je prends son miaulement agacé comme un oui. Je me décale alors pour qu'il puisse passer, puis je referme la porte histoire de pas déranger davantage le sommeil d'Hippie.


"Patron ?"


Je me tourne vers Math.

La fatigue et mes angoisses d'hier nuisent visiblement à mes réflexes, puisque je l'avais même pas entendu arriver.


"Salut, gamin."


Je déteste ma voix. Elle d'habitude si rauque, si grave, la voilà réduite à un pauvre souffle qui se brise.

𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant