Hey, j'espère que vous allez bien !
Pour ma part c'est mieux que les autres jours (coucou le coup de chaud de vendredi), et je suis satisfaite de ce chapitre que j'ai enfin terminé aujourd'hui. Encore désolée pour le retard, j'espère qu'il vous plaira en tout cas ^^
Prenez soin de vous, buvez beaucoup d'eau, et bon courage pour cette semaine.
Des bisous <3
/!\ TRIGGER WARNING : mutilation /!\
Social Climb - I don't know how but they found me
Le froid du papier me brûle les mains.
Je me suis installé dans la bagnole avec Hippie, histoire de moins se peler qu'à l'extérieur.
J'ai pas mis le chauffage.
Hippie ne voulait pas qu'on mette en route le moteur juste pour ça – comme si polluer cette putain de planète était notre plus gros problème.
Et comme ni l'un ni l'autre n'est en l'état de conduire, on se gèle tous les deux sur la banquette arrière, avec notre baraque visible à travers les vitres.
Je lâche un soupir, serrant un peu plus fort ma lettre dans mon poing. Celle d'Hippie repose sur ses genoux, toujours fermée.
Il chiale en silence depuis qu'on s'est mis dans la voiture, comme on a pris l'habitude de le faire depuis nos séjours en pensionnats.
Les gamins qui pleurent trop fort se font toujours emmerder en premier.
Je regarde alors des larmes couler le long de ses joues, tandis que j'ai encore moi-même la vision troublée par le fait d'avoir chialé dans les bras de Math.
Ce dernier n'est pas venu nous rejoindre. Je pense qu'il a pigé qu'il valait mieux laisser Hippie, et qu'il serait plus utile en tenant compagnie au môme.
De toute manière, je doute qu'Hippie l'aurait laissé approcher.
C'est tout juste s'il ne m'a pas envoyé chier quand je suis allé le chercher dans le jardin. Je crois qu'il a accepté ma présence seulement parce qu'il avait vu mon état lamentable en entrant dans la baraque.
C'est bien la première fois que je suis content de faire pitié.
À défaut de parvenir à calmer Hippie, j'ai sorti mon portable pour lui mettre une playlist avec des musiques qu'il aimait écouter en compagnie de Jane.
On se retrouve donc à écouter des morceaux des années 80, et quelques-uns plus récents qu'ils écoutaient ensemble lors des longs voyages en van.
J'avoue être jaloux de Jane, pour le coup.
Moi aussi, j'aurais aimé faire des road-trip avec cet abruti, quand il n'avait pas encore abandonné son van dans une décharge. Je lui avais conseillé de le récupérer, mais ce couillon avait passé ses nerfs dessus à grands coups pied-de-biche, une ou deux semaines après la mort de Jane.
Autant dire qu'il était foutu.
Il n'a jamais voulu en racheter un autre, malgré mes propositions pour lui en payer un de ma poche. Je crois que si je lui en avais fait cadeau, il aurait sûrement recommencé le même massacre contre le van – et il m'en aurait peut-être collé une pour ne pas l'avoir écouté.
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𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆
FanfictionParce que toutes les histoires ne se terminent pas bien. Couverture par @Mad_Dreamer_