28 - Twisted

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Hey, j'espère que vous allez bien !

Désolée pour le post tardif, j'ai terminé d'écrire ce chapitre aujourd'hui, et je viens seulement de relire l'intégralité maintenant. 

J'essaie de reprendre un rythme d'écriture plus régulier, mais j'avoue que c'est dur, surtout que j'écris deux à trois fois moins de mots par jour que je n'arrivais à le faire avant.

Et entre ça et le fait que ces fichus personnages n'en font qu'à leur tête au niveau du scénario, j'ai du mal à avancer comme je le voudrais, et à rester motivée.

Mais pas de panique : ça va le faire, je continue ce rythme de post, et je terminerai cette histoire. Je pense qu'il doit rester encore 4-5 chapitres, si mes estimations éclatées s'annoncent véridiques.

Bref.

Tout ça pour vous dire que je suis désolée, y compris pour la longueur du chapitre qui est plus court que d'habitude (2600 mots contre 3000 en moyenne), mais j'arrivais pas à faire plus sans que ça ne soit du remplissage.

Je vous laisse là, des bisous, passez un très bon week-end, et merci encore énormément pour votre soutien <3


/!\TRIGGER WARNING : mutilation, sang./!\


Twisted - AViVA



Je me souviens plus à partir de quand les virées en voiture avec Math sont devenues aussi angoissantes.

J'ai rarement eu les mains autant crispées sur le volant, à part lors des heures de pointe quand des connards me doublent n'importe comment, ou lorsque Math me dit quelque chose qui m'énerve ou qui me stresse.

Cette fois encore, ça ne loupe pas.

À l'instant même où je coupe le moteur, ses yeux océans cherchent les miens, tandis qu'il se force à ne pas ronger l'ongle de son pouce.


"Patron, pour ce qui s'est passé hier...

-Je veux pas en parler."


Sa bouche dessine presque un "o" parfait, ce qui pourrait être comique si le contexte de cet échange n'était pas aussi merdique.

Je prends une inspiration, le regard rivé sur le pare-brise où s'écrasent des gouttes d'eau glaciale. Math, lui, appuie son épaule contre le dossier de son siège.

Il s'écoule peut-être dix secondes avant que sa voix ne se fasse entendre à nouveau, plus doucement cette fois.


"Tu sais que tu peux tout me dire, mec. Je te jugerai pas."


J'ai un rictus.


"Trop aimable, gamin. T'as qu'à devenir psy, tu pourrais aider d'autres cas moins désespérés que le mien.

-T'es pas désespéré..."


Un rire amer quitte ma gorge.


"Qu'est-ce que j'ai dit ?

-Rien. Laisse tomber."

𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant