𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆

8 - Choke

Hey, j'espère que vous allez bien !

Déjà je voulais vous remercier pour tous vos commentaires sur le dernier chapitre, ça m'a tellement fait plaisir, merci énormément <3

Aussi je voulais vous prévenir que j'ai repris mon compte insta pour les histoires (et pas que, même si pour l'instant c'est surtout ça), du coup si jamais ça vous intéresse, n'hésitez pas à y jeter un œil ! (@rubis_fictions)

Voilà, c'était le petit instant promo x)

J'espère que vous allez passer un bon week-end, je vous envoie plein de bonnes ondes, et puis bonne lecture ! ^^

Note : (petit spoiler, mais bon) : pour le style de Panda, je me suis très fortement inspirée de celui qu'il a dans l'histoire de smokedandelions et qui s'appelle "Fanfic : Mathieu Sommet". Elle est malheureusement inachevée, mais j'adore la manière dont c'est écrit, du coup je vous la conseille fortement.

Choke - Royal & the Serpents

J'aime pas les mercredis.

Y a pas Tatiana, et la majeure partie des clients sont des pères de famille qui profitent que leur femme s'occupe des gosses pour aller se taper des professionnelles.

Je hais ces types. 

Pas parce qu'ils trompent leur compagne - j'en ai rien à carrer, leur vie merdique ne m'intéresse pas. C'est plutôt qu'ils soulent mes employées avec leurs problèmes familiaux entre deux passes, comme si elles étaient des psys chargées de soulager leur mental et leur libido.

Y a souvent une ambiance tendue les mercredis à cause de ça, parce que mes employées savent très bien qu'il va falloir s'y coller, et que leurs clients n'ont pas le bon goût de savoir fermer leur gueule. 

Putain. Je jure, y a vraiment des claques qui se perdent.

Pour ne rien gâcher, j'ai pas réussi à me rendormir après avoir déposé Math à son boulot, et Hippie était tellement blessé par l'étiquette de son thé qu'il est parti se recoucher en claquant la porte.

J'attends donc qu'une chose : que cette saloperie de journée de merde se termine.

Faut croire que l'univers ou je ne sais quelle autre merde finit par entendre mon appel, puisque je reçois un message de Math en fin d'aprèm, me demandant si je peux rentrer pas trop tard ce soir. 

Il est 18h. 

Je lui réponds que dans une heure je serai là, non sans un sourire débile au coin des lèvres.

C'est con, mais ce simple message suffit à me donner l'énergie de supporter cette dernière heure, et à remotiver mes employées les plus blasées. Résultat : l'ambiance de la maison où je suis s'allège un peu, et les sourires que certaines femmes adressent à leurs clients ne paraissent plus aussi faux qu'en début de journée.

J'aurais dû faire coach, en fait. Ou créer une troupe de théâtre. On fait pas meilleures actrices sur terre que les putes, surtout celles avec lesquelles je bosse.

Bref.

L'heure de partir finit par arriver pour moi, et après avoir donné quelques dernières consignes au personnel et réglé des problèmes techniques, je quitte cette maison et les parfums entêtants qu'elle renferme.