𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆

11 - Bang !

Hey, j'espère que vous allez bien !

Pour ma part c'est déjà bien mieux que la semaine dernière, juste fatiguée car pas mal de projets qui tombent en même temps (mais je suis super contente, donc ça va x))

Pour ce vendredi, on se retrouve avec un loooong chapitre (plus de 3000 mots)

J'espère que ça vous plaira ^^

Bonne fin de semaine à vous, bonnes vacances pour les personnes chanceuses (plus qu'une semaine à tenir pour moi, j'ai hâte x)), et puis bonne lecture ! ^^ <3

Bang ! - AJR

J'ai froid.

J'ai dû enlever ma veste dans la voiture, afin de pas redécorer mon siège avec la glace que Sacha a fait couler sur le tissu noir.

Malgré le chauffage mis à fond, j'ai les mains qui tremblent sur le volant, et la mâchoire tellement serrée que ça me donne mal au crâne. À moins que ce soit la fatigue. Mais je suis tout le temps crevé, donc ça n'explique pas cette impression d'avoir un iceberg à la place du cœur.

Je roule depuis un bon quart d'heure, repassant par des routes qui me sont douloureusement familières : celles avec les bars où on avait l'habitude de traîner, avec les gars.

Je chasse d'un mouvement de tête les flashs qui reviennent. C'est pas le moment.

Je mets la radio plus fort, comme si ça pouvait suffire à éradiquer les ronces qui enflent dans ma poitrine. Ça suffit juste pour tenir durant les dernières minutes de trajet jusqu'à chez moi.

Je me gare dans l'allée, râle intérieurement contre le scooter de la peluche qui est là aussi, et j'embarque ma veste pour rentrer dans notre baraque.

À peine je referme la porte derrière moi, une silhouette rouge saute à mon cou en gueulant.

"JOYEUX ANNIVERSAIRE PATROOOON !"

Le môme, évidemment.

Je m'apprête à l'engueuler pour les tympans qu'il m'a percés, mais il ne m'en laisse pas le temps.

"Hé, pourquoi tu sens le chocolat ? T'as mangé du gâteau sans nous ?"

Je grimace.

Putain, il est pire que Sacha, niveau addiction au sucre.

"Gros, il vient d'arriver. Laisse le respirer."

Je remercie Hippie tandis que le môme s'éloigne de moi, les sourcils froncés.

"Je suis quand même sûr que t'as mangé du gâteau. T'en as plein sur ta veste !"

Il me désigne l'énorme tâche sur le tissu noir que je tiens dans les mains. Je me retiens de répliquer que c'est la glace de mon filleul.

Déjà parce qu'il n'est pas au courant pour Sacha, et ensuite parce que je suis prêt à parier qu'il ferait une crise de jalousie - pour la glace, et pour le fait qu'il soit pas le seul gosse dont je m'occupe.