17 - Nothing Else Matters

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Hey, j'espère que vous allez bien !

On se retrouve pour un chapitre particulièrement long, vu qu'il fait plus de 3700 mots (merci l'inspiration et Mad_Dreamer_, c'est pas du tout long à écrire x_x)

C'est aussi un de ceux que j'ai le plus aimé écrire jusqu'à présent, j'espère qu'il vous plaira aussi.

Très bonne journée à vous, bon week-end, et bonne lecture ! <3


/!\ TRIGGER WARNING : violence /!\


Nothing Else Matters - Metallica feat Marlisa




L'air est doux, aujourd'hui. Ça m'a surpris quand je suis allé fumer dans le jardin. 

Si Hippie était là, il me parlerait d'été indien, ou bien de réchauffement climatique selon son humeur. D'instinct, je pense qu'il pencherait plutôt pour la seconde ce matin.

Je me pince les lèvres en repensant à la veille.

On s'est occupés de nos blessures mutuelles, hier soir, et il m'a demandé si je voulais bien rester avec lui pour la nuit. Je crois que l'engueulade avec la peluche l'a un peu retourné. J'avoue que j'étais pas contre un peu de compagnie non plus.

Je suis donc resté dormir avec lui et Wifi, et Hippie s'est endormi assez vite, bercé par la musique dans ses écouteurs et les ronrons du chat blotti contre lui.

Et puis il y a eu les cauchemars.

Hippie n'a pas arrêté de s'agiter pendant la nuit, au point que le chat a préféré s'installer par terre au milieu des plaids et des cartes de tarot. J'ai changé les musiques qu'il écoutait pour des trucs plus doux qui auraient dû le calmer, et j'ai allumé davantage de guirlandes, mais rien.

J'aurais mieux fait de le shooter au café pour lui éviter cette nuit de merde.

Je l'ai quitté à l'aube, quand son sommeil est redevenu plus paisible. Le chat a aussitôt pris ma place, comme pressé d'aller réconforter mon pote épuisé par ses démons oniriques.

J'aurais pu le réveiller pour qu'on fume ensemble dans le jardin, mais je l'ai pas fait. Je sais d'avance que cette journée va être pénible pour lui. Autant s'assurer qu'elle dure le moins longtemps possible, quitte à ce qu'il m'engueule s'il se lève seulement dans l'aprèm.

Ça fait un moment que je traîne dans le salon, à guetter le moment où il descendra. Après tout, c'est pas comme si j'avais grand-chose d'autre à foutre un dimanche.

Je reste donc assis sur le canapé du salon, à regarder le jardin et le ciel par la baie vitrée, tout en jouant avec mon briquet pour faire passer le temps.

J'entends des pas dans l'escalier. Je reconnais ceux de Math, mais une autre personne l'accompagne. Je fronce les sourcils.

Je me tourne vers le bruit, avant de croiser le regard de la peluche.

Sa lèvre est fendue, et sa mâchoire est gonflée par un bel hématome - encore bien rouge malgré sa tentative maladroite de le masquer par du correcteur. J'avoue être surpris qu'Hippie lui ait fait autant de dégâts.

Pas question de le prendre en pitié pour autant. Déjà parce que j'y peux rien s'il est aussi con, et ensuite parce qu'il porte un tee-shirt de Math à l'effigie du Fight Club, notre film préféré à tous les deux.

𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant