𝐎ù 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱 - 𝐒𝐋𝐆

12 - Sohodolls

Hey, j'espère que vous allez bien !

Pour ma part ça va, vos commentaires sur le dernier chapitre m'ont fait vraiment trop plaisir, et en plus ce soir je suis en vacances donc j'aurai davantage de temps pour écrire (et je vais voir Mad_Dreamer_ <3), donc trop contente x)

J'espère que vous allez passer un bon week-end, et que le chapitre d'aujourd'hui vous plaira ^^ 

Des bisous !

Bang Bang Bang Bang - Sohodolls

Math ne va pas au boulot, aujourd'hui, et moi non plus. C'est jour férié. Je me sens pas particulièrement joyeux pour autant.

Faut dire que le chat m'a réveillé ce matin, paniqué de ne pas pouvoir rentrer dans la chambre de son humain favori. J'ai eu beau toquer à la porte d'Hippie, accompagné du chat qui n'arrêtait pas de miauler, rien n'y faisait : il veut voir personne, aujourd'hui.

Je soupire.

C'est loin d'être la première fois qu'il fait ça, d'accord. Mais merde, il me stresse à ne pas répondre. Y a que la musique qui passe dans sa chambre pour m'indiquer qu'il est encore en vie.

Wifi a l'air encore plus contrarié que moi.

Son poil est hérissé, et je sens des fois ses griffes se planter dans mes jambes, tandis que j'essaie de boire mon café en compagnie de Math. Ce dernier penche la tête, les sourcils froncés.

"Il t'a dit pourquoi il voulait pas nous voir ?

-Nan. Il veut pas parler. Ça ira peut-être mieux ce soir, ou bien demain.

-...C'est Jane ?"

Ah, Jane. Ce prénom interdit depuis déjà un sacré moment.

Même là, alors qu'il n'y a que nous, Math le prononce tout bas comme s'il s'agissait d'une malédiction. C'en est une, en quelque sorte. 

Sans elle, Hippie ne serait pas devenu ce jeune homme bouffé par le chagrin, pour qui la douleur est devenue partie intégrante de son être.

J'hausse les épaules.

"Sûrement. Y a pas trente-six raisons pour qu'il s'isole comme ça, après tout."

Math renifle, les mains autour de sa tasse.

"Ça fait longtemps, quand même.

-Pas pour lui, visiblement.

-Et t'en penses quoi, toi ?

-Moi ?

-Ouais."

Je baisse les yeux sur mon café, caressant le chat qui squatte mes genoux.

"J'en sais rien. J'ai jamais pu la blairer, mais pour lui, c'était... Ouais. C'était son monde."

Math ne dit rien.

Je sens pourtant son regard posé sur moi, et les milliers de questions qu'il brûle d'envie de m'adresser. C'est con, quand même. C'est pas à moi qu'il devrait demander des infos.