Yûnus
Je me réveille tranquille, je pars à la douche pour me laver. Je m'habille vite fait d'un survet et d'une paire d'Air Max.
Je pars à la cuisine me préparer un petit-déjeuner. Habituellement je me fais jamais à manger tout seul, même un bol de céréales, c'était toujours ma mère ou Assia qui le fait mais vu qu'elles sont partis hier beh personne d'autre me le fera.
J'ai promis à ma mère que j'irais en cours en son absence alors après avoir déjeuné je sors de chez moi et monte dans ma voiture pour aller au lycée.
J'aime pas ma classe truc de fou, j'ai aucun pote à moi en plus. Je vais au fond de la salle pour ne pas changer et met ma tête dans mes bras.
La professeur : Bon on va commencer le cou...
Elle est interrompue par une personne qui toque à la porte. Je lève toujours pas la tête et essaye de m'endormir histoire de rattraper mes heures de sommeil.
La professeur : Ah mademoiselle El Ghazaoui, première fois que vous êtes en retard, en esperant que cela ne se reproduira plus. Du coup j'ai donné votre place à Issam....mmh beh installez vous à côté de Yûnus.
Quand j'ai entendu mon prénom je lève directement la tête. Je lance un regard noir à la prof, bon elle m'a pas vu mais c'est pas grave. J'aime pas quand on s'assoit à côté de moi, j'ai besoin de place.
La meuf avance vers ma table tête baissé, à aucun moment elle a levé les yeux vers moi à croire je vais l'a manger.
Je savais même pas qu'elle était dans ma classe pour vous dire, je l'ai jamais vu. Elle s'installe et sort ses affaires en laissant bien de l'espace entre nous. Bon je pense pas qu'elle me fera chier alors je repose ma tête dans mes bras croisés et somnole.
[...]
Enfin la fin de ma journée de cours, j'en pouvais plus de ce lycée et de ses professeurs. Je vais me reposer le week-end et ça va me faire du bien.
Le plan de la banque c'est dans 3 semaines. On a tout mis au point. Je me jure intérieurement qu'après, j'arrête les coups foireux pendant quelques temps.
Je monte dans ma voiture et roule jusqu'à la cité. Je vois quelques potes à moi alors je reste un peu avec eux avant de monter chez moi.
Je met les clés dans la serrure, j'entend deux voix graves résonné dans l'appartement, les voix venaient du salon.
Je soupire et fronce les sourcils quand je reconnais la voix d'Ismael et Imran.
Moi : Oh il se passe quoi là ?
Ismael : Putain, Yûnus dit à ton fils de pute de frère de sortir très vite de ma maison parce que je vais faire un meurtre.
Moi : en m'adressant à Imran, Tu veux quoi ?
Imran : Je suis venu m'excuser, on peut pas rester en dispute toute notre vie, on est des frères.
Moi : Je t'arrête tout de suite, t'a une soeur et un frère si tu veux, Assia et Jibril mais nous on te connait plus.
Imran : Sérieux vous m'en voulez pour des histoires d'il y a des années ?
Moi : Ouais, et on t'en voudra encore des années. C'est pas toi qui a séché les larmes de la daronne quand son fils de putain s'est barré avec la fille de la femme avec qui papa s'est barré.
Imran : Et c'est de ma faute moi si papa s'est barré avec la mère de ma femme !
Moi : Sur les millions de femme que il y a sur cette Terre fallait que tu choisisse elle ?
Imran : Et c'est de ma faute si c'est elle que j'aime ? Ça se contrôle pas. Je crois pas que tu connais le mot amour toi !
Moi : Non mais je connais le mot famille et toi tu fais plus partit de la mienne depuis que tu t'es barré avec Shéhérazade. Écoute moi bien, pour moi t'es mort, on est plus frère, je t'interdirais jamais de voir le reste de la famille mais Ismael et moi tu nous oublie. Tu vaux pas mieux que papa, tu sais quoi ? À mes yeux t'es pareil que lui, je te détèste autant que je le détèste. Je permettrais jamais quelqu'un de provoquer les larmes de la daronne. Maintenant tu sors, t'es pas le bienvenu ici.
Il me regarde encore quelques instants avant de prendre sa veste et sortir de la maison en claquant la porte.
Je l'ai sûrement vexé ou même blessé mais j'en ai rien à foutre. J'ai gardé trop longtemps cette vérité, cette rancoeur en moi. Fallais que ça sorte et aujourd'hui s'est sortit.
Je regarde Ismael avant que lui aussi sorte de la maison. Je prend le verre à ma disposition et l'explose dans le mur en criant de rage.
Je prend mon paquet de clope, mon briquet et les clés et je sors de chez moi. Quand je suis nerveux y'a que la cigarette qui peux me détendre.
Je monte sur le toit et m'installe au sol. Je sors une cigarette du paquet et l'a ramène à ma bouche. J'allume ma cigarette et tire avant de recracher la fumée.
Je suis un mec de 19 ans et j'ai déjà trop de problème. Entre mon père, mon frère, je vois ma mère qui souffre et ma famille qui se déchire. On peut pas avoir une famille comme les autres ? Une famille normal ?
Des fois quand je suis pensif comme ça je me remet en question. Je sais très bien qu'en continuant comme ça, j'irais pas très loin. Je peux pas rompre les liens avec mon frère mais j'arrive pas à lui pardonner.
Une deuxième cigarette et enfin une troisième. Je m'allonge sur le sol et regarde l'horizon. En période hivernale comme ça les nuits sont courtes. Il est à peine 18 heures et le soleil commence à se coucher.
Les lueurs rose au fond du ciel, de loin je vois les petits rentré des cours. Je vois Jibril aller à la mosquée avec son qamis. Je vois les petits courir partout en rendant leurs mères folles.
J'aimerais trop retourné dans mon enfance. Quand j'étais petit j'avais pas de problème, mes parents s'aimaient et s'occupaeint bien de nous. Mes frères et moi on passés nos journées devant la Play pendant que Assia fesait des gâteaux avec ma mère. Quand mon père rentré du travail, on sauté dans ses bras en criant "Papa !". Ils nous offrait des cadeaux, ils nous couvré de bonheur. Mais les temps ont changé, cette époque est finit.
La sonnerie de mon téléphone vient me sortir de mes souvenirs, l'écran affiche "Ismael". Je décroche et porte le téléphone à mon oreille.
Moi : *Ouais ?*
Ismael : *T'es où ?*
Moi : *Sur le toit.*
Ismael : *Tu fais quoi là-bas ? Tu veux sauter ou quoi ?*
Moi : *Ta gueule c'est mieux.*
Ismael : *Vas-y descend on doit voir des clients.*
Moi : *Vas-y j'arrive.*
Je raccroche et range mon téléphone. Je prend mon paquet de cigarette et mon briquet avant de me diriger vers la porte et l'a refermer derrière moi.
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Jîhen-Sous Mon Voile.
Romance« Une adolescente au cœur meurtri rencontrera celui qui l'a sortira de cet enfer.. » Suite de @deltazura !!Repris de facebook!! !!Ce n'est pas ma chronique!!