La porte toque, je met un niqab puis ouvre la porte et je tombe sur mon père. Je baisse automatiquement les yeux et prend une feuille et un stylo.
Mon père : On va parler.
"J'écoute."
Mon père : Tu me dis la vérité !
"Oui je le jure."
Mon père : Dis moi comment ta prof a vu tes hématomes.
De là je lui raconte tout comme quoi Issam avait inventé un mensonge et que ma prof a pris mes bras de force.
Mon père : Tu ne me mens pas, tu ne mens jamais.
"Je suis désolé."
Mon père : Désolé ?
"D'être un poids pour vous, je ne voulais pas. J'essaye pourtant d'être la moins gênante possible."
Mon père : Ce n'est pas toi qui devrait t'excuser, c'est moi mais je ne le ferais pas. Mais à partir de maintenant, je te promet que je ne te frapperais plus.
Je lève les yeux, choqué de ce que je viens d'entendre. Il...il ne me frappera plus ?
Mon père : Si je n'ai pas de raisons valables je ne te frapperais pas.
"C'est vrai ?"
Mon père : Oui, je ne garanti rien concernant ta mère et ton frère et je ne m'opposerais pas si eux veulent te frapper mais moi c'est fini.
"Merci."
Mon père : Viens, tu dormira dans la chambre d'ami en attendant que tu guérisse comme ça tu pourra de nouveau faire à manger.
J'esquisse un petit sourire mais sous mon niqab biensur il ne le voit pas. Je vais dormir à l'interieur ? Pour de vrai ! Je suis toute excité, c'est bien la première fois depuis mes 7 ans que je dors à l'interieur de la maison.
J'avance avec difficultés, il me montre ma chambre, je le remercie. Il me dit de rester ici et de sortir de la chambre sous aucun pretexte.
Je profite pour faire mes devoirs et réviser un peu. Halim me ramène du pain, de l'eau et une pomme. Je mange tout cela et fini par m'endormir.
[...] Les jours passés à une vitesse folle. Mon père avait jusqu'à maintenant tenu parole. Ma mère m'a attrapé en me disant que "je ne faisais pas parti de la famille et ce n'est pas parce que mon père est aveuglé par moi que elle se sera pareil".
Pour Nahil, ça a été le même discours en plus des injures et des quelques baffes qu'il me donna. Mes blessures étaient guerris malheuresement, oui malheuresement parce que je devais retourner dans la cabane et retourner à mes occupations.
J'avais raté énormement de cours malgré le fait que j'essayais de suivre lors de mes retours. Mon père et mes frères étaient partit depuis 3 jours, me voilà seul avec ma mère.
Je range ma cabane et m'attaque à la maison. Je fais le linge, range les chambres, nettoie les vitres, récure le sol, fais la vaiselle, lave les miroirs. Je n'oublie aucune poussière ni aucune trace.
Je prépare ensuite le déjeuner de ma mère. Je mange un bout de pain et bois un peu d'eau avant de retourner dans la cabane.
Ma mère rentre dans la cabane le sourire aux lèvres, je prend une feuille et un stylo et attend qu'elle prenne la parole.
Ma mère : Tu te casse !
"Hein ?"
Ma mère : C'est simple tu prend tes affaires et tu pars de cette maison.
VOUS LISEZ
Jîhen-Sous Mon Voile.
Romance« Une adolescente au cœur meurtri rencontrera celui qui l'a sortira de cet enfer.. » Suite de @deltazura !!Repris de facebook!! !!Ce n'est pas ma chronique!!