Jîhen-Sous Mon Voile.

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Yûnus

Kenza : T'es sur tu veux pas rester ?

Moi : Non je dois bouger.

Kenza : Ah dommage, j'avais acheté un nouvel ensemble rien que pour toi.

Moi : Tu me le montreras ce soir.

Kenza : Mmh, 22h ?

Moi : Ouais.

Elle me fait un bisou sur le coin des lèvres avant de partir dans sa chambre en roulant des hanches. Je met mes chaussures et sors de chez elle.

J'avais essayé d'arrêter ça, le temps où j'étais avec Jîhen mais maintenant y'a plus rien qui me retient. Je sais j'ai déconné, je fais toujours tout de travers de toute façon, je peux jamais toucher le bonheur moi.

J'hésite à monter chez elle vu que je suis dans son bâtiment. Ma fierté me ramène vite à la raison et je sors rapidement. Je prend une clope avant de l'allumer et avance vers mon bloc.

Je serre la main aux gars qui sont en bas et monte sur le toit. Là je suis mal, trop mal. Je m'allonge sur les transats qui n'ont pas bougé depuis la dernière et fume une deuxième cigarette.

-Message : Assia-

Assia : *You t'es où c'est urgent !*

-Appel entrant : Yemma-

Moi : *Allô ?*

Ma mère : *Yûnus viens vite depêche toi !*

Moi : *Quoi ?*

Ma mère : *Viens à la maison !*

-Fin d'appel-

Moi : *Il se passe quoi ?*

Assia : *C'est Jîhen, ses parents l'ont retrouvés.*

Non putain ! Quand j'ai lu ça je me suis levé d'un coup, j'ai composé le numéro d'Assia et je suis descendu du toit.

Assia : *Allô ?*

Moi : *C'est quoi ces conneries là ? Parle vite je suis en train de me vénère.*

Assia : *Viens je t'explique en face.*

Moi : *T'es où ?*

Assia : *À la maison.*

Je raccroche et dévale les escaliers. Arrivé devant ma porte je sonne et ma mère m'ouvre. Je vais dans le salon et vois Assia faire les cents pas.

Moi : Il se passe quoi là ?

Assia : J'étais entrain de rentrer à la maison et j'ai vu un homme tiré Jîhen par le bras. Elle pleuré et elle essayé de se débattre. L'homme il avait l'air énervé, et y'avait une dame aussi. C'est après que j'ai compris que c'était ses parents parce que la dame l'a ressemblait. J'avançais vers eux mais Jîhen m'a dit non de la tête. Je me suis rappellé que Jîhen avait pas le droit d'avoir d'amie et ça aurait juste aggravé son cas. Je suis direct venu ici.

Mes poings se serrent, je jette ma casquette au sol et passe mes mains sur mon visage. J'essaye de rester calme mais les nerfs vont exploser. J'attrape en main le verre qui était posé sur la commode et l'explose contre le mur.

Ma mère : Yûnus calme toi.

Moi : Je vais niquer des mères là. Je peux pas me calmer ! Vous savez ce qui va lui faire ? L'a frappé, l'a torturé si ça se trouve il va l'a tuer même ! Et nous on fait quoi ? On sait pas où elle habite rien du tout putain !

Assia : Yûnus tu saigne.

Je regarde ma main et vois que je me suis coupé, la plaie est assez profonde et le sang coule vraiment beaucoup.